quel pensum !
Quelle merveille !
Voilà mon résumé, j'ai oscillé tout au long des 737 pages entre ces deux ressentis.
Prête à abandonner vers la page 120, car rien ne m'accrochait, je ne comprenais pas qui était qui, pourquoi tous ces garçons couraient, se battaient, hurlaient appelaient leur père l'Assassin.
Puis une éclaircie, une beauté inexplicable, un soleil qui se lève mais qui malheureusement se recouche !
Étrange, bouleversant, profondément ennuyeux, tout y est ! Si vous cherchez de l'original, des montagnes russes, vous y êtes !
Si vous aimez être secoué, cul par dessus tête, emporté par les galops des chevaux ou le pas d'un mulet, vous y êtes aussi !
Vous préférez la tendresse rentrée , les non dits, les allusions, vous y voilà
Ajoutez à cela un peu d'histoire des pays d'Europe de l'Est, l'Australie brûlante, les paris et les courses de chevaux, une famille déjantée et un pont !
Non ce n'est pas le raton laveur de
Prévert, c'est «
le pont d'argile » titre fort mal traduit par ailleurs !
Vous lirez une histoire, en fait cinquante personnes peuvent ne pas lire la même, selon le thème qui accroche !
L'auteur aurait pu écrire au moins trois livres différents, il n'en a écrit qu'un !
Alors, c'est à vous !