Parce que j'ai une libraire en or, elle m'a prêté cette petite pépite...
Oh la la... incroyable comme ce livre se dévore, et le pire c'est qu'on lit sans s'en rendre compte... (une soiree et c'était plié, on en parlait plus... je me suis meme etonnee en fermant le livre... "il me manque des pages? Il y a un tome 2?")
5 petites nouvelles qui sans en avoir l'air vous confrontent aux choses de la vie, la manipulation pour l'appât du gain, le bourn-out marital, les drames de l'enfance... bref tout ça vous fait réfléchir sans en avoir l'air...
Et pour couronner le tout, c'est très bien écrit... vraiment hâte de rencontrer l'auteure si lescale organise quelque chose.
C'est sans conteste un coup de coeur de l'année.
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Magnifique découverte dans le cadre de « je lis belge ». Des nouvelles dans lesquelles on retrouve des
situations de vie sinon banales ou du moins peu originales mais tel est le piège… rien ne se passe comme imaginé et surtout l'âme humaine est plus noire que l'on pouvait l'imaginer… surtout dans la tête de l'autrice ! J'ai apprécié ma lecture et je vais de ce pas la conseiller…
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Un livre à acheter et dévorer ! À la fin de chaque nouvelle, on se dit que ce n'est pas possible de faire mieux...et bien si ! L'auteure nous emmène dans un monde où l'on s'identifie à chaque personnage. Les histoires sont toutes plus intrigantes les unes que les autres avec une écriture clash et incisive. Je le conseille à tous les lecteurs de babelio !
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Une fois démarré, on ne peut plus s'arrêter ! Une lecture addictive tant tout y est: le style, l'intrigue, le format.
Chaque nouvelle, mettant en vis-à-vis les protagonistes, est troublante, chacune à sa façon .
Foncez l'acheter ! En plus, le livre est beau ❤️
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« Comment ils appellent ça encore, ces connards de psys ? ‘Le syndrome du nid vide’ ? Ah les champions des mots ! Ils mettent des noms sur tout mais ils ne trouvent jamais de remède à rien. On leur parle pendant des heures, ça coûte un bras. Et pour finir, tu te retrouves avec les mêmes emmerdes qu’au départ mais grâce à eux, tu sais comment ça s’appelle. Je me demande s’ils ont des cours de théâtre. Leur petit air de circonstance, leur tête de chien qui chie. ‘Asseyez-vous, mettez-vous à l’aise.’ »
pp.189-190
Il y a quelques jours, j'ai voulu enquêter sur une société qui a pignon sur rue dans le domaine de l'agroalimentaire. La même qui, lorsqu'on la convoque sur un plateau télé, brille par son absence. Impossible d'obtenir des informations sur les produits qu'elle commercialise. Un silence entendu. Une omerta bien huilée. Et aucune pression des pouvoirs politiques pour un accès à la transparence.
Pendant ce temps-là, les industriels continuent d'engraisser les masses et de graisser la patte de nos dirigeants.
Nous vivons une ère d'appauvrissement globale: celui des ressources et celui des cerveaux