L'amour est dans le thé, tome 1

Une petite comédie romantique aussi reposante que la verveine bon tilleul mais aussi caractérielle qu'un bon thé noir ? Pas de problème, voici une tasse de L'amour est dans le thé , un shojo d'Umebachi Yamanaka qui signe là une comédie romantique un peu convenue mais qui fait autant de bien qu'un bon thé vert par une cosy après-midi.

J'arrête là les comparathés (hé hé ) . L'amour est dans le thé débute par une fuite en avant, celle d'une femme de 28 ans, Chako, coach sportif, qui fuit l'emprise de son ex-fiancée et qui vient trouver refuge dans la plantation de thé familiale gérée désormais par son frère. Cependant, ce n'est pas ce dernier qu'elle rencontre dans la maison mais une adorable gamine féru de bétises et un inconnu théier au caractère plutôt antipathique... le début d'une houleuse histoire placée sous l'amour du thé et de l'émancipation féminine car oui, derrière cette petite façade de romance classique, nous relevons un personnage féminin très fort qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui a su briser un destin sclérosé de femme au foyer.

Au niveau de l'intrigue, bien qu'elle possède des bases très classiques, avec une romance qui débute par du "Je ne t'aime pas, moi non plus" et une opposition de personnages assez convenue, Umemachi Yamanaka tire tout de même quelques ficelles interessantes avec le passé trouble de notre héroine qui a failli tomber sous l'emprise de son flippant ex-fiancé.

Sa rencontre avec le bourru théier Ishiin et l'adorable fillette Futaba va lui permettre de trouver refuge tout en s'émancipant , plus ou moins , car suite à des circonstances imprévues, elle fondera une fausse famille avec Ishiin et Futaba. Un quiproquo familial qui apporte une certaine fraicheur à ce titre, notamment grâce au personnage de Futaba et permet d'amorçer quelques situations d'humour et de tendresse.

La lecture est agréable, bien rythméE et on sent que la série va également nous en dévoiler un peu plus sur la culture du thé sans que ce dernier élément ne soit un simple ornement factice. le dessin d'Umebachi Yamanaka est fin, rien de surprenant dans le cadre d'un style shojo sans que la dessinatrice n'ait toutefois besoin de forcer sur certains effets clichés d'oeil étoilé. J'ai trouvé son style malléable en harmonie avec l'humour qui se dégage de ce tome tout comme les quelques petits éléments contemplatifs autour du thé. Petit regret toutefois avec des paysages qui auraient gagnés à être plus touffus et présents mais ce n'est pas très dérangeant à la lecture. La mangaka pose tout de même une ambiance plutôt cozy au coeur de cette plantation.

L' Amour est dans le thé est un manga qui se laisse facilement emporter ! Comédie romantique au postulat parfois classique mais avec un ton et des thématiques plus affirmés , ce premier tome se lit passsablement bien avec son humour fréquent, la petite bouille adorable de Futaba et une héroine bien écrite.

Amatrice de comédie romantique, cela faisait longtemps que je ne m'étais pas autant amusée qu'avec ce premier tome de L'amour est dans le thé, qui donne la couleur dès le titre ! Quiproquos, imbroglios et revendications féministes au rendez-vous !

Avec cette première parution chez nous, Umebachi Yamanaka frappe fort. Il faut dire qu'elle parle de ce qu'elle connaît, elle qui a grandi dans une région de culture du thé, ce qu'elle révèle dans la courte interview que Glénat a mis à notre disposition ici (lien). Avec un petit vernis de culture et une grosse dose d'humour, la voilà qui nous embarque dans le quotidien de la fille d'un théier qui revient dans l'exploitation de son enfance après une déception sentimentale.

Loin du sérieux et de l'érudition d'un Natsuko no sake, qui proposait un schéma un peu similaire avec une fille prodigue souhaitant reprendre l'exploitation familiale et nous en faisant découvrir les arcanes, ici c'est l'humour et les revendications qui l'emportent. Dans ce court premier tome, d'un peu plus de 150 pages, nous faisons la rencontre de la truculente Chako, qui telle une héroïne de RomCom revient toute grandiloquente après avoir fui un fiancé dont les aspirations de femme à l'ancienne lui faisait peur. Mais voilà t-il pas qu'elle se découvre une nièce et un employé ronchon à domicile à la place du frère qu'elle attendait !

Exploitant à fond les ressorts des comédies romantiques qu'on aime regarder et lire, l'autrice se joue de nous avec la superbe figure de Futaba, fillette de 4 ans qui mène son monde par le bout de sa jolie frimousse. Petite orpheline ayant perdu sa mère et donc le père vit reclus en écrivant des livres, elle est sous la responsabilité du bourru Isshin, employé par son père. Si Futaba séduit de suite, Isshin est plus rude à apprécier et il va faire des étincelles avec Chako. Schéma parfait de l'ennemi to lovers et du sunshine / grumpy boy, le manga amuse et fait sourire par les échanges plein de venin qu'ils échangent et les réparties pleine de guimauve de la petite Futaba qui les rêve ensemble, telle une groupie.

En quelques pages, la dynamique est trouvée et l'autrice joue à merveille dessus, se renouvelant de chapitre en chapitre. Futaba est ainsi l'interrupteur qui va lancer la romance à venir entre les deux antagonistes, mais ce sont les revendications féministe de Chako qui vont aussi souffler le chaud sur Isshin et ses remarques sexistes dont il n'a même pas conscience, offrant ainsi une autre dimension, pas seulement humoristique au texte. L'amatrice de romance moderne que je suis est vraiment dans ses petits chaussons. J'ai adoré suivre l'explosive et pétillante Chako, sur le point d'exploser face aux nombreuses remarques sexistes des hommes de sa vie, mais fondant en même temps paradoxalement devant les beaux muscles et le joli sourire de son némésis. C'est drôle, c'est rigolo, c'est entraînant. Cela reprend et tort un peu les codes classiques de ce type d'histoire, notamment grâce au regard omniprésent de Futaba.

Les dessins sont également modernes, rappelant le trait assez épuré de certains josei sur le dessin des personnages. Ils offrent une belle palette d'expression, du rire aux larmes, de la légèreté au sérieux et à la frustration énervante même de certaines situations. Futaba est encore plus mignonne qu'une Anya avec sa petite bouille, et les sourires d'Isshin valent de l'or. Si vous voulez vous en faire une idée n'hésitez pas à lire le premier chapitre en ligne ici (lien).

Amateurs de comédies romantiques, venez donner sa chance à L'amour est dans le thé, titre truculent et succulent mettant en avant la culture du thé, mais surtout les revendications d'une héroïne féministe qui en a marre de la façon dont on traite les femmes. Avec une louche d'amoureux qui se détestent, une poignée de personne bourrue contre solaire et une pincée de petite puce venant semer la zizanie, voici la recette parfaite pour amuser le lecteur et donner le sourire !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Spoilers.

Petit manga sympa avec un dessin agréable et parfois exagéré pour créer du comique. Je me suis beaucoup identifiée au personnage principal (même âge, révolte contre le sexisme ambiant, trajectoire de vie) et je pense que des collégiens peuvent aussi en tirer quelque chose, car même si l'héroïne approche de la trentaine, c'est un exemple de vie qui peut les inspirer (ou pas !). Quels choix s'offrent à nous ? Quelles décisions voulons-nous prendre ?

Chako était prête à épouser un homme mais a débarqué dans une famille ultra-traditionnelle avec des rôles genrés archaïques (de mon point de vue !). Elle a fui et se retrouve au chômage à retourner dans la maison familiale. J'ai trouvé très intéressant de montrer une telle trajectoire de vie car ça me semble très contemporain, un phénomène de société (on connaît plein d'histoires comme ça en France, de jeunes adultes qui retournent vivre chez leurs parents, en difficulté professionnelle). Bref, bon background ici, bien traité.

Thématique féministe aussi, dès le début où Chako coach sportive doit subir les remarques déplacées des acolytes masculins. Quelle réaction avoir ? Se taire ? Se révolter ? Là encore, un sujet d'actualité.

Le décor dans une petite exploitation théière nous permet de découvrir cette coutume japonaise, avec la question des conditions de travail des agriculteurs. Se transpose très bien aux problématiques françaises.

Le scénario se déroule avec un fil rouge très absurde qu'on a envie d'accepter car promesses de rigolade, et une idée assez originale (Isshin et Chako s'enfoncent dans un mensonge et font croire à tout leur entourage, proche et moins proche, qu'ils sont mariés, alors que leurs rapports sont très tendus). Situation qui est un prétexte pour montrer une configuration familiale loin des schémas habituels, car Chako et Isshin se retrouvent comme des parents adoptifs de la petite Futaba, la nièce de Chako. Rafraîchissant.

Ce tome est une suite d'anecdotes cocasses et rigolotes qui sont plaisantes à lire. Peut-être un petit bémol avec cette romance entre une fille sympathique et de bonne volonté (mais qui a son caractère et n'hésite plus à la ramener !) et un homme taiseux, archétype du "mystérieux" en fait désagréable, froid, voire violent. Bon... On a vu pire, mais attention à ne pas trop flirter sur ces clichés, surtout quand il y a manifestement une fibre féministe ici !

"L'amour est dans le thé" sait nous attirer dans ses filets autant par sa jolie couverture que par son titre. Vous aimez le thé ? C'est sans doute une raison supplémentaire de craquer sur ce titre. Mais au fond, nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre.
La lecture est fluide, surprenante, intéressante. Il y a un côté drôle et décalé. Et une fois la fin du tome atteint, il y a comme un doute, le tome est vraiment déjà fini ?
Les deux personnages principaux sont attachants et nous allons apprendre plein de choses sur le thé. le graphisme est agréable. Chako se défend quand il le faut
Les chapitres sont intitulés le nombre + gorgée + un sous-titre. Des feuilles de thé se promènent un peu partout et font leur petit effet.
Cette nouvelle série est édité par Glénat, elle est de Umebachi Yamanaka et compte déjà 8 tomes au Japon.
Le début est une critique sociale, et nous revenons sur la position délicate des femmes. Chako est à bout d'entendre toujours certaines choses. Elle fait souvent de faux-sourires. Elle est coach sportive. Nous apprenons très vite qu'elle fait partie d'une famille de théier mais elle est partie, elle voulait faire ses preuves. Mais quelque chose a mal tourné et l'a terriblement marquée, elle se retrouve ainsi à fuir son ex-fiancé qui la met dans tous ses états. A vous de lire pour en découvrir plus.
Des petits détails sont distillés tout du long, et ils ne nous laissent clairement pas indifférent. En s'enfuyant cette fois-ci, Chako opère un retour aux sources, elle rentre au bercail. Elle retrouve sa famille de théier, mais rien n'est vraiment comme elle s'y attendait. Elle tombe d'abord nez à nez avec une petite fille Futaba, alors qu'elle cherche son frère Yabuki. Puis elle tombe sur Isshin, l'homme de la couverture, il a un air bourru et imposant. La première prise de contact est houleuse.
En bref, plus personne ne comprend plus rien. C'est la première situation décalée de toute une série à venir.
La situation est complètement dingue et confuse, vous verrez elle se démêlera progressivement et encore pas totalement. Chako se prend d'affection pour Futaba et observe à la loupe Isshin, ce qu'il fait, s'il le fait bien, sa relation avec les autres, ce qu'il peut bien faire en leur demeure etc.
En même temps, nous apprenons des choses sur une plantation, être théier etc.
Et comme si ce n'était pas déjà assez, mais à dessein pour certaines raisons, leur relation va devenir encore plus trouble et drôle.
Un nouveau manga prometteur, à voir avec la suite.

Salut, moi c'est Chako! J'ai 28 ans et je suis le personnage principal d'un manga au titre un peu douteux en français... Mais croyez-moi, il vaut le coup!

J'étais coach sportive, mais c'était pas simple tous les jours. J'en avais un peu marre des remarques sexistes et misogynes que je subissais et par dessus tout, je détestais l'avenir de mon couple. Comment ça, j'allais devoir me soumettre à mon fiancé? Comment ça j'allais devoir lui masser les pieds? C'était hors de question, surtout qu'il avait un comportement toxique qui empirait de jour en jour.

Comme je suis une jeune femme respectable et rationnelle, j'ai tout quitté du jour au lendemain. -Comment ça c'est pas rationnel?- . Ça paraît être une réaction immature mais dans la vie, il faut parfois se protéger avant tout. J'ai donc démissionné, j'ai pris mes cliques et mes claques et je suis retournée dans ma campagne profonde dans laquelle se trouve la plantation de thé de ma famille.

Mais devinez quoi? En entrant toute stressée dans la maison famille, où seul mon frère était censé vivre, je suis tombée nez à nez avec… Une gamine! Elle s'appelle Futaba et c'est ma nièce. J'ai également rencontré Isshin, un homme un peu bourru de prime abord mais qui semble très bien s'occuper de Futaba mais aussi de la plantation. On peut dire que c'est vraiment sa tasse de thé! (Pardon je devais la faire). Et me voilà maintenant à vivre là-bas en leur compagnie et je peux vous dire que vous n'êtes pas au bout de vos surprises!

Dans les deux premiers tomes de mes aventures, vous allez rire, vous allez être ému(e), vous allez tomber amoureux de Futaba comme je le suis, et qui sait, peut-être que vous allez tomber sous le charme d'Isshin. Il faut dire qu'il est admirablement bien dessiné, je dis ça, je dis rien.

Bon, on se voit très vite! ❤️

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𝕃𝕖 𝕞𝕠𝕥 𝕕𝕖 𝕄𝕒𝕚𝕞𝕠 : une petite série qui m'a étonnée! J'ai adoré rencontrer ce trio aussi attachant qu'atypique. Comme quoi il ne faut pas s'arrêter au titre! Une petite douceur bienvenue, pleine de tendresse et d'humour.
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