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EAN : 9791033909385
176 pages
Harper Collins (02/06/2021)
3.06/5   24 notes
Résumé :
Icône, star des années 1990, égérie de M6, musicienne précurseur d’un nouveau style, Ophélie reste l’idole d’une génération.

Du hit-parade aux Victoires de la musique en passant par le cinéma, elle s’est imposée comme une artiste incontournable de la scène française. Jour après jour, elle a tout donné à ce métier qui l’habitait, emportée par le tourbillon du succès.

Pourtant, derrière les paillettes, personne ne connaît vraiment l’histo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne sais pas si c'est la curiosité ou la nostalgie de mon adolescence qui m a poussée vers cette autobiographie d'une artiste dont je ne suis pas fan.
A moins que ce soit la photo de couverture... ou son interview chez Quotidien.

Il n'en est pas moins vrai que je parlais donc à la découverte d'une femme et non de l'artiste et que ce sera mon 1er flop 2021.

Je ne vais pas juger le fond car pour moi l'intérêt du livre réside dans les 30 dernières pages. Avant c'est un catalogue de ses réussites !
Personnellement, je ne me souvenais pas d une telle carrière. A part, le fameux Dieu m à donné la foi, le film folle de lui et son amourette avec un rappeur français que j apprécie... le reste m était sorti de la tête. Autant dire que ce n était pas ma came.

Les histoires de famille, alors ? Non toujours pas plus scandaleuses que ce qui se passent dans les familles de M. Tout le monde et de très bons livres traitent de ces sujets avec une empathie et suscitant des émotions qu'ici je n ai pas une seule fois perçue.
Est ce parce qu'elle ressent les choses différemment ?
Après tout, elle nous révèle le diagnostic de HPI mais quand elle évoque sa sensibilité (je veux bien la croire) elle ne le traduit pas dans ses écrits.
Mais alors sa maladie ?
On a un second point commun : les névralgies d arnold ! Et la encore, je connais et j imagine sa souffrance mais rien.

Sa solution à tout est de partir en vacances. Ok tout le monde n'a pas ce luxe mais si elle s en sort ainsi alors je suis de tout coeur avec elle, connaissant parfaitement ce handicap mal connu, incompris, presque nié.

Au final, le style un peu pompeux d'une liste de faits/ evenements ne m aura pas séduite.
La partie d'introspection aurait mérité d'être plus explorée.

Si vous êtes fan, vous trouverez sans doute votre compte mais faute de l être, passer plutôt votre chemin.

En même temps, elle a le mérite de prévenir qu'elle ne va pas faire un cahier croustillant ni une liste de doléances. On peut lui reconnaître ce point.
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Ce livre a croisé mon chemin par hasard et j'en suis ravie. Retour sur cette lecture qui m'aura émue ⬇️

✨✨✨✨✨/5

✨ Évidemment impossible pour moi de ne pas ouvrir ce roman autobiographique signé Ophélie Winter. Pseudonyme à paillettes, certes, mise en lumière dans les années 90, faisant la une des tabloïds à coup de relations véritables ou inventées par la presse, elle se livre ici sur quelques points sensibles de sa vie.

✨ J'ai été surprise du parcours pré-starification de cet icône R'n'B made in Neuilly, ou presque. Car si les prédispositions à l'épanouissement dans le milieu artistique étaient importantes, la vie, y compris sa mère, n'a pas été tendre avec elle du tout. de victime à star il n'y a qu'un pas (de danse).

✨ du Hit Machine aux primes de M6 jusqu'à Danse Avec les Stars (et ses coulisses douteuses), l'interprète incontournable de « Dieu m'a donné la foi » met en lumière certains éléments qui l'ont conduite à , aujourd'hui, pouvoir enfin parler sereinement et entamer un processus de résilience.

✨Des révélations, de l'émotion, des explications. J'ai apprécié en tant que lectrice de ne pas être prise à partie entre plusieurs « camps » comme c'est souvent le cas dans ce genre d'ouvrage. Ôde à la femme , de l'adolescence à l'âge adulte, à l'aube de la cinquantaine elle fait le point. Je l'ai lu comme une confidence, en toute simplicité. Exit le strass et les paillettes, nous voici en backstage.

✨En bref, c'est l'histoire d'une femme aux fêlures nombreuses qui semble aujourd'hui s'être réconciliée avec son esprit et son corps, malade. Une icône féminine , malgré elle, devenue une figure féministe ? Peut-être. En tous cas quand vous apprendrez ce que signifient les paroles de sa célèbre chanson « elle pleure » je peux vous garantir que vous aussi, vous voudriez pleurer avec elle.
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Je me suis laissé tenter par 'Résilience', l'autobiographie d'Ophélie Winter sortie début juin aux Éditions Harper Collins. Certainement par nostalgie, car Ophélie fait partie de mes souvenirs d'ado puisque je regardais ses émissions de télé sur M6, j'écoutais ses chansons et j'ai également déjà vu quelques-uns de ses films. Je n'étais pas hyper fan du personnage, mais je me laissais porter par sa bonne humeur et son vibe communicatifs. Je n'ai pas suivi toute son histoire et ne lisant pas la presse à scandale, je n'étais pas au courant de tous les articles sortis ces dernières années sur l'artiste. C'est donc à travers 'Résilience' que j'ai appris le parcours de la chanteuse à succès des années 90'.

Dans son livre, elle revient sur son enfance, sur les liens qu'elle avait avec sa maman, sur ce que cette dernière lui demandait de faire pour lancer sa carrière de mannequin et de chanteuse (une chose est sûre, sa mère ne manquait pas d'idées pour mettre sa fille sur le devant de la scène). Elle nous parle de ses premiers plateaux, mais aussi de ce qui se passait chez elle dans le petit appartement qu'elle partageait avec sa maman et son frère. Puis, vient son adolescence où elle se retrouve à la rue, Ophélie va devoir apprendre à se débrouiller seule et travailler afin de subvenir à ses besoins (à seulement 16 ans). Les rapports avec sa mère et son père sont plus compliqués que jamais, mais ces petites faiblesses donnent une grande force à cette jeune femme en pleine construction.
Elle évoque assez rapidement les attouchements qu'elle a subis de la part de son oncle. Ses rencontres professionnelles et amoureuses. Elle nous parle longuement de sa relation avec Prince entre autres...
Et puis pour finir, elle partage les conséquences que la célébrité à eu sur elle, ses soucis de santé, son corps qui dit stop, ses douleurs, ses névralgies...Ophélie a fait un grand travail sur elle-même, elle a pratiqué de nombreuses médecines pour se soigner, se soulager. C'est finalement la résilience qui lui a permis d'avancer et d'aller mieux dans sa tête et dans son corps.
Aujourd'hui, elle estime avoir vécu mille vies, d'avoir suffisamment d'expérience et de vécu pour partager cela avec nous dans un livre. Que ce soit comme moi par nostalgie ou par curiosité ou parce qu'on est fan d'Ophélie Winter, chacun trouvera des petites choses positives à retenir dans ce bouquin, même si l'ensemble est très centré sur sa personne (ce qui est normal dans une autobiographie me direz-vous !) mais j'ai ressenti beaucoup de prétention de sa part, beaucoup trop...
Pour ma part, je ne vais garder que le meilleur, son parcours personnel contre la maladie, je l'ai trouvée très courageuse et très franche. Elle n'a pas de langue de bois et beaucoup se retrouveront dans son profil, dans son combat contre les douleurs. Pour le reste, je n'ai pas été surprise par son style d'écriture, elle écrit comme elle parle. Cela ne m'a pas gênée, après tout, on connaît tous Ophélie Winter depuis plus de 30 ans et tant mieux si son autobiographie lui ressemble, j'aurais été déçue de ne pas retrouver son style dans son propre livre.

Comme vous pouvez le voir, ma note est moyenne, tout simplement parce qu'au final, je trouve qu'il n'y a pas tant que ça à raconter sur cette femme. Elle nous parle de beaucoup de choses qui nous importent peu, on s'en fiche de savoir qu'elle a connu Whitney Houston, Lenny Kravitz et les plus grandes stars françaises et internationales, qu'elle a fait des photos avec tel photographe ou qu'elle a dormi dans tel hôtel et été dans telle boîte de nuit. Il aurait été préférable qu'elle s'étende sur son histoire avec ses parents, l'inceste ou sa maladie, le contenu aurait été plus fort, plus marquant et son livre aurait porté un message puissant. En tout cas, il aurait touché davantage et aurait été porté par la critique et les lecteurs (de mon point de vue).
Une autobiographie à lire ou pas... À vous de voir ! 😉

Je remercie les Éditions Harper Collins et Babelio pour leur confiance !
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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À réserver en priorité aux fans de l'artiste et aux adeptes du revival 90's. On reconnait le phrasé inimitable d'Ophélie Winter, certes nature et sincère, mais sur la longueur assez irritant et pénible (mais l'auteur qui a travaillé avec elle l'a très bien rendu).

Son parcours est indéniablement peu commun et laisse souvent admiratif (elle a dû apprendre à se débrouiller seule très jeune), elle a eu droit à un mentor inespéré en la personne de Prince (rien de moins que ça, et rencontré dans des circonstances improbables), connu une ascension folle et une redescente tout aussi violente.

Il est tout aussi indéniable que globalement, elle est la reine des mauvais choix (en musique, en cinéma, sentimentalement) parce qu'elle cherche à faire plaisir à tout le monde et s'épuise en permanence, ou claque la porte si les choses ne lui plaisent pas (on apprend notamment grâce au podcast CD2titres que lors de la première saison de Popstars, elle et son frère ont refusé de retoucher le texte de ce qui deviendra Toutes les femmes de ta vie, et est passé à côté de milliers d'euros de royalties).

Au sortir de cette lecture, on se dit que globalement, ce qui aurait pu être une carrière en ascension constante s'est soldé par un beau gâchis. Et on referme cette autobiographie entre compassion, agacement et nostalgie.

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"Bébé la maison ne fait plus crédit, sache que tu n'es plus rien dans ma vie..." Aujourd'hui, je vous fais un retour sur l'autobiographie d'une chanteuse et actrice française phare des années 90,2000 : Ophélie Winter. Nostalgique lorsque je fredonne ses chansons qui passent à la radio, c'est avec plaisir que je me suis plongée dans ce livre où Ophélie Winter revient sur son enfance, son adolescence et ses liens qui se compliquent avec ses parents, les attouchements qu'elle a subit et ensuite sa carrière que nous connaissons. Sans filtre, mais aussi bien malgré moi sans grosses émotions, cette autobiographie est intéressante sur le fond et non-critiquable, puisque c'est le vécu de l'artiste et de la femme.


Elle revient également sans détour sur les revers de la gloire et sur ses chutes. Ophelie Winter, c'est une icône de la jeunesse 90', mais j'en attendais plus... non pas par curiosité, mais plus pour en apprendre sur la femme et le personnage qu'est finalement Ophélie Winter. Quand elle quitte la scène, nous ne savons finalement pas grande chose, ce qui est dommage. Bref, une lecture en demi-teinte pour moi avec Résilience qui est en format poche chez Harper Collins.

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critiques presse (1)
LeParisienPresse
04 juin 2021
La chanteuse, qui avait disparu des radars, mais pas des pages people ni des gazettes à scandales, remet les pendules à l’heure dans son autobiographie, «Résilience». Elle n’y dit pas tout, mais presque.
Lire la critique sur le site : LeParisienPresse
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il m'aura simplement fallu traverser l'équivalent émotionnel de cinq vies, gagner et perdre des millions, tutoyer les stars, m'écorcher la santé, couper les branches pourries de mon arbre généalogique, survivre à des trahisons shakespeariennes et remettre en cause toutes mes croyances pour connaître cette expérience. Couler des jours tranquilles. Sur une île.

Ce qu'on nous ne dit pas, quand on est jeune, c'est que, pour peu qu'on ait de l'ambition et qu'on s'en donne les moyens, on peut tout accomplir. Réellement. Seules les barrières psychologiques, coincés comme les arrêtes dans les tuyaux de notre cerveau, nous empêchent d'oser.

Je faisais partie de cette variété de timides méconnus qu'on prend pour des grandes gueules sous prétexte qu'ils sont fêtards et aiment s'amuser.

Réussir, être indépendante, partir de chez moi pour être aux commandes de ma vie j'en crevais d'envie. J'avais en moi la force et l'impulsion, mais je manquais de direction.

Je voulais tout. Tout vivre, tout découvrir, suivre la curiosité sans limites pour expérimenter chaque milieu artistique, et circuler de l'un à l'autre avant de me lasser ou de lasser le public.

J'ai expérimenté beaucoup de milieux, mais je n'ai jamais eu le sentiment d'avoir trouvé ma place. J'avais une voix et des références musicales noires-américaines, mais j'étais trop blanche, ni française ni américaine, ni juive ni goy. Cent pour cent bâtarde. Mais chacun sait que les bâtards sont les plus débrouillards, les plus combatifs, et ces qualités m'ont portée. Ma rage de réussi, je l'ai puisée dans toute la colère emmagasinée pendant l'enfance.

La célébrité, c'est un poison qui s'immisce dans chacune de vos relation, dénature les bonnes intentions, pousse les personnes les plus irréprochables à la trahison.

Sous l'effet grossissant des médias, qui ne me lâchaient pas d'une semelle, on m'a crue tour à tour riche, heureuse superficielle, droguée, enceinte, mourante, cupide, folle à lier. Ma parole et les actes n'avaient plus aucun poids face à ce phénomène médiatique qu'était devenu le nom « Ophélie Winter », ce nom qui fleurait bon le strass et les dollars, et créait des barrières infranchissables entre les autres et moi.

La richesse donne pendant un temps un sentiment d'immunité, de puissance, d'ultime liberté, mais de façon, insidieuse elle finit par vous gâcher la vie.

Je n'avais pas à me limiter à mon héritage génétique, j'étais libre de dessiner mes propres traits, de devenir celle que je rêvais d'être. À partir de cette opération, mon visage n'a plus été celui de mon père. Il était unique, sur mesure. Rien qu'à moi.

Aujourd'hui, alors que nous assistons à une libération de la parole avec le #MeTooInceste, je suis horrifiée de découvrir à quel point ce crime est fréquent, et à quel point il peut gâcher la vie de celles et ceux qui l'ont subi. Si énorme soit le traumatisme, c'est une victoire de plus pour l'agresseur si la victime se laisse dévorer par le secret. La résilience ne peut commencer qu'à partir du moment où l'ont reconnaît le problème, où l'on libéré sa peine et sa colère.

Pour ma part, même si j'ai fait en sorte de ne pas rejouer à l'infini les psychodrames de ma vingtaine - question de survie -, je n'ai jamais trouvé l'apaisement dans le couple. J'ai eu quelques belles histoires, beaucoup de prétendants, des passionnettes incroyables dont je ne vais pas dresser la liste - restons classe. Mais j'ai souvent buté sur les mêmes écueils. Si on veut éviter les montagnes russes ou les demi-mesures, mieux vaut rester célibataire.

La résilience est devenue ma religion, mon mantra de sécurité, de survie, ma philosophie de vie. J'ai la conviction que Dieu m'a infligé toutes ces épreuves tester ma détermination, ma résistance, mon acharnement à ne jamais baisser les bras, pour me rappeler qu'il faut honorer la vie quoi qu'elle nous réserve. Nous devons faire face au destin, qu'il soit riche, lourd ou même écrasant. C'est un challenge permanent qui devient finalement une aventure exaltante, si on cultive la résilience. Elle est passe-muraille qui m'a permis de traverser tous les obstacles, l'élixir qui a apaisé tous mes maux et rempli mon esprit de douceur et de paix, pour arriver jusqu'à ce jour en un seul morceau, plus forte et souriante que jamais. Il y a deux sortes de douleur : celle qui vous consume et celle qui vous fait avancer. Cette dernière m'a permis de vivre la plus extraordinaire histoire d'amour avec mon public, qui a été mon carburant tout au long de ma vie d'adulte.
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Cette condition d’adhérer à ce qu’on chante peut sembler évidente, mais c’est loin d’être le cas. Les producteurs nous proposent des musiques qu’ils estiment être ce que les gens écoutent, dans la mode du moment ou du moins dans la même lignée. Ils sont censés bien connaître le marché, sentir les tendances émergentes et repérer les talents. on est donc tentés de s’en remettre à eux, de suivre les opportunités qu’ils nous offrent. A cet âge, je ne me faisais pas encore assez confiance pour suivre mon instinct. Pour me dire que si je n’aimais pas une chanson, si je ne l’assumais pas et si je n’en étais pas fière, il y avait peu de chances pour que le public soit conquis. Ecouter son instinct, c’est comme tout, ça s’apprend.
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Quand j’étais plus jeune, j’avais un rêve. Oui, ça commence comme Martin Luther King, mais vous verrez que la comparaison s’arrête là. Ce rêve, ce n’était pas de devenir une star de la musique soul. Ni de jouer aux côtés de pointures du cinéma, tout en animant plusieurs émissions télévisées. Encore moins de voir ma photo s’étaler jour après jour en une des magazines. Ce que je souhaitais par-dessus tout, c’était vivre sur une île. Tranquille. Arrêter de travailler dès que j’aurais suffisamment d’économies et mettre un océan entre le monde et moi. Je voyais déjà le programme : me prélasser sur la plage, la peau dorée par le soleil, les orteils chatouillés par les vagues, sans autre ambition que de savourer la vie. La base.
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Mais comme il faut bien commencer quelque part, je vous livre ici le récit qui constitue le nerf de cette existence particulière : celui de ma résilience, cette force qui m’a tenue debout à travers les tempêtes du destin. Si cette histoire vous touche, libre à vous d’en demander plus.
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