Pendant deux ans, de 1983 à 1985, Orson Welles et
Henry Jaglom ont déjeuné ensemble chaque semaine au restaurant Ma Maison, à Hollywood. Welles avait l'intention d'écrire son autobiographie à partir de ces entretiens mais il est mort avant d'avoir achevé ce travail, et les enregistrements de ces déjeuners sont restés au fond d'une boîte à chaussures pendant plus de vingt-cinq ans...
C'est le bilan de son incroyable vie que l'auteur d'un chef d'oeuvre du 7ème art, Citizen Kanes, à tout juste 25 ans qu' Orson Welles, de 1983 à 1985, va raconter à
Henry Jaglom, réalisateur et ami très proche du cinéaste, en déjeunant chaque semaine avec lui au restaurant Ma Maison, à Hollywood.
À partir de ces entretiens, il avait l'intention d'écrire son autobiographie. Mais Welles est mort avant d'avoir achevé ce travail, et les enregistrements audio de ces déjeuners sont restés au fond d'une boîte à chaussures pendant vingt-cinq ans. C'est face à la patience et à l'opiniâtreté de
Peter Biskind, l'auteur du Nouvel Hollywood, que Jaglom a fini par accepter de confier ces cassettes et de publier leur contenu.
Ces conversations à bâtons rompus, fréquemment perturbées par des personnalités venant saluer les deux hommes ou par des considérations sur le menu, brossent une peinture très réaliste de l'homme excessif qu'était Orson Welles : un provocateur pouvant tenir les pires propos sur les femmes, sur les Irlandais et les Hongrois, sur la politique et la France, sur les acteurs..., mais également un homme d'esprit, séducteur, lucide sur son génie et son sale caractère, désabusé par l'industrie du cinéma.
Un livre assez édifiant, parfois terrifiant, souvent hilarant pour mieux cerner la personnalité de ce monstre- dans tous les sens du terme- du 7ème art!!
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http://www.baz-art.org/archi..