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Mon premier roman de Donald Westlake.
Le héros, Fred Fitch est un documentaliste sans histoires vivant à New-York.
D'un naturel naïf, Fred n'a jamais su déceler qui était qui. Crédule à en être stupide, il est la proie rêvée des arnaqueurs.
Son ami Jack Reilly, un flic bourru aux manières abruptes le coache dans le dédale des arnaques. Fred le sollicite à tout bout de champ.
Faux billets gagnants, souscription bidons pour des causes improbables, associations créées pour le bien être exclusif de leurs dirigeants, la liste n'est pas limitative, comme si ces escrocs avaient fait leur le slogan "l'imagination au pouvoir."
Lorsqu'il apprend que son grand-oncle Matt décède en lui léguant 300 000 dollars, les ennuis commencent.
Fred se retrouve au coeur de la mère des arnaques. Tiraillé de toutes parts, il en finit par voir ses amis comme des ennemis et ses ennemis comme des amis.
Mais le candide va évoluer sous l'emprise des événements. Il va faire face courageusement avec l'aide de deux femmes, Karen la maîtresse de Jack Reilly et Gertie Divine l'ancienne petite amie de l'oncle Matt, une effeuilleuse de San Diego.
Donald Westlake manie à merveille les rebondissements et place le héros auquel on s'identifie à la fois avec délice et agacement, dans des situations dont il arrivera à se défaire pour le plus grand bonheur du lecteur. En effet, qui n'a pas rêvé après avoir été traité de mouton, de devenir un peu loup pour la meilleure cause qui soit, la sienne.
De rebondissement en rebondissement, les nuages se dissipent, et Fred Fitch voit s'installer au-dessus de sa tête le ciel bleu et le soleil qu'il mérite.
Mais le hasard est moqueur, à la fin du roman Fred se retrouve dans une sitation qu'il n'avait pas prévus et démontre que nul n'est prophète ni dans son pays, ni dans une terre étrangère.
Pour une fois, le terme jubilatoire lu dans la 4ème de couverture est entièrement justifié.
Je me réjouis déjà à l'idée de lire d'autres romans de Donald Westlake. Merci Babelio.

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Je découvre Donald Westlake! Un roman policier plein d'humour, quelle bonne surprise! le style est fluide et donc facile à lire. le personnage est attachant bien qu'agaçant parfois tant il est naïf et crédule, tant et si bien d'ailleurs qu'on peut même se demander s'il ne le fait pas exprès. Une bonne mise en bouche que ce roman, qui donne envie d'aller plus loin dans la découverte de cet auteur.
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Non seulement Fred Fitch est un homme particulièrement crédule, mais en plus il semble avoir la tête de l'emploi, car tous les arnaqueurs de la ville semble converger vers notre homme. Alors, est-ce vraiment un cadeau pour lui d'hériter de 300 000 $ d'un oncle inconnu (et arnaqueur lui-même !) ?
Très vite en effet, plusieurs inconnus s'adressent à lui et semblent soudain attirés par le bonhomme. Bien sûr, son ami Reilly, de la brigade des arnaques (!) est là pour l'aider mais… est-il vraiment honnête ? Et sa compagne qu'il lui présente ? Et la femme, ancienne strip-teaseuse, qui arrive avec un billet de son oncle et qui rentre dans sa vie sans le lui avoir demandé ? Et que dire de la limousine qui le suit ? Et des balles qui le frôlent ?
Est-ce vraiment un cadeau lorsque vous commencez à douter de tout et de tous alors que jusque là, vous faisiez confiance au premier pékin venu ? Et si le conseil de certains de redonner cet argent était finalement la bonne idée ? Fred Fitch, totalement décontenancé et bousculé dans sa nouvelle vie d'homme riche se retrouve à se poser de nombreuses questions. Et si l'argent ne faisait pas le bonheur ? Un peu quand même ? Ce serait dommage, après être passé si près, de refuser cet argent, non ?
"Divine providence" est un roman de Donald Westlake qui date des années 60 et qui pourtant n'a pas pris une ride, avec pour principal objectif de nous faire rire des déboires de son héros. Son personnage emblématique, John Dortmunder, n'est pas encore créé, mais Westlake est déjà l'auteur de polars le plus drôle qui soit. Si plus tard, il écrira certains polars qui allieront humour ET critique sociale, il serait dommage de se priver de ces quelques heures de plaisir que procure ce livre.
Drôle et réjouissant.
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Tous aux abris, Westlake revient!!! Sans son cambrioleur fétiche Dortmunder, sans une critique au vitriol de notre société, mais avec une de ces histoires foutraques et déjantées dont il a aussi le secret.

Cette fois C'est Fred Fitch qui nous raconte ses malheurs d'homme très -mais vraiment très - crédule : il semble attirer les arnaqueurs comme le miel les mouches. Il marche, il court à chaque fois!
Alors quand il apprend qu'il vient d'hériter de plus de 300 000 dollars d'un vague grand oncle, il n'y croit pas. Il a tort, pour une fois l'information est exacte!
A partir de là il essaie de se méfier un peu plus des autres, souvent il tombe à côté, reste quand même crédule... Il faut dire aussi que l'argent légué n'a pas été très honnêtement gagné, que des ennemis le talonnent...

Bon, je ne vais pas tout raconter, d'autant plus que ce livre se révèle un vrai tourbillon d'énergie où on suit notre sympathique héros (un peu niais et ahuri, mais ça va s'arranger) dans des aventures à mille à l'heure. Pas le temps de souffler, juste celui de pouffer, ah on s'amuse bien avec Westlake! Mission accomplie encore une fois.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Grand amateur de Donald Westlake dans sa veine humoristique – en particulier la série des Dortmunder – je suis tombé par hasard sur ce roman datant de 1968, publié tout d'abord sous le titre le Pigeon récalcitrant, puis réédité en 2008 chez Rivages/Noir dans une traduction révisée. Sans être un chef d'oeuvre, cette histoire de Fred Fitch, crédule et proie rêvée d'arnaqueurs de tout poil, est bien menée, avec une fin étonnante démontrant, une fois encore, le sens aiguisé du scénario de Westlake.
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En 1965, Donald Westlake ouvre une deuxième voie dans sa carrière. Jusque-là, l'écrivain s'était distingué dans le hard-boiled avec Parker, braqueur au sang froid. D'un coup, l'univers noirâtre se fracture pour laisser entrer de l'humour. le Pigeon d'Argile est autant un dérivé (l'Organisation, toujours centrale) qu'un tournant caustique, bien fourni en personnages excentriques et rebondissements farfelus. Plus qu'une tentative, ce roman fut une vraie épiphanie pour Westlake dont la postérité retiendra avant tout les incursions dans la comédie policière (la série Dortmunder). L'auteur terminera les 60's avec trois autres histoires rocambolesques, parmi lesquelles le Pigeon Récalcitrant réédité par le éditions rivages sous le titre Divine Providence.

Le héros du jour n'a justement rien d'un héros. Fred Fitch est un documentaliste qui se distingue par sa capacité surnaturelle à se faire arnaquer. Crédule certes mais suffisamment lucide pour s'en mordre les doigts. Aussi, quand on lui annonce qu'il hérite de 300.000 dollars d'un oncle qu'il n'a jamais connu, il flaire les ennuis. Optimiste, le Fred...Divine Providence se concentre principalement sur une galerie de protagonistes tordants et quelques gags cartoonesques (l'évasion avortée du domicile, la poursuite en vélo). La première moitié est la plus réussie, véritable frénésie comique lancée par les apparitions successives du vieux filou Wilkins, de la volcanique Gertie et de la paire Steve/Ralph,... Pas le temps de reprendre son souffle, les galères s'enchaînent et avec elles les éclats de rire. Jusqu'au deux tiers, c'est admirablement absurde. La dernière section calme un peu les ardeurs, sans démériter. le délire n'est pas en cause, mais la manière précipitée avec laquelle tout se dénoue. Quelques indices laissés au préalable auraient pu nuancer la (petite) descente.

Pour les aficionados de la série Dortmunder, Divine Providence est un petit bonus en cela que le roman est un prototype de ce à quoi ressembleront les mésaventures du voleur maudit. À ce titre, il ne dépareille pas aux côtés de la Mouche du Coche ou de Qui gagne perd
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