Désolé par avance, je vais être ronchon. Dans l’absolu, le livre n’est pas mauvais. La preuve : il obtient une note au-dessus de la moyenne. Par contre, il y a des choses inacceptables au niveau de la traduction et de la maison d’édition.



Je rentre directement dans le vif du sujet de ma déception : la traduction. Je pense que le livre a vraiment été traduit à la dernière minute, dans le rush, ou les yeux fermés. Il y a des erreurs de syntaxe, et d’accords absolument inadmissibles quand tu payes un livre 20€ (pour un broché). C’est juste du foutage de gueule, comme la carte pas du tout à jour des nouveautés géographiques de ce tome 2. Je cherche encore ce fameux lac dont l'autrice nous parle pendant plusieurs chapitres.




Ça a littéralement gâché ma lecture. J’ai eu énormément de mal à me mettre dedans, limite à me forcer à lire. Fort heureusement, l’histoire m’intéressait et m’intéresse toujours donc je me suis raccrochée à mes questions en suspens pour espérer trouver des réponses dans le récit. À l’instar du premier tome, je ne suis pas pleinement convaincue par l’univers que je trouve par moment bâclé. Soit, il a été trop travaillé et l’autrice initiale ne sait pas comment incorporer tous les éléments pour que ce soit clair pour le lecteur, soit au contraire elle a juste créé des espèces, des architectures, etc, pour se dire qu’elle a créé un univers, soit la faute en est encore à la traduction. Quoi qu’il en soit, il y a des passages entiers où je ne comprenais rien parce qu’on nous sort des termes jamais vus auparavant, sans aucune explication. Je veux bien que la fantasy fasse appel à l’imagination, mais là, c’est juste être lâché au milieu de l’inconnu, sans savoir quoi imaginer.



Côté plus positif : j’ai beaucoup aimé la fragilité de Déka, qui permet d’aborder la question du deuil. Ça la rend plus humaine, moins « héroïne indestructible » que l’on retrouvait dans le tome 1. La bataille se poursuit, la distance entre les hommes et les femmes se creusent encore plus, mais les femmes ont de plus en plus de doutes vis-à-vis des Dorées ! Ça promet encore beaucoup de spectacle et de rebondissements, avec je l'espère, un dénouement quant à la véritable identité de Déka.



Malgré la grosse déception, ça ne m’a pas empêché d’apprécier la globalité du récit, et d’attendre le troisième tome pour avoir la réponse à toutes mes questions.

J’ai commencé cette nouvelle trilogie que je n’ai pas beaucoup vu passé sur les réseaux.

On est ici avant tout sur une histoire de sororité, de famille qu’on se crée, d’amitié et de féminisme.

Dans l’ensemble j’ai bien aimé cette lecture avec des inspirations Black Panther mais j’ai trouvé l’intrigue un peu longue et je n’ai pas été très surprise des révélations.

J’attend de voir ce que nous réserve le second tome

Ce second tome a plutôt été une bonne lecture !



On débute ce tome avec la certitude de pouvoir lutter pour un monde plus juste, où les femmes ne seront plus persécutées, où les alakis seront reconnues pour ce qu'elles sont et non plus pour d'horribles démones, bref un début prometteur et plein d'espoir !



Mais très vite, on comprend que le chemin pour y parvenir est semé d'embûches : les croyances profondément ancrées, de nouvelles révélations,...



Déka est loin de réaliser le chemin qui l'attend. C'est réellement ce que j'ai beaucoup aimé dans l'histoire. Cette construction progressive du récit qui nous emporte, cette colère et ce fanatisme religieux empêchent les gens de vivre ensemble.



Le seul bémol que j'apporterai est la relation entre les personnages. Si l'intrigue et l'enchaînement des scènes sont prenantes, je n'ai pas ressenti beaucoup d'attachement envers les personnages. Je trouve qu'on ne ressent pas vraiment leurs émotions, leurs sentiments ne sont pas développés, leurs traits de caractère sont à peine effleurés... C'est bien dommage. Ils suivent tous aveuglément Déka sans jamais rien remettre en question, et s'ils le font, c'est remis à plus tard sans jamais revenir sur le tapis... Dommage !

Ma première lecture fantasy de l’année, et j’en attendais beaucoup. Je suis heureuse d'avoir pu découvrir cette pépite grâce à une recommandation. La vibe Dora Milaje de Black Panther, l'indépendance et la bravoure de Mulan, le côté féministe de ces femmes guerrières qui refusent d’être insultées par les hommes est ultra prenant.

En suivant l’aventure des alakis, descendantes des Dorées, il y a une partie de nous, femmes, qui souffre avec elles. Même si c’est modelé dans un univers fantasy, il y a tellement de métaphores et de liens que l’on peut faire avec notre quotidien que ça prend aux tripes. La sororité, l'entraide, la confiance entre femmes, la tolérance des ourounis (leurs partenaires), tout est poignant.



J’avoue, je suis assez difficile en matière de fantasy… J’adore ça, mais j’ai un cerveau qui peine à se projeter dans les univers de toutes pièces, il faut que le worldbuilding soit incroyable sans me paumer. J’ai d’ailleurs quelques déceptions de ce côté-là, ce qui me fait mettre un 4/5 plutôt qu’un 5/5.

Premièrement, je ne sais pas s’il s’agit de la traduction française, mais je n’ai pas été emballée par la plume. J’ai du mal avec le « je » et encore plus en fantasy, je trouve que par moment, ça manquait de punch. Ensuite, j’ai trouvé que l’autrice aurait pu nous donner un peu plus de description sur l’univers, les créatures. Il y a des choses qui restent floues. Même les scènes intenses me semblaient parfois écourtées. Disons que je restais souvent sur ma faim.



Enfin, ce qui m’a peut-être le plus dérangé (outre la mauvaise correction de la maison d'édition qui a laissé plein de coquilles bien visibles au début quand on n’est pas encore à fond), c’est que tout se passe un peu trop vite. Deka et son partenaire Keita ne s’aiment pas, et puis dix pages plus tard, une amitié naît de nulle part. Idem, Deka ne connaît jamais l’échec. À chaque fois qu’elle doit développer son pouvoir, elle y arrive du premier coup. À chaque nouveau raid, elle réussit à tout faire, même si parfois c'est in extremis ou que quelque chose d'autre vient la sauver. La révélation finale quant à sa nature explique peut-être cela, mais quand bien même, personnellement ça me dérange. Il n'y a jamais vraiment de batailles déchirantes dans la blessure de compagnons, dans un choix cornélien, etc, ça reste assez lisse. Il n'y a en réalité que deux scènes où les personnages sont réellement en danger et où ça tourne au vinaigre. Ça enlève quelque chose d’important à ce genre d’univers : les galères, les chutes, les échecs, les morts et les rebondissements derrière.



Quoi qu'il en soit, cela reste une très bonne lecture. J’irais certainement acheté le Tome 2 même si la fin du Tome 1 aurait eu le mérite de terminer sur un cliffhanger pour me pousser à courir en librairie…

Qui est d'ailleurs un autre point négatif à mon sens. Lorsque l'on écrit une saga en plusieurs tomes, je trouve que c'est très important de tenir le lecteur en haleine jusqu'à la fin, pour qu'il ferme le tome 1 et prie pour trouver le tome 2 dans la première librairie venue. Or, il n'y a pas de ça. Ça finit bien, seulement avec une promesse de revanche de la part des perdants. Un peu décevant...

J'ai beaucoup aimé ma lecture. On nous raconte l'histoire de Déka, une sang doré pas tout à fait comme les autres. Les sang dorés sont détestées des humains ainsi Déka fuit son village et rencontre Mains Blanches et à partir de là, tout va changer...



J'ai adoré le world building de cette histoire de part la culture décrite dans ce livre que je connais peu et les mystères qui entourent Déka ou encore Mains Blanches... Namina Forna a créé des plots twist plutôt intéressants même si je m'y attendais pour la plupart j'ai tout de même versé ma petite larme. Par ailleurs, j'ai été touché par la relation entre Britta et Déka ou bien celle entre Keita et Déka pis Ixa, un amour 🥰.

En conclusion, ce livre est plutôt orienté young adult j'ai tout de même aimé ma lecture et je serais absolument ravie de lire la suite de cette saga...