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Le Livre de l'intranquillité

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Fernando Pessoa (2),


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Le livre de l'intranquillité

INCROYABLE !

Je le répète : INCROYABLE !



Tout d'abord, l'histoire de cet auteur qui n'a jamais vraiment été auteur puisqu'il n'a jamais publié par lui-même de livre est captivante, donc je vous invite à vous renseigner un peu sur Pessoa. Vous apprécierez davantage la lecture de ce recueil de poésies.



De plus, que ce soit sur le fond ou la forme, c'est tout simplement un sans faute. On ne s'en lasse pas et on se retrouve souvent à relire certains passages plusieurs fois tellement c'est poignant.



Je ne suis pas une adepte de poésie, mais pour le coup, je suis plus que surprise.
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Le livre de l'intranquillité

Ce livre est un chef-d'oeuvre. Ce n'est ni un roman, ni un livre de poésies... Mais qu'est-il en fin de compte? Les rêveries d'un poète désabusé et mélancolique qui, au fil des pages, nous offrent des moments de pure beauté littéraire. Lumineux et sombre à la fois. Magique. Essentiel.
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Le livre de l'intranquillité

Fernando Pessoa avait écrit, une bonne partie de sa vie, sur des feuilles volantes ses pensées et réflexions intimes et profondes sur le monde et l'art. Son éditeur a compilé ces écrits dans ce receuil, publié des décennies après la mort du poète qui écrivait sous plusieurs pseudonymes...



Quelle belle surprise que ce Livre de l'intranquillité, retraduit récemment en français par Livre(s) de l'inquiétude (Pessoa doit se retourner dans sa tombe à cause de la supression de son néologisme, pourtant très à propos...) ! Autant Ulysse de Joyce, auquel on le rattache souvent vu que les deux attribuent un rôle majeur à leurs capitales respectives, était une torture à lire malgré un semblant d'histoire, autant l'ouvrage de Pessoa qui n'a aucune trame se révèle une lecture belle et puissante, aux réflexions surtout très actuelles, sombres et pertinentes sur entre autres l'individualité face à la société et la solitude qu'elle provoque chez certains. L'écriture en plus est magnifique, on sent la qualité de poète de Pessoa qui ressort dans sa prose.

En tant qu'hypersensible qui a du mal à comprendre comment le reste des gens arrive à vivre et fonctionner avec les autres, y compris dans tous ces moules qui se juxtaposent à n'en plus finir, cet ouvrage m'a parlé, avec toutes ces observations sincères et véritables personnellement vécues. Impossible d'ailleurs d'en tirer des citations, j'en aurais recopié le quart.

Certes, on ne peut pas être d'accord avec tout ce qu'il pense, et la deuxième partie n'a pas autant de charme que la première. Mais on peut se laisser bercer par la poésie du texte qui retranscrit la douleur intérieure ressentie par l'auteur, dépressif. L'ambiance de lecture est singulière dès qu'on se plonge dedans. Nous aussi on se laisse porter à la manière de Pessoa, qui s'interroge sur les rêves et la réalité.

C'est un livre riche qu'il serait dommage de manquer, même s'il donne l'impression que tout le monde ne sera pas fan, probablement pour des questions de... perception.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Le livre de l'intranquillité

Critique de l'intranquillité (autocritique sans événement)

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* L'éditeur de cette critique précise qu'il publie en l'état le contenu d'un petit carnet noir trouvé sur la table d'un bar. Oublié ? Laissé ? Il a choisi de publier ces notes sans correction, avec leurs imperfections et telles qu'elles sont sorties de l'imagination, certainement fertile, de son auteure.*

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C.I. 19 mars 2024, 16h05

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C'est assise paisiblement à la terrasse ensoleillée d'un café, situé en face d'une librairie institutionnelle de ma ville, que je referme ce livre magistral de l'intranquillité. Quelle fluidité dans le le texte et les idées, quels propos passionnants, quelle plume éblouissante ! Dévoré d'une traite tellement il parlait à mon âme, les meilleurs moments m'ont été ceux de la relecture, chaque matin avant de poursuivre où je m'étais arrêtée, des passages que j'avais coché la veille.

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Si j'étais une femme d'action, je me redresserais, prendrais ce livre et mon ordinateur à bras le corps et rédigerais activement une critique structurée résumant la pensée de cet auteur pluriel, le plus fascinant qu'il m'a été donné de lire jusqu'à présent.

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Mais je ne suis qu'une Rêveuse. Une Penseuse, rectifierait mon praticien en Shiatsu qui s'occupe à panser les maux de mon âme en manipulant ceux de mon corps (et inversement), m'incitant à la Contemplation. Alors en refermant ce livre, je demeure un instant les jambes croisées nonchalamment devant mon reste de café froid, adossée à ma chaise en paille confortable. La tête inclinée vers la lumière, j'aspire la chaleur bienveillante que me procure le roi des astres en cette fin d'après-midi printanière, et je ne fais que penser encore à ce que je viens de lire, je rêvasse avec tendresse à ma propre vie intérieure, ma propre façon de fuir ce que je perçois parfois comme des agressions extérieures et qui me permet de comprendre ce mode d'être, bien que poussé à l'extrême, de l'auteur.

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« Comme la pensée, lorsqu'elle héberge l'émotion, devient plus exigeante qu'elle, ce régime de la conscience, où j'ai opté de vivre ce que je ressentais, a rendu ma manière de sentir plus quotidienne, plus titillante et plus épidermique. »

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J'ai erré tout mon saoul et en ivresse totale parmi les diverses voix publiques de Fernando Pessoa, durant ces 570 pages de pensées égrenées, « Alcool de mots superbes, de longues phrases se déroulant par vagues dont la respiration se soulève à leur rythme, et qui se défont en souriant dans l'ironie de leurs serpents d'écume, dans la triste magnificence de leurs pénombres. »

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Il y a la poésie des mots bien sûr, et la réflexion qu'ils peuvent susciter ; la beauté intrinsèque des phrases que cet esthète fomente à coup de métaphores joliment filées, tissées de ses paroles d'or et de ses rêves ; de ses silences angoissés, aussi. Mais je sais que nous sommes nombreux à y avoir trouvé plus que cela, une vraie résonance en nous et donc une certaine justesse. Les lecteurs que nous sommes seraient-ils tous plus ou moins enclins à l'empathie et surtout à la rêverie ? Il me semble que oui si l'on raisonne avec Pessoa, puisque nous choisissons la littérature comme passion et que « La littérature est encore la manière la plus agréable d'oublier la vie ». Et, à part la mort, quel autre meilleur moyen d'oublier la vie que de rêver ?

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C'est donc complètement désinhibée que je me suis accordée, entre deux plages de lecture, le temps pour mes propres rêves et rêveries ; le temps de faire vivre, en moi, mes propres personnalités multiples mais aussi mes personnages secondaires, ces amis si chers à Pessoa, ceux qui rapprochent encore, je le pense, nos vies intérieures de la littérature et dont il dira : « j'aligne maintenant dans mon imagination, tout à mon aise, comme on se chauffe en hiver au coin de la cheminée, des créatures qui habitent, de façon constante et parfaitement vivante, ma vie intérieure. »

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Il sera l'une des miennes désormais, cet auteur portugais qui, même pour écrire, dédoublait ses identités pour mieux les penser et s'inventera mille pseudos qu'il nommera « hétéronymes ».

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En réalité, et en écrivant ce qui suit je m'approprie encore une phrase de l'auteur tirée de ce livre : « j'ai senti une allusion directe à mon âme » à chaque page de lecture que je m'offrais. C'est pourquoi j'ai si bien compris l'auteur, me suis sentie proche de lui. En le pensant il m'a pansé, lui aussi. J'ai davantage dialogué avec lui au cours de cette lecture, que dis-je, au cours de cette rêverie - car je l'ai sûrement rêvé n'est-ce pas, personne ne peut réellement décrire aussi bien l'art de rêver et de vivre emprisonné dans sa tête ? -, qu'avec la plupart des gens réels que je croise chaque jour et qui constituent le décorum de la vie active.

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Note à moi-même : Terminer rapidement de lire le Vagabond des étoiles de Jack London qui, lui aussi, s'évade par la pensée…

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C.I 19 mars 2024 16h32

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Las ! Ma rêverie a été interrompue. J'ai perdu le fil.

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On n'est jamais tranquille. Dire que la vie est un long fleuve tranquille est une absurdité. On est sans cesse dérangé. le changement est inhérent à la vie, qui est donc par nature intranquille. Il faut sans cesse s'adapter, naviguer sur les eaux superficielles mais intranquilles de la réalité et jongler avec celles, plus troubles et plus profondes, de notre vie intérieure insondable mais non moins agitée.

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Aussi tandis que je m'élevais tranquillement vers la pensée de Pessoa, un collègue de travail arrive et m'annonce en soufflant « qu'ils vont le tuer ». Je m'ébroue, prends mon élan et m'élance sur le devant de ma chaise pour m'exclamer machinalement, comme le veut la bienséance même envers l'importun qui vient briser nos rêves-pansements : « mais comment donc, qui oserait vouloir ta mort cher collègue si mesuré dans sa pensée et dans son expression ? », pour m'entendre répondre que trois clients (entendez-vous bien : 3 !) ont osé l'appeler aujourd'hui ! Fort heureusement, rassurez-vous, on leur a dit de rappeler demain - il faut bien profiter de la vie, courir retrouver ses amis et cancaner pendant des heures sur les absents, à qui nous sourirons tout à l'heure, boire et fumer, crier bien fort surtout, pour se faire entendre et se montrer ! Bref, agir, faire quelque chose pour Habiter sa vie et découvrir, inévitablement partiellement je le crains, le monde autour avant que tout ne s'écroule…

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Je me radosse à ma chaise, tranquillisée, conservant un semblant de présence dans la conversation en affichant un air de circonstance, tout en m'évadant mentalement et presque métaphysiquement de cet enfer de viduité. Quel sens donner à cette vie-là, que j'ai parfois du mal à comprendre, alors que je donne aux rêveries qui m'habitent - entièrement, elles -, le sens que je désire ?

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« Substituer l'Intelligence à l'énergie, rompre le lien entre la volonté et l'émotion, en ôtant tout intérêt aux actes de la vie matérielle - voilà ce qui, une fois obtenu, vaut mieux que la vie même, car il est bien difficile de la posséder entièrement, et si triste de ne la posséder que partiellement. »

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Enfin je suis de nouveau seule et c'est ce qui compte ; l'ennui que me procure la présence de la plupart des gens est insondable et non-maîtrisable.

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C.I. 19 mars 2024, 17h20

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Sentir une bise légère sur son front et s'éveiller au monde de nouveau. S'apercevoir qu'en fixant depuis une demi-heure cette librairie d'en face, qui a en son temps organisé de nombreux salons littéraires renommés, on a sans doute convié également les nombreux êtres imaginaires qui la peuplent, l'ont peuplée et la peupleront potentiellement. Ces gentils fantômes de mes lectures passées, présentes et futures se sont mêlés aux miens intérieurs, à mes amis spirituels, mes doubles, mes multiples, mes hétéronymes à moi.



La fille qui écrit cette critique de l'intranquillité, que dis-je cette ode à l'intranquillité, est-elle la libraire qui se reflète au loin dans sa propre vitrine, qu'elle cultive chaque jour pour son plaisir et celui des lecteurs potentiels ? A moins qu'il ne s'agisse de la tenancière du bistrot durant sa pause, à l'heure creuse de l'après-midi précédent le rush de l'apéro… Ou encore de cette professeure d'équitation de retour de sa balade dans la forêt d'à côté, ses chevaux patientant sagement dans le van ; ou cette juriste, funambule, qui se balance de la chanson tant qu'elle a l'air, danseuse océanique, sirène, en équilibre sur la vague de son âme déferlant dans sa conscience, pleine de ses plaisirs solitaires, et de ses contradictions douloureuses.

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« Les soins extrêmes que l'on peut prodiguer à son imaginaire sont entravés par ceux que l'on accorde à l'existence. On ne règne qu'à l'écart du vulgaire.

A vrai dire, je me contenterais facilement de cette théorie si je pouvais me convaincre qu'elle n'est pas ce qu'elle est réellement, c'est à dire un vacarme confus que je fais aux oreilles de mon intelligence, pour l'empêcher de comprendre qu'en somme, il n'y a là rien d'autre que ma timidité, et mon incompétence à vivre. »

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« Je relis lentement, morceau par morceau, tout ce que j'ai écrit. Et je trouve que cela est nul, et que j'aurais mieux fait de ne jamais l'écrire. »

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Mais il se fait tard et la vie me souffle de remballer mes pensées et réfréner mes rêveries le temps d'un soir. Car ce soir, sur une autre terrasse, celle d'un bar à tapas bordée de lampions, visant probablement à faire oublier qu'elle se situe, à l'abri de sa haie, sur le boulevard qui corsète ma ville, j'ai rencard : avec mon neveu d'à peine un an qui vient de loin voir sa tatie, rire et jouer avec elle. Un neveu bien réel et plein de mordant qui, avec ses premières dents parsemées, offre son beau sourire édenté à la vie, celle-ci lui souriant sincèrement en retour.

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Alors ce soir je vais vivre, babiller, gagatiser. Je vais réconcilier ces deux, que dis-je : ces mille, parties de moi et je vais aimer vraiment, follement, consciemment mais pourtant pleinement, tous les vrais gens qui m'entourent et nos moments de bonheur insouciant. Je n'habite pas Lisbonne mais ma ville a sa rivière, ses propres lumières qui la nimbent, la nuit, d'une aura fantastique et son nom écrit en capitales sur le panneau qui en garde le seuil, protecteur. Aussi je salue à présent mes alter ego, les amis de mes vies rêvées, leur dis à demain et m'en vais rejoindre l'amour de ma vie au bord de l'eau, dans la magnificence de cette nuit étoilée.

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Ce soir, je décide de m'habiter pleinement et exubérément (si ce mot n'existe pas, Pessoa approuverait certainement sa création), riche de savoir à ma portée ce refuge intérieur, ce cocon rassurant qui me permet d'aller de l'avant. Riche de savoir que je ne suis plus seule, désormais.

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Et je vais croquer ma vie. A pleines dents.

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"Parfois je songe, avec une volupté triste, que si un jour, dans un avenir auquel je n'appartiendrai plus, des louanges viennent prolonger la vie de ces pages, j'aurai enfin quelqu'un qui me "comprenne", une vraie famille où je puisse naître et être aimé. »

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Eh bien, c'est chose faite, Monsieur PESSOA, vous avez ici, sur Babelio et ailleurs, une famille de fans qui se plaisent à vous lire, vous relire, vous questionner...

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(@Bobby : sorry pour la concision)
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Le livre de l'intranquillité

Évidemment je savais que Pessoa est un des grands écrivains portugais mais assez curieusement c'est FB qui m'a donné envie de le lire car j'y ai rencontré beaucoup de citations de lui qui m'ont interloquée,ou plu et poussée à le découvrir. Je ne suis pas dupe de la valeur toute relative d'une phrase hors contexte, mais découvrir Pessoa par le biais de cet énorme pavé étrange qu'est " le livre de l'intranquillité" c'est de toute façon une aventure plutôt périlleuse.

Ce livre d'abord n'a pas été écrit comme tel par l'auteur. Il est le résultat d'une mise en pages par des personnes extérieures d'un tas de bouts de papier où il notait ses analyses et ressentis qu'il flanquait ensuite dans une grande malle,parfois avec des notes sur les notes,peut être en vue d'un volume futur ou que sais je.... Quant au contenu c'est une sorte de traité philosophique, et d'auto analyse de quelqu'un qui veut mettre en mots son système de réflexion, système de vie.je dirais bien qu'il veut l'expliquer mais si c'est le cas se le clarifier à lui même et pas dans un but de prosélytisme.

Pour résumer, il se dit duel,voire multiple et jamais la vie ne pourrait satisfaire tous ses sens et son intellect s'il n'echangeait pas le vécu pour le rêve.

Notion de rêve particulière qui découle d'une grande observation très aiguisée de ce et ceux qui l'entourent, observations qui lui font vivre une richesse de situations beaucoup moins triviales et quelconques que ce qu'il pourrait vivre,et surtout lui permettant de rester intègre.

À la première lecture ( et il n'y en aura pas d'autre tant que je ne me serai pas acheté ce livre,pour le moment emprunté à la médiathèque et il faut que je le rende) j'ai l'impression d'un désenchantement subi,après plus de 300 pages où Pessoa se félicite de son état d'esprit et sa doctrine,peu à peu il exprime son désenchantement,sa solitude n'est plus sublime,mais subie,pour autant il ne manifeste pas de désir de changement,il s'accroche à sa vision de l'existence alors qu au final il en souffre.

Cet ouvrage à mon sens est une pépite.

D'abord stylistique,car certaines phrases sont très poétiques.

Ensuite pour le système de pensées original et qui démontre un esprit très aiguisé et à l'affût.

À première vue ce système est solide bien qu'on puisse facilement le réfuter,il est logique et extraordinairement original. Il balaie tous les secteurs, travail,amour,arts, religion, politique.

Pourtant au fur et à mesure on s'aperçoit très vite de ses limites, à moins d'être ermite retiré du monde,ce que Pessoa n'était pas, puisqu' il travaillait et occasionnellement avait des contacts avec autrui.

C'est donc un système boiteux ou pas abouti.

Enfin je voudrais dire mon cher Fernando que parfois tu te la pètes un peu,et que d'une petite phrase assassine il t'arrive de comparer ton intelligence intègre à la bêtise du pecus vulgus,et ça ça me donne un peu envie de te mettre le nez dans tes contradictions .

Alors nettement pour moi le livre d'une vie,je parle de celle du lecteur, tant c'est riche,fourni,questionneur.

Nettement pour moi aussi une philosophie qui ne tient pas la route car elle s'auto détruit d'elle même si on tente de la suivre en restant dans le monde.

Enfin,à lire toute sa vie durant oui sauf pendant les périodes de déprime et de doute profond car ce système de pensées qui, pourtant met l'individu au centre de ses propres choix de vie,est franchement mortifère.

Je rappelle que Pessoa est mort d'alcoolisme avant ses 50 ans,son système n'est pas une philosophie du bonheur.

Mais j'ai savouré et je savourerai encore longtemps ce génie si proche de la folie...





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