Intéressant de lire l'apologie de l'individualisme dont on regrette aujourd'hui son excès. Tout autant que les vertus supposées d'un communisme sans autorité, une sorte d'apparition spontanée qui n'arrivera jamais mais dont l'autorité fera des millions de morts. Dans son ouvrage,
Oscar Wilde a tout faux. Il rêve tout haut et nous regarde avec une arrogance difficilement supportable. Il est tout aussi singulier de se trouver en position de lecteur lambda, vilipendé pour notre ignorance et notre inculture. Voilà un homme qui sacralise l'utopie en frisant l'insulte.
Pour toute ces raisons, il est difficile adhérer à cet opus, en tout ou en partie. Bien entendu, Wilde reste le champion de la punch line, il sait que les mots sont des armes et il les manie avec brio mais en complète contradiction avec ses propos. Reste donc que le seul plaisir du verbe dans les mains d'un virtuose mais mal inspiré cette fois.