Nous ne saisissons pas le monde d’abord pas la pensée ; nous le saisissons non intellectuellement, plus progressons vers une saisie plus sophistiquée. Cette saisie initiale du monde n’est pas une compréhension raisonnée, mais une saisie immédiate, non réfléchie.
207. C’est un coup du sort étrange : tous les hommes dont on a ouvert le crâne avaient un cerveau !
La difficulté, c'est de se rendre compte du manque de fondement de nos croyances.
400. Ici, j’ai tendance à me battre contre des moulins à vent, car je n’arrive pas encore à dire ce que je veux vraiment dire.
214. Qu’est-ce qui m’empêche de penser que cette table disparaît ou change de forme et de couleur lorsque personne ne la regarde et qu’elle retrouve son ancien état dès qu’on la regarde à nouveau ? –« Qui va aller supposer une telle chose ! » - a-t-on envie de dire.
Ainsi, lorsque des auteurs énumèrent tout ce qu'ils savent, cela ne prouve rien du tout.
287. L’écureuil n’infère pas par induction qu’il va encore avoir besoin de provisions l’hiver prochain. Et nous n’avons pas plus besoin d’une loi d’induction pour justifier nos actions ou nos prédictions.
63. Si nous imaginons les faits autrement qu’ils ne sont, certains jeux de langage perdent de leur importance, alors que d’autres gagnent de l’importance. Et c’est ainsi que se transforme, graduellement, l’usage du vocabulaire du langage.
56. Celui qui dirait : « Peut-être que ces planètes n’existent pas, et que le phénomène lumineux qui nous apparaît a une tout autre explication » aurait tout de même besoin d’un exemple d’un objet qui, lui, existe. Ceci n’existe pas –comme existe par exemple…
45. La nature du calcul, nous en avons fait connaissance en apprenant à calculer.