"Les Grands Espérances" en podcast, à découvrir sur France Culture, permet de passer en agréable moment. Ce livre plein de rebondissements nous emmène dans cette Angleterre que Charles Dickens décrit si bien. Les personnages sont attachants et bien joués, puisqu'il s'agit d'une lecture à plusieurs voix. L'histoire ne paraît pas toujours crédible mais elle permet de passer un bon moment.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-les-grandes-esperances-de-charles-dickens
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Quand on pense à Dickens , c’est David Copperfield et Oliver Twist qui viennent d’abord à l’esprit et l’auteur incarne les grands récits romanesques du XIX ème et l’enfance malheureuse : "Les grandes espérances" s’inscrit pleinement dans ce cadre et Pip, le personnage central et narrateur du roman mérite amplement sa place aux côtés des deux premiers. La trame romanesque est exceptionnellement puissante et dense, centrée sur une rencontre nocturne de l’orphelin avec un bagnard en fuite, dans un cimetière, dont les effets inouïs vont se déployer dans l’enchevêtrement des destins individuels des principaux protagonistes. On mesure la distance qui nous sépare aujourd'hui du monde de Dickens pas seulement par les conditions de vie d’alors, mais encore plus dans les mentalités et les usages. Et il n’est pas certain que ce soit à notre avantage. Le rapport au travail, à l’argent, à la position sociale, à la justice et à sa rigueur, bien entendu sont d’une dureté rigide qui heurtent nos sensibilités fragiles ; mais d’un autre côté, on découvre chez les plus humbles une noblesse qui en impose par sa grandeur.
Incontestablement, à mes yeux, un grand roman.
Un petit bémol pour la préface sans doute très savante mais trop empreinte de "psychanalysme " pédant à mon goût.
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Livre audio, je n’avais jamais « lu » DICKENS et j’ai adoré. Le style est impeccable, le thème de l’histoire est assez typique du 19ème, le héros recherche à évoluer socialement et il ne sera pas déçu du voyage.
L’auteur distille ici et là de l’humour, le roman est aussi parfois satirique. Dickens raconte des vérités désagréables à entendre en dressant le portrait de ces personnages vraiment bien travaillés.
Jaggers est l’un de mes préférés, il ne donne pas son avis, dit-il, mais ne manque jamais de dire ce qu’il en pense, sans se mouiller.
Livre lu par Jacques GAMBLIN dont la voix se prête bien à la narration.
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