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The Dungeon of Black Company tome 1 sur 11
EAN : 9782372873123
176 pages
Komikku éditions (05/07/2018)
2.9/5   5 notes
Résumé :
Kinji est un NEET, soit un individu qui vit en dehors du système. Poussé par l’ambition de ne plus travailler et grâce à de gros efforts fournis dans le passé, il vit désormais de ses rentes et se délecte de voir les autres se tuer à la tâche. Mais un jour, pour une raison inconnue, il est soudainement transporté dans un autre monde peuplé de créatures humanoïdes. Il tombe entre les mains d’une entreprise traitant ses salariés comme des esclaves et les faisant trava... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je remercie les équipes de Babelio et des éditions Komikku pour m'avoir offert la chance de découvrir ce manga grâce à une opération Masse critique. J'avoue qu'habituellement je ne cours pas après le genre "Isekai". Cela-dit, il est toujours bien de sortir de sa zone de confort et de s'essayer à de nouvelles choses.
Les dessins sont très corrects, ce qui permet une lecture rapide et efficace. Il n'y a pas besoin de déchiffrer les scènes d'actions. le style d'écriture est aussi très simple, ce qui permet de toucher un large public. Au niveau des dessins, ce qui m'a le plus dérangé ce sont ces créatures animales … J'avais parfois l'impression de lire "Les tortues ninjas". Je n'accroche pas vraiment avec ce genre de personnages. Pas assez réalistes ni assez adultes, j'aurais envie de dire. Mais c'est le genre "Isekai" qui veut ça, donc j'accepte !
Au niveau du scénario, ce premier tome me semble assez brouillon (ce qui est normal, puisque l'histoire se met doucement en place). Beaucoup de choses restent sans explications : comment est-il arriver dans ce monde, d'où viennent ces monstres, pourquoi les gens ont-ils des têtes d'animaux au lieu de têtes d'Hommes … J'espère que les tomes suivants éclaireront nos lanternes parce qu'actuellement, ça me semble très simplifiée comme histoire. Mais, attendons !
J'ai bien apprécié le côté "roublard" de Kinji. C'est un personnage un peu loufoque qui reste très agréable à suivre. Pour le reste des personnages, ils ne sont pas encore très marquants, ni très intéressants. Là encore, on verra par la suite. J'espère que les monstres seront un peu plus malins qu'ils ne le sont actuellement pour que les scènes en vaillent la peine.
L'histoire de base est sympathique et relativement innovante. Baser son intrigue sur le monde du travail est un bon parti-pris. Mais pour être utilisé à bon escient, l'intrigue devrait prendre un peu de grandeur. Là, ça reste très enfantin. Trop facile, je dirais ! le côté drôle n'y est pas pour rien.
En somme, ce n'est pas un grand manga (à mes yeux), mais il reste agréable à lire. C'est le genre de mangas qui se lit sans se questionner. Si je devais le comparer à un roman, je dirais qu'il est comme un roman d'été : sans grand intérêt, mais malgré tout, agréable à lire.
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Merci à Babelio et aux éditions Komikku pour l'envoi de ce livre lors de la masse critique.
J'ai hésité avant de sélectionner ce manga, parce que ce thème du héros qui se retrouve plongé dans un univers fantastique n'est pas rare ces dernières années ; mais j'ai été curieuse de découvrir ce anti-héros que nous dépeint le résumé.
Mon avis est assez contradictoire sur un point : le (anti-)héros est projeté dans un monde fantastique mais on ne sait pas vraiment comment il a atterri là, ce qu'est ce monde, son mode de vie… ça manque d'une bonne introduction. Et pourtant je trouve ce tome trop “introductif” car l'action ne se met en place qu'à la toute fin. Et quelle fin, ça devient intéressant vers les dernières pages, mais du coup j'aurais aimé que ces rebondissements surviennent plus tôt, j'ai trouvé le tome un peu “long” avant ces dernières pages.
Hormis cela je trouve la trame intéressante, on se prendrait presque de sympathie pour ce anti-héros qui essaie de se débrouiller pour vivre avec aisance (bon courage dans ce monde !) et qui élabore des stratagèmes loufoques. Mais les personnages secondaires ne m'ont fait ni chaud ni froid ; j'aurais pu apprécier Rim si je ne l'avais pas trouvée aussi agaçante à manger comme une gloutonne (question de goût, mais j'ai trouvé que l'auteur en jouait trop).

Donc mon avis est plutôt partagé, ce fut une bonne lecture dans l'ensemble, mais sans plus.
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Extrait :
Petite série que j'avais souhaité tester par curiosité, et je pense que cette phrase en dit déjà beaucoup sur ce que j'en ai pensé. La série est toujours en cours, chez komikku, elle a aussi une adaptation en anime. Pour ma part, j'avais quelques tomes, donc je pense continuer la lecture avec eux, même si je sais déjà que je n'irais pas plus loin. Rien que la recherche de planche me spoil des trucs que je n'aime pas donc bon…

Tout commence comme dans la majorité des Isekai, un petit moment dans le monde d'origine, puis arrivée dans le nouveau monde. Pour Kinji, le protagoniste, on peut dire que le changement sera drastique. Même si on ignore comment et s'il y a une raison derrière son changement de monde. Dans son premier univers, il est un neet, il a trimé toute sa jeunesse pour vivre ensuite sans avoir à travailler (en achetant des biens et en les louant). Manque de bol, qui dit autre monde, dit perte totale de ce que l'on avait avant. Il repart donc de zéro, en pensant qu'il pourrait refaire le même coup dans ce nouveau monde. Encore un peu de malchance et le voilà criblé de dettes, il est donc forcé de rejoindre une entreprise minière, qui exploite ses salariés pour un salaire de misère. À ce train-là, il passera sa vie dans ses mines, et sans réussir à rembourser ses dettes, à suer à mort, alors qu'il est habitué à ne rien faire. On pourrait croire que la situation le changerait, mais il n'en ait rien, il se sert toujours des autres pour arriver à ses fins, quitte à être pire que ses propres employeurs (et à tuer ses collègues). Pour résumer, c'est pile le genre de personnage que je n'apprécie pas…

On pourrait croire que l'auteur se moque de lui, mais il n'en ait rien. Même s'il a toujours de la malchance, il n'y a pas vraiment de personnage sympathique et attachant à côté de lui. Au final, il n'a rien d'un protagoniste, il aurait plus la tête d'un personnage secondaire. Son caractère est invivable, et il est rarement sincère ou agréable avec les autres. Sans oublier qu'il est solitaire, et ne s'attache donc à personne, il ne voit les autres que comme des outils pour l'aider à s'élever. Trop gourmand, il aura tendance à aller trop vite en besogne, ce qui lui inflige des coups de karma instantanés. Il donne vraiment l'impression que dans notre monde, même un idiot peut devenir riche, alors que non (à moins d'être héritier). Ainsi, même si sa situation est peu enviable, je ne le plains pas pour autant, bien au contraire, il me sort par les yeux, et j'avoue avoir déjà du mal à me motiver à lire le second tome.

[...]
Lien : https://sunread26.wordpress...
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Merci à la masse critique Babelio et aux éditions Komikku pour ce partenariat.
Quand j'ai lu le résumé lors de la masse critique Babelio, il m'a beaucoup plu. Je redoutais un peu le côté fantasy, mais la curiosité et surtout l'envie de découvrir cette saga l'ont emporté sur mes craintes.

Le héros, Kinji Ninomiya, est un NEET (Not in Éducation, Employment ou Training). Il s'est débrouillé pour gagner de l'argent très jeune grâce à du swing trading et maintenant, il vit sur ses rentes jusqu'au jour où il est téléporté dans un autre monde. Dans cet univers, il est démuni. Il essaie d'arnaquer le système en vain et ne réussit qu'à s'endetter. Pour s'en sortir il n'a d'autre choix que de travailler, mais il finit forcément en bas de l'échelle sociale. Il bosse dans les mines en tant que travailleur-esclave pour une entreprise dont la politique est de se tuer à la tâche pour la prospérité de la boîte en respectant les quotas imposés.

J'avoue que raconté ainsi, ça ne donne pas envie, mais c'est peut-être dû au fait qu'à la suite de cette lecture, je me sens désabusée. La magie n'a pas opéré pour ce premier tome, non pas en raison de l'univers qui n'était pas déplaisant au final, mais à cause de Ninomiya, antihéros par excellence.
Je l'ai détesté. Il a un égo surdimensionné, une arrogance extrême ce qui ne m'aurait pas dérangé s'il avait l'intelligence qui allait avec son complexe de supériorité. Il n'est pas bête, mais il est loin d'être brillant. de plus, il est exécrable, profiteur, méprisant (des termes comme prolo m'ont juste donné envie de le taper), lâche et j'en passe.
Si les personnages secondaires avaient été plus intéressants, ça aurait pu passer, mais là encore, on en est loin. Wanibé a le charisme d'une moule avariée, quant à Rim, à part dévorer comme un ogre dilapidant ainsi le peu d'argent que se fait le héros, elle n'apporte rien au récit.

C'est la raison pour laquelle j'ai mis trois jours à terminer ce manga. Il ne me passionnait pas, mais j'espérais quand même que les épreuves traversées transformeraient un peu Ninomiya, mais non. La situation empire sur la fin, ça devient du grand n'importe quoi et ça conforte le héros à maintenir sa ligne de conduite : égoïsme et cupidité.
Rien à redire sur les dessins, ils sont jolis – j'ai surtout accroché au character design de Rim, même si, la plupart du temps, elle est trop dévêtue à mon goût -, mais les illustrations ne font pas tout et n'ont pas sauvé ce premier tome d'un avis négatif.
Je n'ai malheureusement pas aimé cette lecture.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Je suis fan du genre Isekai (Isekai (litt. « Autre monde ») est un sous-genre de la fantasy japonaise dont l'intrigue tourne principalement autour d'un personnage normal qui est transporté ou piégé dans un univers parallèle – source wikipedia). Il y en a de plus en plus, pas toujours à la hauteur de mes espérances. The dungeon of black company a attiré mon attention grâce à sa jolie couverture et à son résumé alléchant. Une fois feuilleté et assuré que le niveau des dessins est bon, je n'ai pu m'empêcher de l'acheter.

J'ai tout de suite accroché à l'histoire. Un homme reclus chez lui qui est fier de profiter de la vie sans travailler et qui dédaigne les autres se voit transporter dans un autre monde où il devient l'esclave d'une société de minage. L'histoire va vite, pas de temps perdu en blabla, et pourtant on comprend très bien ce qui se passe. Ça va peut être un poil trop vite mais au moins on est dans le monde fantastique tout de suite. Ce qui m'a plu aussi c'est que le manga se démarque des autres Isekai. On n'a pas un personnages principal qui se la joue héros. Kinji est un Neet, un homme en dehors du système, il n'y a pas plus égoïste que lui. Un anti-héros comme je les aimes.

De prime abord on peut penser que le mangaka ne manque pas d'air de proposer un oeuvre où le héros cherche à s'enrichir sur le dos d'autrui, mais on se rend assez vite compte que tout se retourne contre lui et c'est très drôle. Malgré tous ses efforts malsains, rien ne marche et il n'avance pas. Il y a à la fois une sorte de critique sociale et un juste retour des choses. Comme si l'auteur cherchait à nous montrer qu'il ne faut pas user de n'importe quelle méthode pour réussir dans la vie, même si le pouvoir en place agit ainsi.

Un monde de fantasy à la fois captivant et drôle. J'ai beaucoup aimé ce premier tome et je lirai la suite à coup sûr.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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critiques presse (1)
Sceneario
09 août 2018
Un héros prêt à piétiner tous ceux qui se mettent sur son chemin, quitte à les user au travail sans aucun remord ! En contre partie, il règne sur le récit une sorte d'humour qui détend très vite l'atmosphère... [...] Pas mal de potentiel, sur fond de critique sociale... On a hâte de voir vers ou l'auteur va aller.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Vu comment c'est rouillé... ça pourrait très bien être un repaire à monstre ici.
- Non, du tout. Ce sont juste... nos toilettes à nous.
- Ce que vous n'avez pas réussi à digérer ? Ouah, quelle horreur !
- Aoutch !
- Mais il n'y a de la merde nulle part. Je ne comprends pas ?
- Car ce que l'on arrive à digérer, on le transforme en énergie magique.
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