L’ Idiot est le prince Muychkine qui a une dimension christique. Il y a une sorte de satire de la société russe. Une critique de la peine de mort. Le roman n’ est pas sophistiqué. Le style est sobre. La belle Anastasia joue avec les hommes et refusera d’ épouser Muychkine. Une influence de la Vie de Jésus d’ Ernest Renan. Le roman est un peu trop long. Muychkine voit le bien chez tout le monde même chez le gredin Rogojine.

Un roman dont l'histoire à d'interminables rebondissements retient le lecteur/lectrice à bout de souffle. De découverte en découverte on suit la candeur subtile du Prince - l'idiot épileptique - dans ses déambulations tant sociétales que sentimentales pour tout savoir sur l'âme humaine, ses joies, ses peurs, ses élans, ses coups bas, etc. Un beau et terrible roman. Faut-il encore en arriver au bout?

Du pur Dostoïevski avec son cortège d'esprit torturé.

Le prince Michkine plonge de plus en plus dans un monde intérieur et devient réellement "l'idiot " qu'il était dans son enfance.

Nastassia elle a confirmé sa folie de même que Rogogine.

Un roman sombre mais excellemment bien écrit !

Un excellent livre très russe dans l'analyse des personnages tout en torture psychologique, en questionnement.

Le prince Mychkine,épileptique revient à Petersburg après 5 ans.

Il se dit "idiot" mais il n'est que bonté et douceur. Il est en complet décalage avec son époque.

On cherche à l'abuser et à le tromper.

Un grand roman.

Une grande oeuvre. Nous suivons le Prince, figure d'une bonté sans limite, d'une empathie confondante dans la société Russe.

Quelle bonheur de retrouver les tribulations psychologiques, les discours reflets des courants de pensées en vigueur à cette époque en Russie. Cet aspect est particulièrement réussi je trouve dans ce livre de Dostoïevski, qui nous fait nous renseigner sur le libéralisme russe, le nihilisme russe, l'âme russe. Nous y sommes réellement portés.





Nous sommes pris à la gorge parfois par les situations oppressantes et injustes moralement vécues par le prince.



Une multitude de personnages et le nombre de pages rendent toutefois ce livre assez exigeant. Ainsi je suis passé de moments d'exaltation sur les talents de l'auteur mais j'ai aussi pu "décrocher" parfois de mon intérêt pour le libre (surtout livre 3). En effet je trouve le personnages christique du prince extrêmement intéressant mais sa bonté ingénu caractéristique peinent à nous capter sur 1000 pages à mon sens. Bien heureusement, ce trait de caractère est l'occasion de réflexions morales politiques et spirituelles qui rattrapent souvent ce manque de relief du personnage principal.



J'en garderai un souvenir puissant, et le conseille grandement auprès de moi.

Un livre empreint de l’atmosphère propre à l’univers de Dostoyevsky. Plus qu’un roman narrant des péripéties multiples et variées, l’auteur pose les bases d’une question de société, toujours actuelle, sérieuse : Que vaut la bonté, dans un monde vicieux et cruel ? À la fin de la journée, qui gagne, entre égoïsme et générosité ? Mychkine, erre dans cette société corrompue, sans jamais pouvoir s’y intégrer, son seul tort étant son infinie simplicité, bien que largement empreinte d’une bonté, qui lui causera multiples problèmes. Œuvre sous cotée de la littérature Dostoeïvskienne, à mon humble opinion

Ce roman m'a beaucoup plu.



Pour ajouter ma pierre à l'édifice, j'ajouterais aux nombreux commentaires déjà présents ici que la construction du roman sur la forme d'un long plan séquence interrompu à une seule reprise est formidable pour s'immerger dans le récit. Nous ne quittons pas la prince Michkine de son siège de train jusqu'à la scène de théâtre dramatique chez Anastasia Philippovna réunissant l'ensemble des personnages nouvellement rencontrés.



Cette sensation de virevolter d'actes en actes dans une sorte de tragicomédie romantique dynamise la lecture, et accentue encore le sel des rencontres, du comiques et de l'ironie des disputes enflammées.

Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines.



Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski), il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe, sans sou ni attache, mais avec un certificat de noblesse en poche.



Il se retrouve par hasard mêlé à un projet de mariage concernant Nastassia Filippovna …



Un classique que je suis heureuse d’avoir lu. J’y ai trouvé pas mal de longueurs, mais je pense que c’est vraiment une caractéristique de la plume de Dostoïevski car j’ai eu le même ressenti en lisant « Les Frères Karamazov », l’an dernier.



Je tiens à tirer mon chapeau à l’auteur ! Il y a plusieurs dizaines de personnages qui évoluent au coeur de ce roman, avec chacun des caractères bien distincts, très affirmés, voir complexes. Et j’avoue m’être plusieurs fois un peu perdue : tous ces personnages se mêlent et s’emmêlent, les intrigues sont multiples. Mais c’est cette multitude de rebondissements qui donne du rythme à ce roman, ce pavé. Je me suis assez facilement attachée au Prince, et j’avais hâte de savoir ce qui allait lui arriver.