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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Underground Airlines avait attiré mon attention grâce à son postulat osé et puissant. Puis il a reçu quelques prix, et pas des moindres. Alors quand ActuSF me l'a proposé en service presse, j'ai sauté sur l'occasion. J'ai bien fait, car il s'agit d'une pépite de la dystopie et de l'uchronie.

L'une des premières qualités du roman est sa capacité à nous plonger dans un monde terrifiant. L'écriture de Ben H. Winters nous plonge immédiatement dans un univers violent. Sa plume est directe et sèche, s'accorde peu de fioritures hormis pour souligner les moments où notre personnage principal baratine en empruntant une autre identité. L'auteur ne lésine pas sur les insultes et les moments de pur malaise tant le racisme suinte au Nord comme au Sud.

Il y a quelques détails particulièrement finement pensés. En dehors des quatre Etats esclavagistes, il existe par exemple des marques de cigarettes avec un label qui garantissent leur production hors esclavage. C'est un peu cynique et tellement réaliste tant la proximité avec les labels équitables est visible. L'autorisation de l'esclavage amène à de nouveaux modes d'organisation du travail, avec ses rites, ses règles, mais aussi ses espaces consacrés qui montrent un paradoxe criant entre une société qui perpétue un racisme institutionnel mais en le maquillant d'une humanité paternaliste qui dégouline d'hypocrisie.

Outre le contexte, l'histoire est en elle-même captivante. L'auteur prend le parti de l'ambiguïté en mettant en avant un ancien esclave qui capture les fuyards qui tentent de rejoindre le Canada. Dès lors, on comprend que l'on sera baigné dans une moralité grise, où personne ne peut vraiment être un héros, où les combattants de la liberté ne sont pas toujours les plus reluisants et les esclavagistes ont aussi une famille et des rêves.

Le centre de l'histoire est dans un premier temps une chasse et une enquête classiques à première vue. Mais on découvre avec Victor qu'il y a plus de profondeur : les rebondissements sont nombreux et maîtrisés. le scénario est à l'image de l'univers, complexe et doux-amer. Certains moments sont violents, physiquement comme psychologiquement, mais ce n'est jamais dans la gratuité.

Les personnages sont également très bien campés. Victor brille par sa psychologie fine. On est dans sa tête l'ensemble du récit, observant ses doutes, constatant son évolution. Mais les autres protagonistes sont parfaits. Martha, la jeune femme faussement insouciante, amoureuse d'un esclave. Même ceux dont on a juste quelques lignes de description sont parfaitement croqués et on se les imagine très nettement.

En conclusion, c'est un bon cru. Je commençais à désespérer de trouver des dystopies qui soient originales. Underground Airlines parvient à échapper aux tropes les plus répétitifs du sous-genre pour proposer une histoire avec une critique acérée des problématiques raciales aux Etats-Unis mais aussi sur la fragilité de l'histoire et de la tolérance. Monde immersif et bien pensé, personnages bien construits et scénario mené de main de maître, c'est un récit marquant que je vous conseille !




Lien : https://lageekosophe.com/
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J'ai reçu ce roman à l'occasion d'une Masse critique.
J'avais déjà aimé Dernier meurtre avant la fin du monde du même Ben H. Winters. Underground airlines est une uchronie, l'esclavage n'a pas été aboli partout aux États-unis, il perdure encore dans 4 états. C'est l'enfer pour 3 millions de personnes.
Victor/Jim est noir, il a vécu en tant qu'esclave pendant plusieurs années et s'est évadé. Maintenant vivant dans les états libres du Nord, il recherche un esclave évadé qui attend un vol vers le Canada. Underground airlines fait référence au circuit clandestin de libération des esclaves qui existait à l'époque. Mais l'histoire ne prend pas du tout le chemin attendu.
C'est un bon roman plein de rebondissements. Ben H. Winters en profite pour parler du racisme, pour réfléchir sur les États-Unis et sur la nature humaine. Victor/Jim est un personnage complexe qui n'a pas eu le choix de sa vie jusqu'à maintenant. Il n'est pas vraiment libre.
Ben H. Winters décrit un système d'esclavagisme terrible qui rapporte des milliards en toute légalité. Et on fait le rapprochement avec les travailleurs indiens, chinois, vietnamiens ou autres qui fabriquent nos vêtements dont les conditions de travail sont souvent difficiles.
Le mode de vie occidental a des conséquences sur la vie d'autres personnes à plusieurs milliers de km, un peu d'éthique sur nos étiquettes ne ferait pas de mal.
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Dans le monde de Victor, les USA ne sont pas ceux que nous connaissons . Dans le monde de Victor, la guerre de Sécession s'est finie en eau de boudin. Les Quatre, les États du Sud, continuent à vivre de l'esclavage, dans l'indifférence coupable des autres membres de l'Union. Parfois l'indignation molle . Mais bon, rien ne change pour les troupeaux de Noirs du Sud, si ce n'est le perfectionnement des systèmes de production, et des méthodes de répression .
Quelquefois, un esclave plus déterminé que les autres parvient à franchir la ligne de démarcation, et à rejoindre la résistance qui l'expédie au Canada, via l'Underground Airlines .
Mais c'est rare . Victor le sait bien, lui qui n'a accompli que la moitié du chemin avant d'être coincé, pucé, embrigadé par les US Marshals; depuis lors, il a gagné le droit de se promener à peu près librement dans le cadre de sa mission.
Qui consiste à infiltrer les antennes locales des Airlines pour rattraper d'autres fuyards .
Des scrupules, il n'en a plus depuis longtemps . Il a trop vécu avec la peur pour accepter d'y replonger; il veut être du bon côté de l'horreur, voilà tout . Et il accomplit son travail méthodiquement, avec succès .
Sauf lorsqu'on lui refile un dossier pourri. Celui de Jackdaw. Un jeune homme trop beau, trop endurant, trop cruel pour être vrai, en quelque sorte . Un jeune homme dont les descriptions administratives sont trop floues . Les projets qu'on lui attribue sont nébuleux . le récit de ses délits imprécis .
Entre conscience professionnelle et conscience tout court, il va falloir choisir .

J'ai trouvé ce roman excellent en tous points . On vit au rythme de la traque, on entre dans la psychologie du héros très progressivement mais avec assurance, et l'auteur nous plonge dans un monde parallèle sans avoir l'air d'y toucher. Tout a l'air vrai.
C'est peut-être le cas ?
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Après les bons avis des Blogopotes sur ce roman et le fait qu'il ait obtenu deux Prix (celui de Sidewise en 2016 et celui du Prix Imaginaire 2019 du roman étranger), il n'est donc pas étonnant que j'ai accepté le service presse proposé par ActuSF. Et à ce titre, je les remercie de me l'avoir envoyé car j'ai eu un énorme coup de coeur pour ce roman!

Dans un XXIème siècle alternatif, quatre États américains du Sud (Alabama, Mississippi, Louisiane et les deux Caroline unifiées) maintiennent encore l'esclavage. Cette « main d'oeuvre » peu coûteuse leur permettent ainsi d'avoir une économie prospère au point de supplanter les autres États et d'alimenter les marchés mondiaux en produits bon marché. Ils achètent aussi leur bonne conscience en régissant leur exploitation afin que cela paraisse acceptable aux yeux du monde (les esclaves sont par exemple appelés TA pour Travailleurs Affiliés, leur meurtre est en théorie interdit et les châtiments encadrés). Toutefois, il n'en demeure pas moins que les conditions de vie des esclaves restent effroyables au point que certains d'entre eux choisissent de s'enfuir. Pour cela, ils sont aidés par l'Underground airlines, une organisation clandestine des États du Nord qui permettent aux esclaves en fuite de rallier le Canada. C'est ainsi qu'intervient Victor, un ancien TA contraint par le Gouvernement américain d'infiltrer ce fameux réseau et de pister les fugitifs. Il est chargé de retrouver Jackdaw mais cette affaire ne va pas se dérouler exactement comme prévue…

Une uchronie…

Underground Airlines est une uchronie dont le point de rupture se situe en 1861 lorsque le Président Abraham Lincoln est assassiné (dans notre Histoire, il le sera mais quatre ans plus tard). Si les conséquences immédiates sont la fin de la Guerre de Sécession, l'abolition de l'esclavage ne sera en revanche pas promulguée en 1862 ; pire, un amendement à la Constitution permet à chaque État de choisir s'il veut le maintenir ou non et c'est ainsi que les quatre États pré-cités le confirment et l'institutionnalisent.

Le titre du roman Underground Airlines fait également référence à un réseau clandestin qui a véritablement existé au XIXème siècle mais qui s'appelait dans notre réalité Underground railroad (qui est aussi le titre éponyme du roman de Colson Whitehead sorti en 2016). Ce réseau n'était pas un chemin de fer comme le laisse entendre le terme « railroad », il permettait aux esclaves en fuite de se rendre soit au nord, au Canada soit au sud, au Mexique. Les fugitifs aidés par les organisateurs appelés « chefs de gare », se déplaçaient de nuit et de jour étaient abrités dans des lieux secrets, les « stations ». Les propriétaires d'esclaves commençaient à craindre que ces fuites ne se généralisent et ont fait appel à l'Etat pour qu'il intervienne. Ainsi, des marshalls et des chasseurs de prime ont été mandatés pour retrouver les fuyards. le roman Underground Airlines reprend exactement le même procédé excepté que le voyage s'achève par un vol direct vers le Canada, d'où le terme « airlines ».

…efficace…

Le roman est divisé en trois parties : la première et la dernière se déroulent dans les États du Nord et la seconde, dans un Etat du Sud, celui de l'Alabama. Si le début de ma lecture a été un peu longuet (je dirais les cinquante premières pages), je ne l'ai plus lâché par la suite, le finissant très rapidement. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le rythme de l'intrigue menée tambour battant (cela est renforcé par les courses-poursuites et les nombreux jeux de chat et de la souris) qui alterne avec de nombreux rebondissements et des cliffhangers en fin de chapitre ou de partie.

Le personnage principal de Victor est également très intéressant dans le sens où bien qu'il soit le narrateur, non seulement il mène souvent son lecteur en bateau mais il est un personnage des plus ambivalents. Ancien TA dans un abattoir, il parvient à s'échapper en Indiana. Six ans plus tard, il est rattrapé par un Marshall qui lui propose un deal : il n'est pas livré à son ancien propriétaire en échange de quoi, il devra aider le Gouvernement à retrouver d'autres TA en fuite. N'ayant pas vraiment eu le choix, Victor accepte et c'est ainsi qu'il se retrouve à traquer ses frères. Ce personnage est vraiment très nuancé et très crédible, j'ai trouvé.

…qui dénonce les discriminations raciales aux Etats-Unis.

Cette uchronie est également l'occasion pour Ben H. Winters de dénoncer les violences à l'encontre des Noirs, dans les Etats-Unis actuelles. Cela m'a ainsi fait penser à l'essai Triste Amérique de Michel Floquet que j'avais lu il y a trois ans ainsi que l'excellent roman historique Power de Michael Mention qui retraçait le parcours du Mouvement des Black Panthers, dans les années 60 et 70. Il n'est donc pas étonnant que Underground Airlines fasse référence à ce parti alors même qu'il a été dissous dans les années 80.

Le racisme est partout présent dans le roman :
– dans les quatre États du Sud évidemment dans lesquels les Noirs sont réduits en esclavage et sont obligés de travailler dans des usines qui s'apparent à des camps de travail (le roman donne l'exemple d'un abattoir pour Victor mais Jackdaw travaillait dans une usine de vêtements). Ils subissent également des mauvais traitements que ce soit des tortures, des horaires de travail longs et difficiles, peu de protections, peu de soins, ils sont attachés, subissent des punitions physiques et morales, etc…
– dans les États du Nord où ils sont libres, ils sont parqués dans des quartiers insalubres comme celui de Freedman Town. Cela fait directement référence à la situation actuelle des Etats-Unis.

En conclusion, Underground Airlines est une véritable réussite et c'est ce genre de roman que j'aime mettre en avant lorsque je dois défendre les Littératures de l'Imaginaire. Possédant un double niveau de lecture, cette uchronie efficace n'est pas seulement un thriller. Au contraire, s'inspirant du passé des Etats-Unis, elle permet de dénoncer les discriminations raciales et les inégalités à l'encontre des Noirs, et ce bien qu'un Président Noir ait été élu à la Maison Blanche, entre 2009 et 2017. Bref, un roman remarquable que je recommande!
Lien : https://labibliothequedaelin..
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De cet auteur, j'ai déjà à mon actif sa trilogie Dernier meurtre avant la fin du monde. Je me souviens que Lune l'avait qualifié de polar apocalyptique et c'était tout à fait ça (moi et les étiquettes...). J'avais vraiment apprécié cette lecture. Avec Underground Airlines, Ben H. Winters change la donne et se lance dans une uchronie d'envergure : la Guerre de Sécession n'a jamais eu lieu, Lincoln a été abattu avant la ratification du XIIIe amendement. L'esclavage perdure donc dans quatre États du sud des États-Unis : les Hard Fours.

Nous suivons Victor, qui est Noir et vit dans le Nord. Son boulot consiste à traquer les esclaves qui réussissent à s'évader afin de les renvoyer à leur propriétaire. Pas besoin de mettre des guillemets, c'est réellement ça. Sauf que l'on comprend très vite qu'il n'a pas le choix Victor. Il en faisait partie, il a été chopé, marqué, pucé et travaille pour le gouvernement… en laisse comme il dit. Soit il fait ce job, soit il retourne à la chaîne dans les abattoirs Bell d'où il vient.

L'auteur adopte la première personne du singulier et nous place ainsi dans la tête de Victor. On partage toutes ses réflexions les plus intimes, tous ses états d'âme et l'empathie est totale pour ce personnage torturé. C'est véritablement poignant.

Mais on n'a pas vraiment le temps de pleurer sur son sort. Lui non plus d'ailleurs, sauf lors de ses longues insomnies. Parce que ce roman est construit comme un véritable thriller et les pages s'enchaînent à une vitesse frénétique. Ce roman de 426 pages, je l'ai avalé en deux soirées, la plupart du temps avec la gorge serrée. C'est dur, c'est brut de décoffrage, c'est parfaitement adapté au sujet.

Victor est sur un nouveau dossier, le cas Jackdaw, le 212e… Il fait comme si, mais il se souvient de tous. C'est un très bon enquêteur, doublé d'un excellent acteur, capable de changer de personnalité comme de look en un tour de main. Et dans ce dossier Jackdaw, rien ne va. Il va devoir infiltrer l'Underground Airlines, cette filière qui se charge d'exfiltrer des esclaves fugitifs vers le Canada. Et pire, il va devoir retourner dans ce Sud honnis. Les retournements de situation sont légion et on tremble plus d'une fois pour lui. Il sera aidé par Martha, une jeune mère célibataire qu'il a rencontré dans le dernier hôtel où il était basé. Elle a un gamin, un métis… le père était un fugitif, il a été repris. Pas par Victor non, mais c'est tout comme pour la conscience de ce dernier.

Alors bien sûr c'est une uchronie, mais on ne peut pas s'empêcher de faire le rapprochement avec ce qui se passe aujourd'hui aux États-Unis, ou la majorité de la population noire reste en marge de la société. Où leurs droits sont plus souvent bafoués qu'à leurs tours. Où le président Trump ferme les yeux sur les agissements du Klu Klux Klan comme dernièrement...

Underground Airlines est un roman puissant, chargé en émotions et doublé d'un thriller d'une rare efficacité. Entièrement porté par un antihéros charismatique qui cherche à se montrer à nous sous son plus mauvais jour pour supporter sa honte, pour encaisser la peur qui le ronge h24. Ce roman m'a toute retournée et j'ai eu bien du mal à passer à autre chose une fois refermé. Je ne peux que vous conseiller, moi j'en fais un gros coup de coeur. Prévoir juste une phase de digestion post-prandiale délicate !
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Pour résumer, Underground Airlines est un roman percutant qui met en scène un antihéros essayant de survivre par tous les moyens, même les pires. Doté d'un fort propos engagé, il nous raconte une Amérique uchronique qui parait pourtant très actuelle. On ne ressort pas indemne de cette lecture que je recommande très chaudement !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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Merci à BABELIO et à l'éditeur de m'avoir permis de découvrir ce livre et cet auteur lors d'une opération MASSE CRITIQUE

Le livre est dans la collection ActuSF, c'est donc un bouquin disons plus d'anticipation que de SF, encore que...

Le monde décrit pourrait être le notre, à une exception prêt: Pour éviter la guerre de sécession, un compromis a été trouvé et l'esclavagisme a été légalisé dans les états qui souhaitaient le conserver. de là, les États-Unis ont évolué, des événements ont eu lieu (comme une "guerre du Texas") les législations ont aussi changé.

Victor est un ancien esclave devenu traqueur officieux pour les US Marshall. Ces policiers qui sont chargés de retrouver les évadés dans notre monde, sont là chargés de rattraper des esclaves en fuite.

Le titre du roman fait référence aux "underground Railroad" qui organisaient autrefois le passage des esclaves du Sud des USA ségrégationnistes vers le Canada. Comme le dit Victor, l'Airline ne met pas en oeuvre des avions mais le jargon des réseaux de passeur est calqué sur celui du trafic aérien..

C'est Victor qui est le narrateur de l'histoire. Un homme qui ne va pas très bien, tiraillé entre son passé d'esclave, son boulot de traqueur de ses "frères" de couleur et ses multiples identités qu'il endosse pour ses missions.

Au travers du récit de sa dernière mission, il va nous présenter ce monde dystopique, introduisant ici et là, habilement, tous les détails qui permettent au lecteur de comprendre son monde. Et sa mission reste elle aussi particulière, décisive pour son destin.

Un roman vraiment prenant, intéressant par sa réflexion sur un traitement de l'esclavagisme et de son évolution possible au jour du 21ème siècle. Tout semble plausible et le récit garde en haleine tout au long de l'histoire. le personnage de Victor, lui aussi, nous est décrit au fil de ses souvenirs égrenés tout au long de son récit. Vraiment un très bon livre équilibré entre suspens et réflexion, avec des personnages inintéressants.
Lien : http://leslivresdemavie.over..
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Ben H. Winters dresse une uchronie dans laquelle certains états des Etats-Unis pratiquent toujours l'esclavage, ce qui renforce et exacerbe le racisme envers les noirs partout dans le pays. Néanmoins, une organisation tente de sauver des esclaves et de les envoyer au Canada. Cette organisation, c'est l'Underground Airline, qui donne son nom au roman.
Mais si vous pensiez que vous alliez suivre un héros de l'Airline, vous vous trompez. Vous allez observer la société uchronique (mais pas que) de Ben H. Winters à travers le regard de Victor, un chasseur d'âmes, esclave à peine affranchi chargé de retrouver des esclaves en fuite pour qu'ils soient ramenés dans leur propriété.
Entre une prétendue modernisation qui cache la barbarie de l'esclavage et un anti-héros intéressant, je vous conseille ce roman.
Chronique complète sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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