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Peter Parker - Spectacular Spide... tome 2 sur 2

Adam Kubert (Illustrateur)Juan Manuel Frigeri (Illustrateur)
EAN : 9781302907570
112 pages
MARVEL - US (24/04/2018)
3.75/5   4 notes
Résumé :
Peter Parker : Spectacular Spider-Man est l'une des premières séries de l'ère Marvel Legacy à être publiée en MARVEL DELUXE. On y trouve l'épisode crucial dans lequel J. Jonah Jameson apprend l'identité de Spider-Man. On y voit aussi le retour du personnage de la soeur de Peter, apparue dans le Graphic Novels Spider-Man : Family Business. Peter Parker est de retour à New York. Rien n'a changé, la ville est toujours en proie aux pires criminels. Cette fois, une bande... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Après avoir vu le dernier Spider-Man au cinéma, j'étais curieuse de découvrir les comics et, ne sachant par où commencer, j'ai emprunté celui-ci à la bibliothèque, un peu par hasard.

Heureusement que je connais un peu l'histoire de Peter Parker parce que prendre en cours de route pourrait être vraiment complexe. Il me manquait certains éléments mais, dans l'ensemble, j'ai pu saisir ce qui se passait. Peter est de retour à New-York et se retrouve rapidement assailli, devant affronter des voleurs qui s'emparent de nouvelles technologies...

J'ai rapidement été prise dans la toile d'araignée - autrement dit l'intrigue - et j'ai aimé découvrir Spider-Man en comics. L'histoire en elle-même n'est pas la plus passionnante, c'était surtout le plaisir de retrouver un super-héros que j'aime bien !

Il y a quelques moments assez drôles dans les échanges verbaux entre les différents personnages et il y a de l'action ! Alors, même si je n'ai pas été captivée par l'intrigue, c'était une chouette lecture et j'ai hâte de voir ce que les auteurs vont nous proposer par la suite !
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Ce tome fait suite à Peter Parker: The Spectacular Spider-Man Vol. 1: Into the Twilight (épisodes 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 297 à 300 (la série ayant repris sa précédente numérotation) initialement parus en 2018, écrits par Chip Zdarsky, dessinés et encrés par Juan Manuel Frigeri & Adam Kubert, avec une mise en couleurs réalisée par Jason Keith. Ce tome se termine avec une histoire courte (6 pages) écrite par Zdarsky, dessinée et encrée par Goran Parlov, ainsi que par la reproduction en tout petit des 300 couvertures de la série Peter Parker: The spectacular Spider-Man.

Peter Parker vient de pénétrer dans son appartement à la recherche de Teresa Durand (celle qui est peut-être sa soeur) sans savoir qu'il est encerclé par des agents de l'organisation Gray Blade, une branche dissidente du SHIELD, menée par Corben Mintz. Alors qu'il se rend compte que Teresa n'est pas dans l'appartement, il reçoit un texto de sa part l'avertissant du guet-apens, et il entend les agents pénétrer à leur tour dans le bâtiment. Il se retrouve bien coincé, car il n'a pas son costume de Spider-Man sur lui, et il n'a pas non plus de cartouche de fluide avec lui. Il joue donc au chat et à la souris avec les agents en armure, en se rendant compte que son sens d'araignée est inopérant pour une raison inconnue. En voulant éviter un agent, il se fait toucher par une balle à l'épaule. Parker finit par imaginer un moyen de gagner le sous-sol où il a dissimulé un costume de rechange. Il sort donc en force du bâtiment en se protégeant comme il peut du tir nourri. Mais il finit par se retrouver face à Corben Mintz qui bénéficie d'améliorations cybernétiques.

Spider-Man ne doit son salut qu'à l'intervention proactive de J. Jonah Jameson qui l'aide en toute connaissance de cause et de son plein gré. En effet il a changé d'attitude vis-à-vis de son ennemi (en partie et pour une durée indéterminée) à la suite à la conversation à coeur ouvert qu'ils ont eu précédemment. Ayant fini par retrouver Teresa Durand, Peter décide que le plus simple est de l'envoyer à San Francisco pour que les laboratoires Horizon extirpe les nanites supports d'information contenus dans son sang. Alors que leur taxi s'engage sur un point pour rallier l'aéroport, il est intercepté par Whiplash (Anton Vanko) et Vulture (Adrian Toomes). Heureusement, Teresa et Peter bénéficient de l'aide de Black Panther (T'Challa) ; malheureusement celui-ci a ses propres idées sur la manière de mettre Teresa à l'abri, ainsi que les informations sensibles sur les superhéros, dont elle est porteuse.

Le premier tome de la série avait séduit le lecteur par la capacité de Chip Zdarsky à placer de bonnes réparties dans la bouche de Spider-Man, par sa maîtrise des effets de la (mal)chance Parker, et par une utilisation de la riche mythologie Marvel un peu roublarde, à commencer par cette soeur qui n'en est peut-être pas une, mais aussi avec le retour de Phineas T. Mason (Tinkerer). le scénariste continue à utiliser ladite mythologie, toujours avec Teresa Durand et Tinkerer (sans parler de son frère), mais aussi en mettant en scène d'autres personnages Marvel. le lecteur voit donc arriver Black Panther à un moment très opportun pour tirer les héros d'un mauvais pas. Bien sûr d'autres Avengers arrivent dans son sillage, comme Hawkeye (Clint Barton), mais aussi Ironheart (Riri Williams), Vision ou encore Falcon (Sam Wilson). le lecteur éprouve la sensation que Zdarsky les a choisis au petit bonheur la chance, en prenant un personnage dont le film a bien marché (Black Panther), un autre pour sa nouveauté (Ironheart) et les 2 autres on ne sait pas trop pourquoi. C'est encore plus marqué pour les supercriminels : pourquoi avoir choisi Shocker (Herman Schultz), Vulture et Whiplash ? Mystère.

À défaut de pouvoir apprécier la présence d'autres personnages de l'univers partagé Marvel, le lecteur attend de pouvoir apprécier les réparties de Spider-Man et ses interactions avec les autres protagonistes. Au bout d'un épisode, il se dit que Chip Zdarsky a eu un petit coup de mou, et que ça ira mieux dans les suivants. En fait, le scénariste donne l'impression d'avoir épuisé la nouveauté de la relation entre Teresa et Peter (se contentant de remarques banales sur l'attitude de grand-frère trop protecteur, adoptée par de Peter), de ne plus savoir comment mettre en valeur la relation de Spider-Man et Johnny Storm. Sur ce plan-là, il ne reste plus que les échanges entre Spider-Man/Peter Parker et Jonah Jameson qui conservent l'attrait de l'inédit du fait de la discussion déstabilisante du tome précédent. Uatu Jackson n'a aucune personnalité, et le lecteur en vient à regretter que Rebecca London ne fasse pas une apparition. Pourtant, Zdarsky réussit un petit bijou de comédie avec le face à face entre Spider-Man et Black Cat (Felicia Hardy) dans l'histoire courte (6 pages) de fin où elle le mène par le bout du nez avec un charme malicieux irrésistible.

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, le lecteur focalise alors son attention sur l'intrigue. Chip Zdarsky avait entremêlé plusieurs fils narratifs : l'un relatif aux informations contenues dans le corps de Teresa Durand, l'autre sur l'existence d'Hophni Mason (le frère de Phineas Mason), un troisième sur la mise à disposition de téléphones portables fonctionnant sur un réseau parallèle, pour l'usage de supercriminels (Ah oui ! C'est comme ça que Riri se rattache à l'histoire). Pour faire bonne mesure, il avait ajouté cette branche secrète et dissidente du SHIELD, sortant de nulle part. le lecteur constate que la structure de l'intrigue a été bien pensée et que les différents fils finissent par tisser un motif cohérent dans lequel chaque pièce trouve sa place. Il se rend aussi compte qu'il a du mal à conserver son intérêt, faute de pouvoir s'investir émotionnellement dans les personnages, et dans la survenance de révélations à la fois inattendues, à la fois parachutées. Chip Zdarsky maîtrise bien ses classiques et les vieux épisodes de Spider-Man, mais il n'est pas le premier à jouer avec les révélations du numéro 2 d'Amazing Spider-Man (1963). En outre il n'utilise cette référence que pour un rebondissement, sans faire preuve de nostalgie ou d'une autre émotion vis-à-vis de cette révélation.

Pour ces 4 épisodes (dont 1 double), Adam Kubert est associé à un autre dessinateur afin de tenir le rythme de parution. Les pages du premier épisode sont construites sur une grille de 6 cases disposées en 2 rangées de 3. le rendu global évoque celui de Mark Bagley, avec des contours de forme un peu simplifié, et un encrage un peu épais, tout en étant un peu irrégulier. L'impression générale est assez agréable car les co-dessinateurs réalisent des prises de vue vivantes pour cette course-poursuite / partie de cache-cache en huis clos dans le petit immeuble. Il y a en particulier un jeu très agréable sur les ombres portées, sous forme de noirs bien denses. La dimension descriptive reste assez simple, sans trop se préoccuper des techniques de construction ou des matériaux mis en oeuvre (une vision assez basique de la construction des planchers), et certaines cases manquent un peu d'arrière-plan. Mais globalement l'adjonction de Juan Manuel Frigeri permet d'éviter les pages dépourvues de tout décor, et de leur apporter un minimum de consistance. Les dessinateurs jouent également avec le découpage en 6 cases, s'autorisant à en regrouper plusieurs pour un seul dessin, ou à en redécouper une en 2 parties.

Le découpage en 6 cases réapparaît le temps de 6 pages dans l'épisode 298, puis est abandonné au profit de découpage conçu en fonction de chaque page. La narration visuelle reste claire et facile à suivre, mais elle a tendance à perdre en termes de personnalité au fur et à mesure des pages. À nouveau la régularité et le degré de détails des décors constituent un bon indicateur du degré de rapidité de réalisation des planches. Ils vont en diminuant de séquence en séquence, pour un affrontement final se déroulant presqu'entièrement sur une scène vide de décor. Les co-dessinateurs soignent bien sûr plus les personnages, à commencer par Spider-Man qui bénéficie d'une poignée de poses bien senties faisant ressortir sa détermination, son courage, sa force. Mais le lecteur se rend vite compte qu'il éprouve des difficultés à s'intéresser aux affrontements physiques. Leur mise en scène est efficace et lisible, mais dépourvue de panache ou de suspense, les personnages étant placés de manière mécanique et les déplacements restant dans le registre des clichés visuels. Jason Keith fait de son mieux pour habiller les dessins, mais il n'arrive pas à pallier leur impression routinière.

Le lecteur était revenu pour un deuxième tome, ayant confiance en Chip Zdarsky pour s'améliorer progressivement, tout en conservant ce qu'il avait bien réussi, à savoir les blagues et l'autodérision de Spider-Man. Il replonge dans l'intrigue avec ses différents fils, en se rendant compte qu'il privilégie justement son intrigue, aux détriments des personnages, ce qui ne laisse pas beaucoup de points d'accroches émotionnels au lecteur. Adam Kubert est épaulé par un deuxième dessinateur en la personne de Juan Frigeri, ce qui assure une densité d'informations visuelles satisfaisante, tout en faisant ressortir l'aspect purement mécanique de la construction des pages au fur et à mesure que les artistes s'essoufflent à conserver le rythme soutenu. Fort heureusement, le lecteur termine le tome par la meilleure partie : une nouvelle rencontre entre Black Cat et Spider-Man, où Chip Zdarsky a retrouvé son sens de l'humour, et bénéficie d'un dessinateur beaucoup plus expressif avec plus de caractère : Goran Parlov. 3 étoiles pour un tome quelconque qui a l'avantage de boucler l'intrigue commencée dans le premier tome.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Spider-Man a sorti de la nourriture de son sac ! C'est scandaleux !
- V-vous n'avez pas le droit.
- M-mais c'est juste des carottes ! J'ai supprimé le gluten ! Et j'ai payé six dollars pour mon café !
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