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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La famille DUNBAR est une famille originale composée de 5 garçons enfants, ado et jeune adulte un peu déjantés. Seuls, sans parents, mère décédée et père qualifié d'Assassin, ils essaient de s'en sortir. Matthew retrace la vie de son jeune frère qui va ériger un pont. Cette construction va recréer des liens, permettre à son bâtisseur de passer de l'adolescence à l'âge adulte et aider le reste de la fratrie à traverser les épreuves sans tomber puisque Clay va, en racontant les histoires confiées par sa mère, redonner du sens aux évènements douloureux que les frères ont vécus.
Ce livre est une histoire d'amour familial, qui raconte aussi les dégâts que peut procurer la douleur des hommes amoureux face au départ de leur bien-aimée. Il y a également l'amour paternel, cet axe repose sur de tels non-dit que cela n'est au final pas assez creusé dans le récit. Une belle histoire de vie mais j'en suis arrivée à cette conclusion à la fin seulement, fin que j'ai vraiment trouvée bien ; mais elle arrive après un récit trop long avec des bagarres et disputes de gosses qui n'en finissaient pas. Ces beaux passages forts en émotion n'ont pas pris le dessus sur le ressenti général, l'ennui a été trop long et l'intérêt trop tardé à venir.
Lu dans le cadre du jury livre de poche 2021.
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C'est l'histoire d'un père qui a abandonné ses cinq garçons puis qui revient un beau jour pour proposer que l'un d'entre eux de l'aider à construire un pont. Mais avant ça il est question d'un mulet et d'un assassin. Et avant ça encore, d'une machine à écrire. Vous ne voyez pas le rapport ? Il y en a bien un mais vous allez mettre un temps infini à le découvrir. Mes co-jurés du Prix des lecteurs qui s'étaient lancés en premier dans la lecture de ce titre nous ont prévenus : les cent premières pages étaient confuses et ardues mais les choses devenaient plus claires et l'écriture reprenait une forme de narration plus classique par la suite. Informée des difficultés du début, je m'étais préparée à traverser le brouillard avant de percevoir la lumière. Hélas, si les cent premières pages ont finalement été plus faciles à lire que redouté (merci à la préparation mentale), je n'ai pas vu de grande éclaircie me laissant espérer un ciel sans nuages par la suite et j'ai fini par me décourager complètement après 400 pages, soit un peu plus de la moitié. C'est toujours frustrant d'abandonner un livre qui, toujours d'après mes co-jurés, peut être un réel coup de coeur sur la fin, un livre poignant, une surprise, un grand livre (oui, oui, il y a bien de tout cela dans le pont d'argile d'après eux !) mais 400 pages lues sans plaisir ni envie, 400 pages alternant des passages cruciaux mais courts puis de longues scènes à l'intérêt limité, parsemées de pronoms personnels dont on ne sait pas toujours à qui ils renvoient, c'est le maximum que suis prête à accepter. Tant pis, je ne saurai jamais si la fin avait réellement de quoi balayer toute cette frustration accumulée au fil des pages. C'est un petit sentiment de gâchis que je ressens à l'idée que Markus Zusak a certainement écrit un grand livre mais qu'en se montrant aussi verbeux, il en a empêché l'accès à bon nombre de lecteurs, dont moi.
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Je vois une grande majorité de bons commentaires, et je suis tellement déçue, car j'aurais aimé avoir de belles choses à dire moi aussi. J'ai découvert l'auteur à travers son plus grand succès, La voleuse de livres, que j'avais absolument adoré. J'avais aussi bien apprécié le messager. Malheureusement, dans le pont d'argile, je n'ai retrouvé ni la plume caractéristique de Zusak, ni les émotions que m'avaient faites vivre ses autres oeuvres. J'ai trouvé cette lecture beaucoup plus fade, pratiquement ennuyante :( je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. J'aimais bien qu'on raconte l'histoire des parents, qui est vraiment captivante. Toutefois, au fil des retours dans le passé et dans le présent, je suis devenu complètement perdue. J'avais de la difficulté à suivre l'histoire.
En plus, je n'ai réussi à m'attacher à aucun des personnages. Ils avaient tous du potentiel, mais j'ai l'impression que l'auteur est resté à la surface. Je ne les ai pas connus autant que j'aurais espéré.
Malheureusement, ce livre est une grosse déception pour moi. Je m'attendais à beaucoup plus, ce qui fait que j'ai été déçue par non seulement l'histoire, mais aussi par la façon dont elle est racontée.
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1ère phrase Au commencement étaient un assassin, un mulet et un garçon, mais cela n'est pas le commencement, c'est avant, c'est moi, et je m'appelle Matthew, et je suis là, dans la cuisine, dans la nuit –l'immémoriale embouchure de la lumière– et je frappe, je frappe sans faillir.

L'histoire est celle de la famille Dunbar et de ses 5 garçons avec au coeur du récit la vie de Clay. Ils vivent dans une maison au bord d'un domaine hippique et passent beaucoup de temps à courir et à se battre...La famille a vécu un drame et les garçons vivent sans leurs parents au milieu d'animaux chat, chien, pigeon et mulet ...

Mon avis : l'histoire et le format avait tout pour me plaire, j'adore les sagas familiales et les pavés 😉mais .... ça ne l'a pas fait.
L'histoire de la reconstruction d'une famille et des liens famille était très intéressante mais j'ai été rebutée par l'écriture trop surréaliste par moment, rendant souvent le récit quasi incompréhensible. Il m'a fallu passer les 100 premières pages pour entrer dans le récit et ma lecture a été assez hachée : parfois j'étais embarquée dans le récit et puis soudainement je ne comprenais plus rien et me m'ennuyais.
Je salue le travail d'écriture très personnel mais je dois être trop ancrée dans le réel pour apprécier ce style (et pourtant j'avais eu un coup de coeurs pour Les frères Lehman de Stefano Massini par exemple, ovni littéraire surréaliste s'il en est) mais cette fois je suis passée à côté du plaisir de lecture malgré l'histoire que j'ai trouvé extrêmement attachante, le personnage de Clay si bien dépeint. Je ne connaissais pas l'auteur, vraiment dommage pour moi, j'aurais aimé l'aimer !!
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