Linnéa est retrouvée assassinée et mutilée dans la rue en Suède. Une coïncidence est remarquée, le corps présentent les mêmes blessures que l’enquête que mène la profileuse Émily Roy, , trachée sectionnée, yeux énucléés et un Y gravé sur le bras. Cette mutinerie ce retrouve aussi sur une série de meurtres d’enfants à Londres soit à des centaines de kilomètres de la Suède . La traque du serial killer va emmener Emily et Alexis Castells ( écrivaine spécialisée dans les tueurs en série ) dans l’atrocité du camp de Buchenwald en 1944 et l’est plonger dans la noirceur humaine .



Un roman policier sur un fond historique ? Le défi est risqué, mais Johanna Gustawsson a maitrisé son sujet comme une cheffe d’orchestre. Block 46 est un roman dur, sordide, choquant par moment mais l’autrice m’a emportée dans ce tourbillon de l’horreur et a su passer au delà pour me toucher. J’étais en apnée devant ces mots, sa plume fluide et percutante m’a captivée de page en page. Un page turner efficace, avec des chapitres courts et intenses, ainsi qu’un final en apothéose. Je me suis faite balader pendant 480 pages et c’était génial.

Johana Gustawsson a encore frappé. On retrouve dans ce livre sa plume sans concession et son sens du récit et des retournements de situations.

Elle sait nous manipuler et je me fais avoir à chaque fois. On croit savoir et bien non!



Cette fois ci le récit porte sur un tueur en série : des femmes sont retrouvées atrocement mutilées en Suède et à Londres. L'assassin est sous les barreaux mais les crimes reprennent. Un copycat? Un descendant de Jack l'éventreur ?



Ce deuxieme opus nous permet de retrouver Emily et la romancière Alexis qui est etroitement concernée par ses nouveaux meurtres.



Veritable page-turner, il est difficile de lâcher le roman avant la fin.



Petit conseil : âmes sensibles s'abstenir. Certaines scènes peuvent être difficiles sans pour autant tomber dans le côté trash de certains auteurs.

1944, Erich Ebner est prisonnier dans le camp de Buchenwald et tente tant bien que mal de survivre face à la barbarie nazie.

2013, à Londres, Alexis se rend à la soirée de lancement de la collection de bijoux de son amie Linnéa Blix. Mais cette dernière ne s'y rend pas ! Le corps mutilé de la jeune femme est rapidement retrouvé en Suède.

La police de Suède et celle de Scotland Yard vont conjointement mener l'enquête avec l'aide de la profileuse Emily Roy.



📘MON AVIS : Je viens à peine de terminer les dernières pages de ce roman et je suis encore totalement stupéfaite par cette histoire.

Il s'agit ici du 1er roman de Johana Gustawsson et je peux vous dire qu'il y a du niveau !

L'autrice a savamment mêlé thriller et période historique de la 2nde Guerre Mondiale dans les camps de concentration nazi.

J'ai littéralement été happée par l'intrigue qui m'a totalement convaincue.

Je me suis beaucoup interrogé sur le lien entre les meurtres sordides de la partie du présent avec le camp de Buchenwald. Car oui, il y a forcément une corrélation ! Mais laquelle ?

Et c'est là qu'est le talent de Johana Gustawsson !

Le rythme de l'histoire est addictif au possible, ce qui fait que j'ai dévoré ce livre, car je voulais vraiment connaître le dénouement. L'enquête est en effet rondement menée de la Suède à Londres.

Et je peux vous dire que je ne m'attendais pas du tout à une telle fin ! L'autrice m'a totalement dupé en m'emmenant où elle le souhaitait, pour m'induire à l'erreur !

Ce roman fait partie de la trilogie des enquêtes d'Emily Roy et Alexis Castells. Et je peux dors et déjà vous dire que je compte lire toute la série, car j'ai aimé suivre ces 2 personnages malmenés par la vie !

J'ai découvert l'autrice avec La folly qui m'avait conquise et confirmé mon avis avec L'île de Yule.



Il me fallait donc découvrir sa trilogie Roy/Castells.



C'est ce que j'ai fait en commençant cette saga dans le cadre d'une lecture commune.

Un découpage était prévu, mais impossible pour moi de le tenir tant j'étais embarquée et ne me rendais pas compte que je tournais les pages.

Et pourtant ce n'était pas gagné quand j'ai vu la référence à Buchenwald et les atrocités de la seconde guerre mondiale ... car comme je le dis souvent, j'ai encore du mal à desentimentaliser cet épisode récent de notre Histoire commune pour avoir un œil objectif et non le ressenti de mes aînés.

C'est difficile... et les répercussions durent aujourd'hui encore.



Je découvre donc Émily Roy (profiteuse canadienne qui a rejoint Scotland Yard) et Alexis Castells (ecrivaine).

Une amie d'Alexis a disparu puis est retrouvée morte en Suède. Se rendant sur les lieux, Alexis retrouve Emily qu'elle a connu lors de la rédaction d'un livre sur un tueur en série.



La mort de Linea la relie a une série de crimes londoniens dont personne n'a ébruité pour le moment l affaire mais la victime n'a pas le même profil que les victimes londoniennes.

De fil en aiguille, on découvre les ramifications de l'enquête mais aussi les histoires personnelles de nos deux héroïnes.



C'est addictif, c'est captivant et surtout c'est immersif !



Je vous le dis, j'ai eu la sensation de vivre l'enquête dans les chaussures d'Émily et c'est assez rare que me sente si proche d'un personnage.

En outre, la finesse et la sensibilité de l'autrice nous permet de suivre un personnage dans les camps sans avoir un sentiment de voyeurisme sans verser dans le glauque auquel se prêterait pourtant le contexte.

C'est donc aussi fort et puissant.



Dans les chaussures d'Émily, je me suis fait berner pour mon plus grand plaisir (même si je me suis dit "elle est forte, elle a endormi ma vigilance de lectrice) puis j'ai eu les larmes aux yeux.



Je n'ai qu'une envie, aller lire la seconde enquête de ce duo et voir comment l'autrice va à nouveau les réunir.



Enfin, pour moi Johana Gustawson et Jérôme Loubry partagent les 2 faces d'une même pièce de monnaie donc vous savez à quoi vous attendre.

Est-ce le fruit de la lassitude ? De la répétition d’une construction présent-passé, Londres-Suède, qui conduit les trois premiers romans de Johanna Gustawsson mettant en scène Emily Roy et Alexis Castells (Block 46, Mör et Sång) à se ressembler terriblement ? Ou tout simplement n’étais-je pas à ma lecture, perturbé par des événements familiaux ?

Le fait est que j’ai trouvé un faux rythme à ce polar bien longuet.



De plus, comme dans Sång, Gustawsson fait finalement se croiser tous les personnages secondaires ; une accumulation de coïncidences qui finit par faire se lever les sourcils du moindre individu un peu rationnel.



Pour ceux qui voudraient malgré tout se lancer dans la lecture du roman, j’ajouterai qu’il ne faut pas pas trop tenir compte de la quatrième de couverture. Ne vous attendez pas à des révélations sur Jack l’éventreur, ou si vous êtes amateur de gore à des litres de sang inondant les pages, Mör est un polar somme toute assez plat.

Encore un sans faute pour la queen du thriller Johana Gustawsson ! Une fois de plus, le lecteur est complètement manipulé et quand on pense avoir découvert le fin mot de l’histoire, ce n’est que le fil qui va dérouler toute la pelote de laine. Comme dans Block 46 (que je vous recommande de lire d’abord), on remonte jusqu’à une période historique marquante. Il s’agit cette fois de la fin du XIXe siècle à Londres, où sévit Jack l’Eventreur. Cette mécanique passé / présent fonctionne très bien, elle apporte une originalité au récit. Outre le rythme haletant de l’histoire, j’ai adoré retrouver le duo formé par Emily et Alexis. Petit warning en revanche : certains passages sont assez insoutenables, il faut avoir le coeur bien accroché.



🗝️ thriller, serial killer, perversion
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Passablement de peine à rentrer dans l'histoire. C'est un polar de type scandinave (mais écrit par une Française) que j'ai trouvé sympathique, mais un peu plat. Je ne suis par ailleurs pas vraiment férue de ce qui a trait aux guerres. J'ai trouvé aussi ce duo d'enquetrices assez improbable. Néanmoins, je pense que je lirai certainement les tomes suivants. C'est un premier roman, il faut faire preuve de compréhension.

Aaah ce troisième opus a rencontré mes attentes. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé les protagonistes des deux tomes précédents et surtout Alienor, autiste Asperger, qui va être fortement liée à cette histoire puisque le roman débute avec l’assassinat de ses parents et de sa sœur.



Le roman est construit comme les précédents, avec deux temporalités dans deux pays différents et assez éloignés. Il y a différentes thématiques mais celle au centre de l’histoire est surtout liée à la période de l’histoire sous Franco, en Espagne. L’auteur énonce des faits qui se sont réellement déroulés durant cette période et cela fait froid dans le dos, les événements qu’ont endurés les personnages m’ont beaucoup touchée.



Comme à son habitude, l’auteur a fait un très bon page turner, avec des petits twist vers la fin. J’ai passé un très bon moment avec cette lecture et même excellente.