Les expériences scientifiques le prouvent : le sentiment de bonheur quotidien augmente à mesure que l'on passe moins de temps sur le net. Qu'est-ce qui fait alors que l'on s'enferme dans les réseaux sociaux, devant nos écrans, devant des jeux débiles qui nous font cliquer sur une pub pour avancer dans ledit jeu faisant, sous prétexte de divertissement, la fortune de son inventeur ? On y gagne rien, on y perd plutôt ce temps disponible ; et cette humeur changeante et contrariée à la moindre obstruction. Plus de patience, plus de tolérance. le net est devenu un piège, une prison : on y voit ce qu'on veut y voir à force d'algorithme. Il n'est plus moyen d'émancipation, mais moyen de soumission. Comme d'autres, j'ai tendance à dire qu'internet c'est ce qu'on en fait : que nenni ! l'auteur nous montre là aussi que ce n'est pas si simple, on se fourvoie encore. Libre arbitre vous dites ? Je ne connaissais pas cette phrase de B. Franklin, horriblement d'actualité : "Ceux qui sont prêts à abandonner des libertés essentielles contre une sécurité illusoire et éphémère, ne méritent ni la liberté ni la sécurité". Dans la fable
De La Fontaine, être le chien ou le loup ? Big Brother is watching us : et a ce point ça devrait nous effrayer : on a un mouchard dans la main. Et si certains pensent que la Chine c'est loin, la pandémie devrait nous avoir alerter. Pour paraphraser Les Guignols : vous pouvez éteindre votre écran et retourner à une vie... heureuse !