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Avec La Débâcle se termine cette Chronique du Second Empire, commencée avec La Fortune des Rougon à Plassans à la suite de la Révolution de 1848. 

Nous retrouvons Jean Macquart, le fils d'Antoine, le frère de Gervaise, le Caporal de la Terre, jeune apprenti menuisier, puis soldat de Solférino, paysan à Rognes qui a échappé aux tares des Rougon-Macquart, alcoolisme et folie, personnage sympathique et droit. Réengagé dans le 106ème régiment. 

La Débâcle commence près de Mulhouse. Dans l'escouade, Lapoulle, un colosse, Chouteau le peintre , Pache le calotin, Loubet, le cuistot, Gaude le clairon et Maurice Levasseur, un jeune avocat qui détonne un peu parmi ces rustres. Pendant le premier quart du livre, le 106ème marche sans combattre, ordres et contrordres, de Belfort à Mulhouse, d'Altkirch à Reims et finalement à Sedan, pas un Prussien, pas une cartouche tirée, des marches épuisante et souvent pas de ravitaillement. L'optimisme du début s'épuise. La légende napoléonienne, Solférino, ne tiennent plus devant l'organisation des Prussiens. de reculades en défaites, le ventre creux, l'escouade se traîne et la lecture me paraît bien longue. j'ai bien failli les abandonner. 

"Justement, j'en ai assez !... Est-ce que ce n'est pas à pleurer des larmes de sang, ces défaites continuelles, ces
chefs imbéciles, ces soldats qu'on mène stupidement à l'abattoir comme des troupeaux ?... Maintenant, nous
voilà au fond d'une impasse. Vous voyez bien que les Prussiens arrivent de toutes parts ; et nous allons être
écrasés, l'armée est perdue..."

C'est autour de Sedan que se joue la bataille. Dans les villages des environs et dans la ville pour les civils, des relations de Maurice qu'on apprend à connaître : sa soeur jumelle Henriette et son mari Weiss, monsieur Delaherche, le patron d'une fabrique qui abritera avec le carnage une ambulance. C'et aussi à Sedan que l'Empereur va capituler. le roman prend un rythme nouveau et la lectrice est captivée.

C'est aussi l'histoire d'une amitié, de deux frères d'armes Jean et Maurice qui se soutiennent

"N'était-ce point la fraternité des premiers jours du monde, l'amitié avant toute culture et toutes classes, cette amitié de deux hommes unis et confondus, dans leur commun besoin d'assistance, devant la menace de la nature ennemie"

Et cette amitié soutiendra le cours du roman.

Puis, le lendemain, c'était le 4 septembre, l'effondrement d'un monde, le second Empire emporté dans la débâcle de ses vices et de ses fautes, le peuple entier par les rues, un torrent d'un demi-million d'hommes emplissant la place de la Concorde, au grand soleil de ce beau dimanche, roulant jusqu'aux grilles du Corps législatif que barraient à peine une poignée de soldats, la crosse en l'air, défonçant les portes, envahissant la salle des séances, d'où Jules Favre, Gambetta et d'autres députés de la gauche allaient partir pour proclamer la République à l'Hôtel de Ville, tandis que, sur la place Saint-Germain-l'Auxerrois, une petite porte du Louvres'entr'ouvrait, donnait passage à l'impératrice régente, 

C'est la fin de l'Empire, l'avènement de la République, le siège de Paris et la Commune. Maurice et Jean se retrouve dans les camps opposés, Maurice qui a passé l'hivers et le printemps à Paris se bat sur les barricades des Communards tandis que Jean est dans l'armée régulière du côté des Versaillais. Ils se retrouvent dans Paris en feu

"Paris brûle, rien ne restera... Ah ! cette flamme qui emporte tout, qui guérit tout, je l'ai voulue, oui ! elle fait la bonne besogne... Laissez-moi descendre, laissez-moi achever l'oeuvre d'humanité et de liberté..."

Zola est vraiment un conteur, de ce roman de guerre qui aurait dû me rebuter il a fait un une épopée qui m'a emportée. 
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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La débâcle (1892) est un roman d'Émile Zola, dix-neuvième et avant-dernier tome de la saga des Rougon-Macquart. de l'étrange amitié de Jean Macquart, déjà présent dans La terre et de l'intellectuel Maurice Levasseur sur fond de guerre franco-prussienne de 1870. Une tragédie à plusieurs niveaux avec des passages d'une incroyable intensité.
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La Débâcle est un des romans les plus poignants écrits sur la guerre de 1870. Publié en 1892, vaste fresque historique et descriptive des atrocités de cette guerre franco-allemande un peu oubliée de nos jours en dépit de ses conséquences, récit documenté d'une défaite sidérante, il entraîne le lecteur dans le bourbier de Sedan.
On y retrouve Jean Macquart, personnage central du quinzième volume de la saga, "La Terre". Après la mort dramatique de sa femme, Jean s'est réengagé dans l'Armée française et il y fait la rencontre de Maurice Levasseur, un intellectuel idéaliste, rêveur de la révolution. C'est une amitié improbable, comme souvent dans la réunion de deux caractères antagonistes, mais la guerre est le chaudron où les différences peuvent s'estomper, où l'on s'étripe et où l'on se sauve la vie, dans un magma de sang et de boue, couverts de vermine, affamés et assoiffés.
Cette amitié connaîtra une fin tragique dans le chaos de la Commune de Paris, période insurrectionnelle de deux mois aboutissant à la Semaine sanglante de 1871, véritable guerre civile, qui verra également la destruction de nombreux édifices de Paris, principalement le château des Tuileries, dont l'achèvement, par sa réunion au Palais du Louvre par une longue galerie, fut donc de très courte durée (1860-1871, soit onze ans).
La défaite ahurissante des Français face aux Prussiens, dont les familles se trouvent souvent engagées face à face dans le conflit, reste incompréhensible pour ces soldats, dont beaucoup ont combattu aux côtés du Grand Napoléon. La Commune sera la réponse du peuple à Napoléon III, et la fin du Second Empire sera scellée à Sedan.
Au-delà des approches historiques et morales de l'oeuvre, l'écriture descriptive si particulière de Zola - qui ne craint pas la boucherie et donne à ressentir les moments de grâce ineffables qui se nichent en dépit de tout au milieu des pires drames : un chant d'oiseau, un paysan qui laboure sa terre à deux pas du champ de bataille, la joie d'une retrouvaille - emporte l'adhésion par l'émotion juste, pour l'humanité souffrante qui travaille à sa propre perte.
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Où on retrouve Jean Macquart, le héros de la Terre, devenu soldat après le décès de sa femme.
Où on le suit en compagnie de ses camarades dans les derniers mois de la guerre de 1870, puis, de son lit de convalescent, suivre, dans les récits des journaux, le siège de Paris et la capitulation.
Réintégré dans l'armée, il participera aux combats contre les insurgés parisiens ...
Un bon moyen de revoir cette Pagè d'histoire des derniers jours du second empire ...
Ce n'est pas - et de loin - mon roman préféré de la série des Rougon Macquart !
Mais je suis ravie de l'avoir relu 44 ans après ma première lecture !
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Bien que grand laudateur de Zola devant l'Éternel, je n'avais jamais entendu parler de ce roman jusqu'à récemment. Il faut dire que le père du roman naturaliste a été prolifique. Chacune des oeuvres de sa série les Rougon-Macquart, dans le zolaverse, est un pavé. Il faudrait presque une vie pour lire tout ce qu'il a écrit en une seule vie, le père Emile.

La débâcle prend donc pour cadre la guerre franco-allemande de 1870. A ce stade, il n'est pas impossible que je t'apprenne que la France et les Prussiens n'ont pas attendu 1914 pour se mettre une peignée. Ici, je vais endosser mon costume de Nota Bene, quelques kilos en moins, pour faire un point historique. S'il y a des erreurs, sache que c'est la faute de wikipedia. Je te fais la version courte pour les cancres.

Tout est parti du trône d'Espagne laissé vacant, sur lequel un prince allemand, j'ai plus son blaze, prétendait vouloir écraser sa raie princière. La France voyait d'un très mauvais oeil cette candidature, ne voulant pas se retrouver la viande hachée entre deux pains à hamburger teutons. L'Allemagne renonça à ses prétentions, parce que c'était poliment demandé, mais la France voulait des garanties que les teutons n'essaieraient plus jamais de postuler à Game of thrones. C'est là que l'ego de quelques individus a mis deux nations à feu et à sang. Reçu par le roi de Prusse, l'ambassadeur français fut plutôt bien reçu, avec les petits fours et le verre de schnaps. Un peu trop pour le chancelier Bismarck, qui ne cherchait qu'un prétexte pour faire entrer son pays en guerre ouverte avec la France. Il envoya un télégramme aux chancelleries étrangères, (la fameuse dépêche d'Ems) avec une version tronquée de l'entretien, dans laquelle l'ambassadeur français y était honteusement humilié. C'est tout l'honneur d'un peuple qui était souillé. Oulala, que ça tonnait aux tribunes politiques ! Et hop, vous avez une guerre.

Sauf que ça s'est assez mal passé pour la France et Napoleon III, et que son armée de paysans, opposée à une armée professionnelle, organisée, la deutsche qualität quoi, s'est pris une derrouillée qui lui a coûté beaucoup de vies et des milliards de francs. Une série de défaites, une énorme débâcle qui a atteint son point culminant à Sedan. Puis c'est carrément Paris qui fut assiégée, encerclée, affamée et copieusement bombardée.

Quand la France capitula, le conflit avait fait 139 000 morts chez les Français, et 51 000 chez les Prussiens. Ce fut notamment cette capitulation, cette "lâcheté" des bourgeois, qui conduisit à cette fameuse Commune de Paris, une révolte intestine, une guerre civile qui finit de détruire ce qui était encore debout.

Qui se souvient de ce conflit, hormis quelques férus d'Histoire ? Tout le monde a entendu parler des deux guerres mondiales, mais qui sait qu'en 1870-1871, l'homme a créé la première boucherie industrielle ? Peu de gens, je présume.

Contemporain de cette guerre et de la Commune, Zola écrit la formidable amitié entre deux soldats français que tout oppose, issus de deux classes différentes. le lettré et le paysan. D'abord, c'est l'attente, l'ennui, les errements tactiques et les indécisions du commandement, qui s'échine à ne pas vouloir engager le combat. Puis, quand il est inévitable, c'est déchaînement de violence, le vrai, à Sedan et ses alentours. C'est à dire que les obus tombent et les balles sifflent, et que les morts s'entassent sur les morts de la minute d'avant. Zola n'épargne rien du spectacle dégueulasse de la guerre, toujours dans ce style si particulier, si beau et emphatique, mais j'y reviendrai... C'est même franchement gore, la cervelle répandue, les membres cassés et pendouillant, les viscères à l'air, les os nus ; 150 ans plus tard, certaines âmes sensibles pourraient même s'en trouver très bouleversées. Quel scandale a dû provoquer ce bouquin à son époque.

C'est d'une modernité incroyable ; bien sûr, certains dialogues sont un peu datés, et je ne sais pas si s'exprimait ainsi à l'époque, mais la légèreté de pas mal de répliques, faites lors de situations extrêmes (comme par exemple lors d'une amputation dans une ambulance ou lors d'une exécution sommaire) m'ont paru franchement fantaisistes, pour ne pas dire irréalistes. Mais je n'ai jamais aimé Zola pour ses dialogues.

Son style éblouissant m'a peut-être aussi moins impressionné que d'habitude. A force, je commence à y voir une sorte de recette, des gimmicks d'écriture pas toujours du meilleur goût. Par exemple je ne compte plus le nombre de fois où Zola nous sort son flow, pardon, son flot : flot d'hommes, flot de cheveux, flot de chevaux, flot de sang, flot de canons...

Zola, contrairement à ce qui se prétendit à l'époque, ne signe pas un roman antipatriotique, mais un roman puissamment antimilitariste, qui, comme dans Fratricide de Patrice Quélard, fustige l'incompétence des chefs, et la vanité des guerres. Il l'est encore plus aujourd'hui, alors que L Histoire a ajouté quelques grandes et sanglantes guerres à son pedigree. Je pense à tous ces jeunes hommes qui sont allés se faire trouer la paillasse, se faire déchiqueter, pour des motifs ridicules, parce qu'ils croyaient que s'il ne faisaient rien, il n'y aurait plus rien après eux. Comme le disait Brassens :


"Et comme toutes sont entre elles ressemblantes

Quand il les voit venir

Avec leur gros drapeau

Le sage, en hésitant

Tourne autour du tombeau, "mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente

D'accord, mais de mort lente"

Encore s'il suffisait

De quelques hécatombes

Pour qu'enfin tout changeât, qu'enfin tout s'arrangeât

Depuis tant de "grands soirs" que tant de têtes tombent

Au paradis sur terre, on y serait déjà

Mais l'âge d'or sans cesse

Est remis aux calendes

Les Dieux ont toujours soif, n'en ont jamais assez

Et c'est la mort, la mort

Toujours recommencée, mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente

D'accord, mais de mort lente

Ô vous, les boutefeux

Ô vous les bons apôtres

Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas

Mais de grâce, morbleu

Laissez vivre les autres

La vie est à peu près leur seul luxe ici-bas

Car, enfin, la Camarde

Est assez vigilante

Elle n'a pas besoin qu'on lui tienne la faux

Plus de danse macabre

Autour des échafauds, mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente

D'accord, mais de mort lente"

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Avant-dernier volume des Rougon-Macquart, La Débâcle est le roman de la désillusion et du pessimisme. Centré autour de la bataille de Sedan, il nous montre bien sûr l'absurdité et les horreurs de la guerre, mais aussi la force considérable d'une amitié improbable entre deux êtres que tout sépare : Jean, le paysan, un peu rustre mais doté d'un grand coeur ; Maurice, l'érudit aux grandes idées politiques, effaré de la grossièreté des soldats, mais loyal et généreux.

Dans cet ouvrage, et comme le fera Dino Buzzati une cinquantaine d'années plus tard dans le Désert des Tartares, Zola retranscrit à merveille la mentalité des soldats, épuisés par une attente interminable et des ordres auxquels ils ne comprennent rien. On est loin ici d'un Fabrice del Dongo à Waterloo : certes, Zola souligne l'éclatement du point de vue, l'absence de vision d'ensemble pour le simple soldat, mais il fustige avant tout l'incompétence des généraux et des stratèges, aveugles aux souffrances de leurs troupes.

Mais c'est précisément cette attente insupportable des soldats, admirablement rendue par l'auteur, qui risque d'ennuyer plus d'un lecteur, puisqu'il ne se passe finalement pas grand-chose, du point de vue de l'intrigue, dans les 200 premières pages. En revanche, Zola fait preuve d'une grande finesse en décrivant l'amitié qui se noue progressivement entre les deux héros du roman, une amitié qui sera mise à mal avec la Commune de Paris, où les deux amis choisiront un camp différent, jusqu'à l'affrontement, inévitable.

Le style est, comme toujours, remarquable, notamment dans les scènes de combat, où l'auteur s'amuse à faire varier l'échelle et les points de vue, passant d'un régiment à un autre, d'une escouade à l'autre, de l'artillerie à l'infanterie, des soldats aux ambulanciers, des généraux aux déserteurs. Et Zola parvient, mieux que tout autre, à faire revivre à son lecteur tous les bouleversements de la guerre : privations, exactions, pillages, exécutions sommaires, blocus...

(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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C'est aussi l'histoire d'un désamour violent entre le peuple et ses pseudo-élites, des fake news avant l'heure (les généraux vendus aux Prussiens pour un million), la montée des haines, une guerre civile (donc fratricide) dont Zola retrace certains des prémices... Que de choses qui nous renvoient un écho 150 ans après !
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De tous les romans de la série des Rougon-Macquart, c'est celui qui m'a le moins charmé ; déjà je ne suis pas Français, déjà que je n'aime pas les romans sur L Histoire, alors ce roman-ci qui raconte l'histoire de Napoléon III contre Guillaume Ier, roi de Prusse, alors j'ai été déçu.
La guerre, quelle guerre, les atrocités décrites, si bien décrites par Emile Zola, m'ont écoeuré, si bien que j'étais content de terminer le roman à la page 592.
Roman à conseiller pour les lecteurs intéressés par la bataille de Sedan en 1870.
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Après ses mésaventures dans "La Terre", Jean Macquart s'engage dans l'armée lors de la guerre contre le Prusse de 1870. Il y rencontre Maurice, jeune homme urbain et exalté, avec lequel il va contre toute attente développer une grande amitié, qui adoucit à peine les horreurs qu'ils traversent.

J'ai eu beaucoup de mal à finir ce livre, et c'est plus par obstination que par intérêt que je suis parvenue à tourner la dernière page. Ce n'est pas entièrement de la faute de Zola : les récits de guerre me barbent totalement, c'est une question de goût personnel que je ne reproche donc à personne.

Cela étant dit, cet opus des Rougons-Macquarts ne me semble pas le plus brillant. Certes, les personnages, lorsque l'auteur fait le choix de les développer, sont très réussis. L'amitié de Jean et Maurice est très touchante, la relation des deux hommes avec Henriette également. Même certains personnages secondaires, comme la superficielle Gilberte ou l'héroïque Weiss, sont agréables à croiser. Mais je trouve que les personnages, quels qu'ils soit, sont trop rarement le focus du roman qui préfère nous décrire par le menu les stratégies des batailles, énumérant noms de généraux, de localités et de bataillons à n'en plus finir.

Il y a pourtant eu un long passage qui m'a fait reprendre espoir après la bataille principale, lorsque Zola semble enfin s'intéresser à ses personnages, à leur ressenti et à leurs réactions. Mais il retombe bien vite sur des considérations générales qui donnent un peu l'impression d'avoir ouvert un manuel d'histoire plutôt qu'un roman, l'objectivité en moins (parce que Zola a clairement un avis très tranché sur certains évènements de l'histoire et ne se privera pas de le partager.)

Des descriptions magnifiques et tragiques de l'horreur de la guerre (autant "classique" que civile) donnent tout de même un intérêt au livre, mais que d'efforts avant de pouvoir les savourer ! C'est peut-être un coup de génie de Zola, pour nous faire vivre l'ennui et le sentiment d'inutilité des soldats au début du roman, ballottés de village en village sans croiser d'ennemi ou être correctement dirigés et ravitaillés, mais l'ennui est un sentiment dangereux à apporter au lecteur. Ici et pour moi, ça n'a pas marché.
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Cette fois Zola nous entraîne sur le terrain de la guerre, j'ai trouvé que ce roman sortait un peu du traditionnel Rougon-Macquart.
Malgré tout j'ai beaucoup aimé cette amitié liant Jean et Maurice. Les descriptions de cette guerre sont impressionnantes et accablantes et il nous fait comprendre aussi le contexte historique de cette époque.
J'ai eu malgré tout du mal à m'imprégner de ce roman au départ, peut-être le contexte de la guerre et les grandes descriptions des batailles (stratégie etc...), mais une fois que je me suis attachée aux deux personnages, j'ai pu apprécier ce roman à sa juste valeur.
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