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Citations sur Le Cycle des Princes d'Ambre, tome 2 : Les fusils d'A.. (24)

Quelqu'un me cherchait. Quelqu’un qui faisait partie de la maison d'Ambre, sans aucun doute et qui utilisait mon atout ou quelque chose qui lui était très proche. La sensation ne laissait aucune place au doute. Si c'était Eric, il avait plus de cran que je l'aurais imaginé, car je lui avait napalmisé la cervelle, la dernière fois que nous avions été en contact.
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Malgré nos haines spectaculaires et nos petites rancunes, nous autres, Ambriens, avons l'esprit de famille à un degré surprenant. Nous cherchons toujours à avoir des nouvelles les uns des autres, à connaître la position de chacun dans le tableau toujours changeant. Une pause pour échanger des potins a sans aucun doute arrêté plus d'un coup fatal entre nous. Je nous imagine parfois comme une bande de vieille mégères vivant dans quelque chose qui tiendrait à la fois de la maison de repos et de la course d'obstacles.
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Je regardai la pellicule rose surgir de l'est et envahir lentement la mer. Ici et là, les sables mouvants révélaient des plages de gravier sombre. Des masses de rocher au relief tourmenté dressaient la tête au dessus des vagues. Entre les dunes massives, hautes de dizaines de mètres, et moi qui dominais cette côte sinistre, s'étalait une plaine défoncée et irrégulière faite de gravier et de rochers anguleux, qui émergeaient tout juste de l'enfer ou de la nuit, grouillante d'ombres, dans les premières lueurs de l'aube.
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Je marchais dans Ombre à la recherche d'un endroit, d'un endroit très spécial. Il avait été détruit naguère, mais j'avais le pouvoir de le re-créer, car Ambre projette une infinité d'ombres. Un enfant d'Ambre peut déambuler parmi elles, et tel était mon héritage. Appelez-les mondes parallèles, ou univers alternes, ou encore le produit d'un cerveau détraqué si ça vous chante. Pour ma part, je les appelle des ombres, comme le font tous ceux qui ont le pouvoir de déambuler parmi elles. Nous sélectionnons une possibilité et nous marchons jusqu'à ce que nous l'ayons atteinte. Ainsi, dans un sens, nous la créons.
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— Vous avez dit qu’il vous avait brûlé les yeux et jeté au fond d’une oubliette.
— C’est exact. Il m’est poussé de nouveaux yeux. Je me suis échappé.
— C’est vrai que vous êtes un démon.
— On l’a souvent dit. Je ne cherche plus à le nier.
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Dans un moment de passion où s'étaient mêlées la rage, l'horreur et la douleur, j'avais déchaîné cette "chose", et chaque monde existant en portait le reflet quelque part. Ainsi est faite la malédiction d'un prince d'Ambre.
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- Mais, mais vous ne me feriez pas de mal, dit-elle. Nous... Nous sommes apparentés...
- Que diable sais-tu de ce qui me motive ou de ce que je pense ? Dis-je. Tu viens peut-être de passer un nœud coulant autour de ta propre gorge et de celle de Benedict !
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Il s'arrangea donc pour que j'aie un accident sur cette ombre, nommée Terre - un accident qui aurait dû me coûter la vie mais dont je réchappai. [...] Le coup sur la tête me donna ce que même Sigmund Freud n'avait pu obtenir pour moi auparavant.
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Le grand bureau était recouvert de tout un bric-à-bric, mais il en avait toujours été ainsi. [...] Sans doute était-il trop volumineux et trop lourd pour tenter un cambrioleur. Mes livres étaient tous sagement rangés à leur place dans la bibliothèque. Il n'y a que les amis pour vous voler des livres.
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Je refusais d’être une proie aussi facile, et si j’avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c’était que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l’amour.
Par ailleurs, je n’avais rien contre son alcool et j’avais bien besoin d’une lampée de quelque chose de fort. Le manoir était plongé dans l’obscurité ; j’entrai en catimini et trouvai la réserve à liqueurs.
Je me versai un verre à réveiller un mort, l’avalai d’un trait, m’en versai un deuxième que j’apportai devant la fenêtré.
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