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Les temps ultramodernes

Série de 3 livres (En cours). Écrite par Laurent Genefort (3),


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La Croisière bleue

Alors que Les temps ultramodernes m'avait laissé une impression en demi-teinte (quoique assez positive pour que je sois bien hypée par cette suite), La croisière bleue m'a beaucoup plus enthousiasmée. Il faut dire que cet ouvrage se présente cette fois sous la forme d'un recueil de nouvelles et non plus d'un roman, ce qui, à mon avis, convient beaucoup mieux à ce que l'auteur essaie de faire.



La qualité du wordbuilding est une fois de plus au rendez-vous et c'est sans conteste le plus gros point fort de l'ouvrage. L'auteur nous livre une uchronie steampunk/Art Déco très fouillée, où le parallèle avec notre époque actuelle apparaît très pertinent sans donner l'impression d'être poussé artificiellement. C'est très maîtrisé et brillamment exécuté.



Les intrigues et les personnages sont largement en-dessous, mais j'aurais tendance à dire que ce n'est pas grave. En fait, j'ai l'impression que ce que fait Laurent Genefort ici est un parfait contre-exemple de tout ce que recommandent les manuels d'écriture en imaginaire, à savoir qu'un monde inventé ne peut se suffire à lui-même et doit laisser aux personnages et à l'intrigue la place de se développer. Ici, le wordlbuilding domine largement tout le reste. Et ça marche! Ce qui m'avait paru un poil poussif dans Les temps ultramodernes passe ici comme dans du beurre avec le format nouvelles.



Comme dans le roman, l'ensemble est parsemé d'articles de journaux sur les conséquences inattendues de la cavorite, et s'achève par le fameux Abrégé de cavorologie, une petite merveille de brochure scientifique fictionnelle. J'ai été d'autant plus heureuse de le découvrir que celui-ci était jusqu'alors indisponible au Québec.



Si l'auteur écrit encore dans cet univers, comptez-moi au rendez-vous - ce qui ne m'empêche pas d'être curieuse de lire autre chose de sa part.



Et, bien sûr, la couverture est toujours aussi magnifique!
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La Croisière bleue

C’est avec plaisir que je me suis de nouveau plongée dans l’univers des temps ultramodernes avec le livre « La croisière bleue ». Plus qu’une suite, les textes qui le composent font plutôt office d’approfondissement. L’ensemble de ces histoires forment un patchwork hétéroclite de formats servant un but commun : raconter ce qu’il est advenu de cette société rongée par la cavorite.



Le format constitue vraiment l’originalité de ce livre. Au premier abord, il n’y pas une histoire à part entière. Il y a des lettres, des articles de journaux, des nouvelles … L’ensemble des textes permettent de comprendre un peu plus le monde dans lequel se situe l’action du roman « Les temps ultramodernes ». C’est un concept qui se fait peu en littérature car l’intrigue est souvent perçue comme le plus important dans un récit. Et pourtant, c’est ici le plaisir de retrouver l’univers qui domine et fait de ce second livre une réussite.



Et si le lien entre les textes n’est pas évident au premier abord … il y a bien des histoires au service d’une histoire. En effet, chaque texte pris séparément nous raconte les péripéties de personnages différents. Et petit à petit on se rend compte que l’auteur nous amène à suivre l’évolution de la société cavorique dans son ensemble. Il y a bien une chronologie et des liens entre les évènements qui nous sont racontés.



L’auteur est véritablement un inventeur de monde. L’abrégé de cavorologie à la fin du livre ou même ces textes compilés ici montrent toute la face cachée du premier roman. On voit que l’auteur a dessiné des rouages complexes avant de nous livrer une histoire prenant corps dans tout ce mécanisme. Il en est de même pour chacun des courts textes de « La croisière bleue ». Cela permet de créer un effet d’abîme dans l’histoire et d’avoir un univers en trois dimensions.



Les articles de journaux et autres supports des histoires donnent beaucoup de réalisme aux textes. Et pour cause, on est dans une réalité alternative à la nôtre où c’est le cavorium qui organise la société et non l’uranium. Les thèmes importants restent cependant les mêmes. Les années 1930 sont encore plongées dans le colonialisme, l’homophobie, les luttes sociales … L’auteur est clair : ce n’est pas le contexte qui change la nature de l’Homme.



Il nous propose, en effet, une critique sans concession et met en exergue les vices de l’Homme aux travers de grands domaines comme la religion, l’art, la politique …



C’est un livre au format novateur que j’ai bien apprécié et qui permet de se replonger dans un univers riche de détails et de réalisme.

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La Croisière bleue

J'ai fait deux erreurs en commençant la lecture de ce livre.

Première erreur : il s'agit du tome 3 d'une trilogie, et bien évidemment, je ne le savais pas.

Deuxième erreur : c'est un livre de nouvelles, et ça, je n'en suis pas super fan.

J'ai tout de même tenté la lecture, et j'ai plutôt apprécié ce que j'ai lu.



Les histoires s'articulent autour de la cavorite, un métal permettant d'annuler la gravité. L'auteur nous décrit, à travers plusieurs récits, les impacts sur l'humanité d'une telle découverte. C'est très bien fait et très cohérent, ce que j'ai beaucoup apprécié.



Finalement, ce livre peut se lire indépendamment des deux autres, sans pour autant que cela soit pénalisant.
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La Croisière bleue

A travers cinq nouvelles inédites, quelques pastilles sous forme d'articles de presse et de L'abrégé de Cavorologie que l'on avait eu la possibilité de télécharger gratuitement à la sortie Des Temps Ultramodernes, Laurent Genefort revient, avec La Croisière Bleue, dans son univers steampunk uchronique de la Cavorite.



Si Les Temps Ultramodernes mettaient en avant les bienfaits de la Cavorite, ce nouvel élément permettant de s'affranchir de la gravitation, le présent recueil nous retrace la fin d'un monde...



Tout commence avec le Facteur Pégase, une fable utopique, poétique et mélancolique qui n'est pas sans rappeler Le Palais Idéal du Facteur Cheval. Une mise en bouche délicieuse qui nous annonce le début du déclin.



S'ensuit la nouvelle éponyme au recueil, La Croisière Bleue, un cosy mystery au sein d'un paquebot de croisière qui traverse les continents, tiré par une locomotive. Ce mix entre Jules Verne et Agatha Christie est un petit bijou d'humour, d'action et d'aventures, le tout doublé d'une réflexion géopolitique. Laurent Genefort, après moult fausses pistes, nous surprend avec une chute délicieuse qui augure le début de la fin de la Cavorite.



Changement d'horizon avec la troisième nouvelle, Cinquante hectares sur Mars, qui nous amène sur la planète rouge, où Germain a abandonné famille, travail et amis pour prendre possession d'un bout de terrain Martien (gagné à la loterie !) dans le but de le cultiver et de s'enrichir. A travers les lettres qu'il envoie à sa famille, on suit les aventures martiennes de Germain, de l'espoir à la désillusion. Une revisite de la conquête de l'Ouest aussi plaisante que surprenante dans sa conclusion.



Le quatrième texte intitulé Le Sisyphe cosmique nous amène sur Mercure pour l'extraction de la dernière chance. La Cavorite se faisant de plus en plus rare, celle se trouvant le plus loin, le plus inaccessible devient l'Eldorado. Un court texte balançant entre espoir et désillusion.



A la poursuite de l'Anticavorium conclut admirablement la cycle des Temps Ultramodernes. Alors qu'un astéroïde menace la Terre, une expédition spatiale de la dernière chance est lancée. Tension, grand spectacle et Sense of Wonder pour clore définitivement la série. Le tout sur une note d'espoir emplie de mélancolie.



Avec La Croisière Bleue, Laurent Genefort nous emmène dans un monde uchronique mais parle surtout de nos sociétés d'aujourd'hui et de leurs dérives. Chaque point traité dans le livre aura son écho dans notre réalité, le plus parlant étant la disparition de la Cavorite qui n'est pas sans rappeler l'épuisement de nos ressources naturelles. Mais l'auteur y aborde de nombreux autres thèmes comme la politique, l'économie et les rapports humains...



Ce nouveau livre de Laurent Genefort nous montre encore une fois, s'il en était besoin, qu'il est l'un des maitres incontestés de l'Imaginaire francophone et qu'il n'a rien à envier aux écrivains anglophones. Roi incontesté du Worldbulding, il lui suffit de quelques lignes, quelques pages pour nous emmener loin dans l'espace et/ou dans le temps. Son imagination sans borne, doublée d'une rigueur scientifique lui permet de rester crédible techniquement et scientifiquement mais aussi politiquement ou économiquement. Bref, c'est toujours un régal de le lire...




Lien : https://les-lectures-du-maki..
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La Croisière bleue

Après avoir adoré la découverte de l’univers des Temps Ultramodernes il y a 2 ans, impossible pour moi de résister à un petit rappel ! Et avec sa couverture gigantesque qui nous fait nous sentir tout petit, Didier Graffet, a parfaitement jouer le jeu, nous replonger dans ce steampunk d’influence vernienne à l’époque d’une pseudo Exposition universelle à laquelle on semble participer à chaque page.



Entre temps, je suis allée me frotter à la plume de Laurent Genefort sur son vaste univers, plus sérieux, d’Omale, et je peux affirmer désormais que le monsieur a vraiment de l’imagination et est aussi bien à l’aise sur les formats longs que courts, les space opera que les uchronies, et même plus encore ! Il sait m’embarquer dans ces univers et ses aventures invraisemblables, c’est pourquoi je n’avais aucun doute d’aimer.



Pourtant, j’ai eu la surprise en ouvrant le volume de découvrir un recueil de nouvelles, car oui, je ne voulais rien savoir avant d’avoir le volume entre les mains. Ce fut donc un bonheur de replonger sous forme de petits bonbons à savourer tranquillement, dans cet univers protéiforme, avec des textes de longueurs variables, d’ambiances différentes, voire de natures différentes, montrant la richesse de l’imagination débridée de l’auteur dans ce nouvel univers avec lequel il se plaît à jouer et qu’il pourrait décliner à l’infini.



La croisière bleue est ainsi un ensemble de cinq nouvelles entrecoupées de brefs articles de journaux sur la Cavorite sous forme d’anecdotes et se concluant sur l’essai scientifique fictif de l’auteur sur l’élément à la base de son oeuvre ici présente : la cavorite. Excellent ! Si on aime comme moi les lectures concepts, les univers foisonnants et les fix-up, il est dur de résister à la vivacité de partie de ping pong de celui-ci. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur se fond dans chacun de ces bouts de son univers, que ce soit lors de brèves incursions avec ses petites dépêches autour de la cavorite et ses effets sur nous, ou bien lors de textes plus longs avec ces nouvelles toutes très différentes mais ô combien jouissives et piquantes. Il y a du Verne et du Dickens dans certaines (Le facteur Pégase), du Agatha Christie dans d’autres (La croisière bleue), un petit côté plus moderne et survivaliste dans d’autres rappelant Kim Stanley Robinson (Cinquante hectares sur Mars), voire le sentiment d’être dans un film catastrophe uchronique prenant place au XIXe-XXe (A la poursuite de l’anticavorium). J’ai aussi souvent eu des visuels venant de Les chimères de Vénus, cette BD écrite et dessinée par Ayrole et Jung prenant place dans l’univers du Château des étoiles d’Alex Alice. On sent que les auteurs ont sûrement dû avoir, tous, les mêmes sources d’inspiration.



Laurent Genefort nous montre en tout cas qu’il n’en a pas fini avec ses Temps ultramodernes et qu’il a encore bien des choses à raconter, que ce soit sur la genèse de l’exploitation de la cavorite, son déclin, et la manière dont on pense la remplacer, la compenser. Il montre avec passion notre fascination pour les étoiles et les corps, / objets célestes qu’on y trouve, mais aussi notre tragique obsession pour la colonisation et l’exploitation de tout ce qu’on peut trouver et veut s’approprier. Peu importe les évolutions, notre société reste la même et les crimes d’autrefois sont ceux d’aujourd’hui, même avec des lieux et technologies nouvelles, ainsi que notre propension à vouloir s’asseoir sur les plus faibles. En plus de ce côté désenchanté, j’ai cependant vraiment aimé voir l’histoire se délocaliser à plusieurs reprise et l’univers s’élargir. Il y a un vrai confort à être dans quelque chose de connu juste un brin modifié par l’apport de la cavorite (comme dans Le facteur Pégase ou La croisière bleue), mais c’est quand même bien plus dépaysant d’embarquer pour Mars, Mercure et Venus et y voir ce qui s’y fait avec ces recherches de nouvelles matières premières, ces paysages hostiles, cela offre un tout autre challenge. Même si challenge il y a aussi chez l’auteur quand il n’hésite pas à menacer directement notre planète avec une astéroïde folle.



On ne vogue donc pas tranquillement sur La croisière bleue. Laurent Genefort lâche encore la bride à sa folle imagination pour nous conter à l’aide de petits coups d’oeil dans la lorgnette les tressaillements d’une Terre uchronique à qui la cavorite n’a pas apporté la paix escomptée. De nouvelles histoires pour comprendre toute la richesse de ce monde invoqué et les questionnements à se poser sur les gains ou non de cette nouvelle ressource épuisable pour nous. Une vraie oeuvre qui fait à la fois office de divertissement « pop corn » et de réflexion philosophique bien cachée. Si l’auteur a encore dans le futur des envies de revenez-y, il me trouvera parmi ces lecteurs !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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La Croisière bleue

Jusque-là, il faut bien le dire, je n’ai jamais été déçu par un roman ou une nouvelle de Laurent Genefort. Et après avoir lu Les temps ultramodernes, j’espérai une suite. Elle se présenta sous la forme d’un Abrégé de cavorologie que l’éditeur distribue gratuitement au format epub. Et j’avais poussé le vice jusqu’à m’en faire une édition papier. Si si ! Alors, quand La croisière bleue fut annoncé, je ne pouvais que piaffer d’impatience.



Je l’ai commandé sans savoir ce qu’il y aurait dedans. J’ai donc été, mais agréablement, surpris de découvrir un recueil de nouvelles. Cinq nouvelles entre lesquelles sont intercalés des articles de presse factices permettant ainsi à l’auteur de compléter l’univers des Temps Ultramodernes sans créer un nombre incalculable de micro-nouvelles qui n’auraient peut-être pas grand intérêt. Ce format permet au contraire de développer des points de détail sur la cavorite et ses conséquence sur l’humanité tout en gardant un certain dynamismes. On ne raconte par de la même façon en un article de deux pages ou une nouvelle d’une vingtaine. Et ici, c’est une solution qui me convient.



Je voudrais vous en dire plus, et sans dévoiler quoique ce soit, mais ce n’est pas facile. Je dirais simplement complètent très bien le roman. Et si elles peuvent être lues indépendamment, je le déconseillerais. Il vous manquerait un certain nombre d’informations utiles à la compréhension du contexte.



Une mise en garde, mais sans dévoiler quoique ce soit — quoique ! Déjà, le fait d’en parler... :-) — la fin de la poursuite de l’Anticavorium risque d’en surprendre plus d’un.



En bref : À lire ! Comme d’habitude. C’est du Laurent Genefort... mais attention, c’est de la SF ;-)
Lien : https://livres.gloubik.info/..
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La Croisière bleue

C’est avec grand plaisir que j’ai replongé dans l’univers des Temps Ultramodernes, une uchronie des années 1910 – 1930, où la cavorite — métal annulant la gravité — permet de construire des engins volants et même de se rendre sur Mars.



Ce livre est un recueil de nouvelles entrecoupées de nombreux articles de presse, qui relatent des faits divers liés à la cavorite avec une ironie mordante, et se conclut par le traité de cavorite déjà publié en numérique.



Les nouvelles sont toutes très différentes les unes des autres. L’auteur débute par Le Facteur Pégase dont j’ai particulièrement apprécié la tendresse de l’ambiance. L’histoire évoque le Palais du Facteur Cheval existant réellement, avec son protagoniste rêveur et obstiné qui construit son temple sur des années, alors que sa fille grandit à ses côtés. Un ton doux et un joli moment d’humanité.



Ensuite, passons à la Croisière bleue qui a donné son titre au recueil. Changement de décor et d’ambiance : une enquête débute à la manière d’Agatha Christie, sur un paquebot volant entre la France et la Russie. Ce petit monde s’avère être un nid d’espions : un lord britannique a été assassiné et deux agents secrets français recherchent le coupable. Très vite, on navigue dans les milieux des réseaux d’espionnage européens, on suspecte un complot, on se cache pour découvrir des secrets. Les alliances de circonstances n’empêchent pas le soupçon mutuel, dans un univers où la cavorite guide les politiques des grandes puissances. La conclusion inattendue de ce périple, spectaculaire, m’a bien amusée.



Après cela, passons à Cinquante hectares sur Mars où nous retournons sur la planète rouge, que nous avons bien connue dans les Temps Ultramodernes. Germain a gagné un lopin de terre, à la manière des colons américains du XIXe siècle. Il n’y trouve pas les sols facilement exploitables qu’on lui a fait miroiter. Ne s’avouant pas vaincu, il part à la recherche de l’origine de l’eau qui envahit les propriétés. Un voyage propice à l’exploration de la faune et de la flore de Mars, comme dans les romans de SF des années 50 : évasion garantie. Cette inspiration continue avec la découverte de Germain sur l’origine des inondations, et je ne vous en dis pas plus. Un pulp modernisé qui inaugure un changement de ton dans le recueil.



Un intermède avec Le Sisyphe cosmique sur Mercure : une équipe tente d’extraire de la cavorite, dont cette planète regorge. Nouvelle courte et marquante, jolie et triste, à la métaphore poétique. Et potentiellement, un bouleversement dans cet univers ?…



Enfin, À la poursuite de l’anticavorium, où nous retrouvons Marthe que nous avons bien connue dans Les Temps Ultramodernes. Cette fois-ci, un astéroïde d’anticavorium (qui serait l’inverse de la cavorite et éminemment dangereux) menace de détruire la Terre. Une expédition spatiale est lancée pour détourner l’astre. Ça vous rappelle des films à grand spectacle ? Bien vu ! La tension est présente tout du long de la nouvelle, avec son lot de rebondissements et son enjeu extrême comme tout blockbuster digne de ce nom : la survie de la Terre !



Le recueil se clôt par le Traité de la cavorite, que je n’avais pas lu à l’époque de son édition en numérique : ne vous arrêtez pas à son titre aride, car il est plaisant à lire. L’auteur s’est visiblement amusé à imaginer toutes les implications de sa cavorite, de sa découverte, sa chimie, son extraction, sa filière industrielle, aux conséquences politiques, artistiques ou historiques.



La Croisière bleue s’avère un excellent complément pour ceux qui ont aimé Les Temps Ultramodernes : elle offre un approfondissement de l’univers, mais aussi des histoires aux tonalités diverses et toutes réussies.


Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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La Croisière bleue

L’univers des “Temps ultramodernes” méritait vraiment de se voir prolongé(*). Pour moi, l’annonce d’une suite, ou plutôt d’une exploration des concepts évoqués en toile de fond de ce roman, figurait donc au nombre des bonnes nouvelles de la fin de l’année dernière ! Recueil de plusieurs textes, dont deux longues nouvelles, trois plus courtes et d’autres textes “surprises”, la “Croisière Bleue” étend en effet cet univers uchronique riche et étonnant ! Ces textes, se concentrant subtilement autour d’une période et d’événements bien précis, se révéleront narrer au final pourtant une seule et même histoire.

Je le recommanderai donc, sans réserve, aux gens qui ont aimé “Les Temps ultramodernes” et à ceux qui aiment lire pour réfléchir autant que s’évader. Laurent Genefort, avec cette “Croisière Bleue”, nous offre un miroir dans lequel contempler un reflet déformé de notre monde : ce que j’y ai vu m’a enchanté, mais m’a aussi rappelé la fragilité de l’humanité. Et c’est sur elle que j’ai versé quelques larmes en finissant ce livre.
Lien : https://jackbarronreads.com/..
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