Est-ce le fruit de la lassitude ? de la répétition d'une construction présent-passé, Londres-Suède, qui conduit les trois premiers romans de
Johanna Gustawsson mettant en scène Emily Roy et Alexis Castells (
Block 46,
Mör et
Sång) à se ressembler terriblement ? Ou tout simplement n'étais-je pas à ma lecture, perturbé par des événements familiaux ?
Le fait est que j'ai trouvé un faux rythme à ce polar bien longuet.
De plus, comme dans
Sång, Gustawsson fait finalement se croiser tous les personnages secondaires ; une accumulation de coïncidences qui finit par faire se lever les sourcils du moindre individu un peu rationnel.
Pour ceux qui voudraient malgré tout se lancer dans la lecture du roman, j'ajouterai qu'il ne faut pas pas trop tenir compte de la quatrième de couverture. Ne vous attendez pas à des révélations sur Jack l'éventreur, ou si vous êtes amateur de gore à des litres de sang inondant les pages,
Mör est un polar somme toute assez plat.
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