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Vraiment un très beau livre que je recommande. Ca raconte l'histoire d'un hermaphrodite dans toute sa vérité et nous comprenons mieux et nous compatissons.

Vraiment super !!!
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Avant la lecture : vu sur un étalage lors d'un forum. Je ne connais ni l'auteur ni l'oeuvre.

Le livre en lui même : 450 pages, Christian Bourgeois éditeur. Le format est trop petit par rapport au nombre de pages, on doit forcer sur le livre pour voir la fin des phrases, du coup la tranche est cassée. Chaque feuilles est remplies, la typo est classique.
La couverture est tout à fait parlante, la quatrième aborde le thème principale, elle n'en dit pas trop.

Pendant la lecture : un excellent début, très prenant. Je trouve que le récit s’essouffle vers les trois quarts, du coup cela gâche un peu la fin qui est pourtant très agréable. Le cadre, les paysages sont beaux. 5 heures de lecture.

Après la lecture : j'ai surtout accroché avec le sujet, l'écriture est émouvante , principalement les dialogues. Un livre qui aborde un fait dérangeant : la différence. J'aimerais savoir s'il est bien documenté médicalement. Je le conseillerais pour cela, il ne restera cependant pas dans ma bibliothèque.

Les + : la trame, l'originalité
les - : la longueur du texte.

juillet 2015
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La chasse aux canards m'a achevé !

Annabel est certainement tombé dans le piège courant du livre du moment, dont on a beaucoup trop parlé ! L'histoire est formidable, évidemment. Elle mérite d'être écrite et lue mais son traitement est rarement évoqué. Durant d'interminables pages vous sera contée la chasse aux canards sauvages dans le Labrador des années soixante. Cela n'a l'air de rien mais c'est une épreuve, qui en dit long de l'ouvrage.

L'écriture est froide, chirurgicale - s'y retrouveront les adeptes de polars scandinaves sans doute. Les personnages ont un nom et un prénom, scandés par dizaine de fois à chaque page. Les personnages sont attachants mais les pages sont lourdes. L'écriture lente et la narration poussive - à n'en pas douter volontaire, créatrice d'une atmosphère pesante et âcre - referment inexorablement le livre. S'y remettre en hiver, par moins quinze, un dimanche, au coin du feu ? Peut-être.
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Un livre important à lire ; la plume est belle, les personnages sont parfaitement caractérisés, le thème est puissant et la nature est merveilleusement décrite.
Toutefois, je trouve cela dommage que ce roman demeure morose du début à la fin. Les personnages s'ennuient de leur vie et cela finit par ennuyer le lecteur. D'autre part, Wayne se sent comme une fille du début à la fin du récit ; il était donc une fille et en cela, il ne s'est pas révélé aussi complexe que ce à quoi je m'étais attendue. Mais je ne me suis attachée qu'à lui, dans cette histoire.
Sa relation avec Wally a - selon moi - inutilement trainé en longueur. La façon dont la "voisine de confiance" a fait son deuil m'a insupporté - j'ai détesté le fait qu'elle prenne Wayne pour sa défunte enfant sous prétexte qu'il était à moitié fille. Pour tout dire, mis à part le héros, personne n'agit de manière à être heureux et c'est cela, qui a gâché ma lecture.
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Les critiques étaient très très bonnes, on m'en avait beaucoup parlé. le thème m'intéresse beaucoup, c'est inhabituel et important d'aborder ce sujet dans la société actuelle. Et bien malgré tout ça je n'ai pas été totalement convaincue. Je me suis un peu ennuyée, je m'attendais à tout autre chose probablement. le thème principal n'est pas exploité, ou alors j'ai raté quelque chose (c'est possible). Pas une mauvaise lecture mais je ne le conseille pas pour autant.
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Il y a certains livres qu'on quitte à regret, comme on quitte un ami auquel on s'est attaché, qui nous a ému, touché. Un ami qui vous murmure à l'oreille, comme une confidence : "il y a une place pour chacun en ce monde". Annabel est de ceux-là. On y apprend surtout que ce qui détermine notre identité vient un peu de soi et beaucoup de l'Autre, de sa bienveillance ou de son rejet, de l'endroit où on vit, de l'ouverture d'esprit. Vraiment un très beau livre.
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Il s'agit d'une jolie leçon de vie sans côté moralisateur ni larmes, qui nous fait comprendre que ce qui nous détermine est avant tout une question sociale. Une lecture qui nous amène à réfléchir sur ce que nous sommes véritablement. Annabel est l'histoire d'un corps contrarié et c'est un livre sublime que j'ai envie de transmettre. A l'époque où la question des genre est plus que d'actualité un livre sur l'intersexualité nous donne matière à réfléchir.
Lien : https://bettierosebooks.word..
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Déçue, voilà le mot. Je m'attendais à quelque chose de passionnant, d'intéressant, d'intellectuellement nourrissant mais il n'y avait, pour moi, rien qui puisse atteindre le niveau espéré. C'était plat, sans rythme, sans véritable profondeur. Pourtant, le sujet se prêtait à une recherche approfondie, à un questionnement sans borne, à une curiosité sans faille, illimitée. Qu'est-ce que l'hermaphrodisme? Une anomalie? Un handicap? Une maladie? Ou une identité qu'il faut considérer comme aussi naturelle que celui du masculin et du féminin? A quelles difficultés les hermaphrodites sont-ils (elles?) confrontées? Comment se construisent leur identité dans nos sociétés où il n'y a pas de place pour l'ambiguïté, où le masculin s'oppose au féminin sans qu'il soit possible de les concilier? Peut-on vivre en hermaphrodite ou doit-on obligatoirement se choisir un genre, un sexe? le roman aborde quelques-unes de ces questions mais ne les exploite jamais jusqu'au bout. Il reste en surface, surfe sur la vague, refuse de plonger dans les profondeurs comme si l'hermaphrodisme n'était pas le principal sujet, comme s'il n'était qu'un détail évoqué, comme si l'essentiel était ailleurs. Bien mais où? Aucune idée. J'ai eu l'impression, moi, de lire un roman sur la région du Labrador, sur le rythme et la vie qu'elle imposait; sur l'ennui ou le sentiment de liberté qu'elle suscitait; d'où les descriptions et les longueurs inutiles et infinies sur la nature, la forêt, l'environnement et le paysage. Je dis "inutile" parce que là n'est pas, normalement, le sujet du roman; parce qu'il n'y a pas besoin, à mon sens, d'écrire avec tant de détails le décor. Qu'apporte-t-il au sujet, à son analyse et son exploitation? Pas grand chose, à mon humble avis, puisqu'il nous écarte de l'essentiel; puisqu'il ne lui laisse que peu de place. Voyez: 454 pages et on ne sait pas vraiment comment Wayne vit avec son hermaphrodisme, ce qu'il en fait, ce qu'il a décidé, comment il construit son identité. Je veux bien lire l'histoire de cette famille qui ne sait pas comment agir, comment faire devant l'inconnu, face à cet hermaphrodisme plein de mystère. Mais j'aurais aimé plus que cela. J'aurais espéré un questionnement plus foisonnant, plus enrichissant ... je me serais sans doute beaucoup moins ennuyée.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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Très beau livre à la fois instructif et vecteur de réflexion.
Le thème principal est celui de l'hermaphrodisme de Wayne Blake, né en 1968 dans le Labrador (région du Canada) mais le roman porte plus généralement sur la féminité et la masculinité qui se mêlent au sein d'un même être humain et sur leur difficile acceptation en raison des normes et des préjugés de notre société.
J'ai beaucoup apprécié le doigté de Kathleen Winter qui, pour aborder un sujet délicat et peu courant, choisit de narrer la vie d'un jeune hermaphrodite sans jamais tomber dans le pathos ou la caricature.
La psychologie des personnages est fouillée avec soin et chaque protagoniste est campé avec minutie. Pendant la lecture, on appréhende notamment la complexité du personnage de Treadway, le père de Wayne. D'apparence assez dure et revêche, ce Labradorien est en réalité un papa très attentionné qui cherche à agir au mieux pour le bonheur de son enfant. S'il décide d'en faire un homme, c'est pour le protéger contre une société qui ne manquera pas de le faire souffrir à cause de sa différence, non par machisme ou par égoïsme personnel. Il peut être maladroit et commettre des erreurs, comme lorsqu'il détruit le pont de Wayne, mais ses intentions sont toujours louables et, contrairement aux apparences, c'est un trappeur philosophe qui puise sa sagesse dans la nature et n'est pas le rustre violent qu'on aurait pu imaginer.
La narration se construit autour du secret de l'hermaphrodisme de Wayne, ce qui crée un effet d'attente (''Comment Wayne va-t-il réagir en l'apprenant ? ») et permet au lecteur de partager les angoisses du personnage principal. Ce dernier se sent différent mais n'ose en parler à personne sauf à Thomasina, la sage-femme qui l'a mis au monde et qui l'appelle Annabel en souvenir de la petite fille qu'elle a perdue. Cette confidente va l'aider à assumer sa véritable identité et percer le mystère qui pèse sur sa « double sexualité » depuis sa naissance.
La vérité n'est pas pour autant facile à assumer et Wayne mettra un moment avant d'accepter son corps avec un vagin, un pénis, un testicule et des seins. Cette problématique sexuelle le minera jusqu'à ce qu'il découvre, sur les campus, des êtres un peu plus à son image que les machos-violeurs de Saint-Jean, qu'il se libère du regard des autres et de la question de sa propre beauté pour se concentrer sur celle des ponts. En effet, la perspective de dessiner ces édifices à la fois massifs et dentelés, solides et gracieux, à son image, va lui ouvrir une porte sur le monde, l'avenir et l'ailleurs.
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Dans une écriture limpide, qui va droit aux êtres et aux choses, Kathleen Winter conte une histoire attachante, dont Wayne est le protagoniste principal mais où d'autres figures se distinguent : sa mère, Jacinta, élevée en ville et vivant maintenant dans un village d'à peine plus de 200 âmes ; son père, Treadway, homme bon mais taiseux, épris de cette solitude et de cet espace qu'il trouve pendant ses longues périodes de chasse ; Thomasina, personnalité atypique, qui partage leur secret car elle était présente à l'accouchement ; Wally, l'amie de Wayne, qui vit pour la musique et le chant.
Chez Wayne, Jacinta aperçoit la petite fille qu'elle désirait alors que Treadway redoute de la discerner, mais tous les deux se rejoignent dans leur volonté d'éviter à leur enfant le regard impitoyable des autres, incapables de s'adapter à ce qui les dérange.

Roman d'apprentissage hors normes, « Annabel » pose avec délicatesse, au travers d'un cas très particulier, la question de la différenciation sexuelle en général (qu'est-ce qui fait de nous un homme ou une femme … si tant est que cette distinction soit réellement pertinente ?) . Une oeuvre d'un réalisme parfois cruel, forte et belle.

Lien : http://surmesbrizees.wordpre..
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