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3,57

sur 210 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est sans attentes particulières mais en ayant beaucoup aimé Seul sur Mars que j'ai ouvert Artémis, second roman d'Andy Weir… qui ne se révèle malheureusement pas à la hauteur de son prédécesseur.

Il se lit pourtant plutôt bien, ce récit de casse spatial dans lesquels le lecteur va suivre les aventures de Jazz, citoyenne de la station lunaire Artémis et contrebandière à la petite semaine hautement débrouillarde, qui va accepter un boulot qui va vite se révéler bien plus dangereux que ce qui était prévu : il y a du rythme, de l'action, et puisque Weir est aux commandes, pas mal de science utilisée à fort bon escient et de manière réaliste tout au long du récit (Et oui, faire de la soudure dans le vide spatial en faible apesanteur, c'est toute une affaire et ça demande un sacré coup de main !)
Mais hélas la sauce ne prend pas. le manque de profondeur psychologique que l'on pardonnait à Mark Watney grâce à son humour et à la forme de narration passe ici beaucoup moins bien. Car si Weir est sans surprise très bon sur les aspects techniques et la science dans l'espace, il est beaucoup moins à l'aise pour construire des personnages en tant que personnes nuancées et complexes... Jazz était je pense censée être une anti-héroïne gouailleuse, mais elle manque d'épaisseur et parait simplement immature et égocentrique, ce qui mène le lecteur à se désolidariser assez vite de ses choix les plus douteux... qui sont malheureusement assez nombreux.

Et structurellement, si le tissu organisationnel de la station tel qu'elle est décrite est plutôt solide et bien construit, il a malgré tout une faille structurelle vraiment surprenante et un peu trop facile, avec ses forces de polices complètement sous-dimensionnées et surtout l'absence quasi total de système judiciaire.
Je m'en suis rendu compte en lisant ce très bon article : How Will Police Solve Murders on Mars? https://www.theatlantic.com/.../2018/09/mars-pd/569668/ Je vous traduis le passage qui m'a plus particulièrement interpellé : « Dans l'environnement Martien précaire, où tant de choses reposent sur le fonctionnement efficace et sans accroc des systèmes artificiels nécessaires à la survie, un saboteur pourrait trafiquer les générateurs d'oxygène ou désactiver de manière fatale un sas essentiel. Quand la vie humaine est si intégralement dépendante de son environnement technique, nous ne devrions pas considérer de tels actes comme de simples crimes (…) Dans un sens extrêmement littéral, ce seraient des crimes contre l'humanité –voir même, sur une échelle suffisante, des tentatives de génocide. »

En lisant ça je me suis rendu compte que si le manque de moyens légaux et judiciaires en place dans la station pour prévenir la criminalité avait de manière inconsciente mise à mal ma suspension d'incrédulité, l'absence quasi-totale de conséquences des actions de Jazz avait fini par la faire éclater... sans qu'elle soit assez sympathique au lecteur pour que ce dernier soit prêt à pardonner la faiblesse scénaristique pour la satisfaction de lui voir une fin heureuse. Dommage !
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Je n'ai pas lu Seul sur mars, du coup pour moi c'est un premier essai pour cet auteur ! J'ai bien aimé ma lecture en globale, les pages se tournent toutes seules mais par moment j'avais du mal à comprendre avec toutes les explications scientifiques et par chapitre ou paragraphe il y en avais trop d'un coup, donc à lire ça devient vite soulant. J'ai eu également l'impression de lire un livre qui cernerait plus les adolescent que les adultes, rien qu'avec le personnage principal qui fais assez enfantin par moment et par certains dialogues entre les personnages. Sinon j'ai beaucoup apprécié cette ville sur La Lune !
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"Seul sur Mars" m'avait conquis. J'attendais de lire "Artemis" avec impatience. C'est un récit à la première personne avec un rythme soutenu où nous suivons les aventures de la jeune et courageuse Jazz prise dans un tourbillon politico-mafieu dans un ville lunaire. Les détails scientifiques que nous procurent Andy Weir sont dignes d'un passionné et m'ont appris certaines différences sur les lois de la physique entre la Terre et la Lune parfois cocasses. le livre se lit rapidement et très facilement. L'ambiance est plus proche du thriller-action basique dans un environnement de SF. Mais, définitivement, ce n'est pas de la SF. En bref, une lecture sympa et des personnages attachants.
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Eh Andy !
On se laisse aller?
Il est où l'humour morbide et grinçant, l'aventure trépidante, la survie en milieu hostile, la vulgarisation scientifique ?

Alors oui si tu n'as pas lu "Seul sur Mars", tu me diras :
- Mais il est sacrément c** celui-là, il y a justement tout ça.

Et c'est vrai mais tout est plus fade, atténué, flou.
Les personnages sont moins travaillés, l'histoire n'est pas folle.
Le fait d'être sur la Lune n'apporte au final pas grand chose à l'histoire.

Alors, c'est pas dégueu, d'où mes 3 étoiles mais tu peux faire tellement mieux.
J'ai été déçu (Oui je suis bougon Andy, je ne te le cache pas)
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C'est dur à admettre, mais le fait est que ce bon vieil Aldrin ne fait plus le Buzz depuis Mathusalem. Désormais les petits génies de la Nasa ont les yeux qui sortent de leurs orbites, comme Arnold S dans Total Recall, tellement ils sont rivés sur Mars. Vous imaginez un peu la souffrance des geeks qui fantasment depuis 1969 sur la fondation d'une base Lunaire? Doivent-ils en faire leur deuil? Non car depuis peu une lueur d'espoir, illumine les cratères désespérément vides de l'astre sélénite. le temps d'un roman aux accents germinaliens, Andy Weir offre à quelques privilégiés une petite croisière lunaire pour la modique somme de 21.50 euros! Billet à retirer auprès de la compagnie Costa Bragelonnia, destination base Artémis. On ne va pas gâcher le plaisir des touristes mais sachez que sous ces cloches pressurisées s'agitent des petits Luniens qui bossent pour trois francs-six sous, ingurgitent un repas qui donnerait la nausée à Scoubidou et se reposent dans des boites à sardines . Qui a dit que la conquête spatiale était source de progrès social?
En attendant, cette base est bien là, couchée sur le papier avec sa géographie, son architecture adaptée au lieu, ses multiples dômes, ses couloirs sans fin, ses hauts fourneaux, son site archéologique (les sacro-saintes traces de moon boots d'Armstrong) et même son petit train! Vous êtes bien sur la lune mais ce n'est pas pour autant que vous tomberez sur un méga croiseur interstellaire garé en double file. Encore moins des aliens gluants en embuscade... Nous ne sommes pas dans l'univers du jeu Starcraft mais plutôt celui du film Outland avec Sean Connery. de la SF proche du peuple, réaliste, qui sent le cambouis, la sueur et la poussière lunaire. Ici, le rouleur de mécaniques en chef est une femme. Elle s'appelle Jazz, possède un tempérament de camionneuse du bush australien et se rince le siphon avec du scotch de synthèse! Bref une personnalité taillée sur mesure pour s'attirer bien des ennuis, mener la danse et tenir son lecteur en haleine. Il nous reste à souhaiter à Andy, son créateur, de continuer sur sa lancer et de s'atteler à la fournaise Vénusienne pour son prochain bouquin. Si jamais Andy se tâte ou bien se méfie, demandons à Rita M. de le supplier en lui susurrant à l'oreille: "Chou, Andy, dis-moi oui, chéri..."
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Artémis est le nom porté par la première (et seule) ville lunaire, en référence à la déesse grecque éponyme. Jazz y vit depuis qu'elle est enfant. Officiellement coursière, officieusement contrebandière, elle souhaite s'enrichir afin d'accomplir un objectif connu d'elle seule. Aussi, quand l'un de ses clients lui demande de se lancer dans une opération de sabotage en échange d'un million de GPD, la monnaie locale, elle accepte sans hésiter.

J'avais plutôt bien aimé Seul sur Mars, malgré d'interminables longueurs dues à un aspect scientifique trop poussé pour les non-initiés / passionnés, mais je n'en dirai malheureusement pas autant de ce livre.

Déjà, ce fameux aspect scientifique est toujours trop présent, version soudure, cette fois. J'aurais pu le surmonter aisément en survolant les passages en question, comme j'avais fini par le faire avec Seul sur Mars, sauf que le reste ne m'a pas convaincue non plus.

Jazz est détestable. Odieuse. Vulgaire. Égoïste. Autant avec Dale, je peux le concevoir, elle a une bonne raison de lui en vouloir, autant avec les autres, elle est juste insupportable. Même sa motivation, qui pourrait être sa seule noblesse, est gâchée par ses choix. Car oui, c'est bien connu, le meilleur moyen de réparer ses erreurs et de se racheter une conduite, c'est en sombrant dans l'illégalité la plus totale.

Je n'ai ressenti aucune empathie pour elle et pour les ennuis qu'elle s'attire. Tout, absolument TOUT, est de sa faute, et elle ne fait que se prendre des retours de bâton légitimes. Je dirais même qu'elle s'en sort un peu (beaucoup) trop bien. Parce qu'en dépit de ses défauts, elle est trop forte, trop intelligente, trop douée, trop débrouillarde, trop indestructible… Bref, même quand la situation lui échappe, elle trouve toujours un moyen de l'arranger.

Le pire, c'est qu'elle arrive à fédérer toutes les personnes dont elle a besoin parce que… Parce que quoi, au juste ? Parce qu'ELLE s'est mis la mafia à dos, mais la mafia était là depuis le début et ne dérangeait pas spécialement le reste d'Artémis, du moins jusqu'à ce que Trond et Jazz ne viennent la provoquer en marchant sur ses platebandes.

Tout n'est pas mauvais dans ce roman, les personnages secondaires sont assez intéressants, notamment Svoboda que j'ai beaucoup apprécié, mais vraiment, l'héroïne me sort par les yeux, et c'est d'autant pire qu'elle s'adresse à maintes reprises directement au lecteur, un procédé dont je ne suis pas fan du tout.

Pour ce qui est d'Artémis, je suis partagée. Autant cette ville lunaire m'a paru crédible dans l'ensemble, autant sa sécurité m'a fait lever les yeux au ciel. Sérieusement ? Deux milles habitants, auxquels s'ajoutent ponctuellement des touristes arrivés en droite ligne de la Terre (on peut donc s'attendre à un voyage encadré, pas à un groupe de vacanciers perdus qui auraient raté une bretelle d'autoroute), et pourtant il est aussi simple de se présenter à l'accueil d'un hôtel sans y être client pour récupérer un Gadget sous une fausse identité ? de disparaître de la circulation en se tapissant au sous-sol dans une cavité de maintenance ?

Et à côté de ces facilités, il y a les complications. Beaucoup, beaucoup de complications ! Là encore, comme dans Seul sur Mars, les rebondissements consistent en une succession d'évènements qui vont de travers. Pas une fois, pas deux fois, mais systématiquement, ce qui devient assez lassant, au bout d'un moment.

Je ne recommande pas cette lecture, mais si vous ne craignez pas d'être rebutés par Jazz comme je l'ai été, vous pouvez toujours tenter de vous y plonger.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Jazz a grandi sur la Lune dans la ville d'Artémis et le moins qu'on puisse dire est qu'elle adore y vivre. Elle ne se verrait pour rien au monde retourner sur Terre. Toutefois Jazz est pauvre. Elle a beau être brillante et posséder une capacité d'adaptation exceptionnelle, cela ne l'a pas empêchée de faire de très mauvais choix. Alors elle vit de contrebande, ce qui est un peu la solution de facilité. de manière paradoxale, elle est aussi la femme la plus honnête qui soi, ce qui a fait sa réputation. Avec Jazz, vous n'avez pas fini de voir s'allier les contraires. À la fois puérile et responsable, intelligente et stupide, honorable et pourtant tout à fait prête à s'arranger avec la vérité ou la loi… cette femme n'en finira pas de vous étonner. Toutes ces contradictions font d'elle un personnage complexe et nuancé ainsi qu'une très intéressante narratrice.

La suite sur mon blog...
Lien : http://livropathe.blogspot.c..
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La version française de ce roman a probablement été édité par des imbéciles. La traduction française est simplement horrible. le livre est rempli d'erreurs de synthèses et d'orthographes, sans compter les nombreuses phrases vides de sens. À lire dans sa version originale!!!!
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Andy Weir, mouais ! Je m'étais profondément ennuyé en lisant "seul sur Mars" (puis en regardant le film), mais là... surprise le roman est sympa, dynamique, drôle parfois, assez réaliste même. C'est de la SF façon polar un peu potache.
Ca se passe dans la ville édifiée sur la Lune comme ça pourrait se passer à Macao, à Marseille ou à Seattle (moins la pluie). Sauf qu'en l'espèce les personnages, des émigrés bien sûr ils ont donc dû s'adapter, doivent jongler avec les impondérables lunaires : pas d'air, feu interdit, attraction réduite, alcool prohibé... du coup c'est original et ça se laisse lire avec plaisir.
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Artémis, est un thriller de science-fiction captivant. L'histoire se déroule à la fin des années 2080 dans la première et seule ville sur la Lune, Artémis. Entre meurtres, manipulation politique et sabotage, l'intrigue file à 200 à l'heure. L'auteur mélange habilement des éléments de hard science avec une ambiance de polar. Certes, certains personnages sont stéréotypés et l'humour peut être lourd, mais dans l'ensemble, Artémis est un roman à lire pour les amateurs de stations spatiales et les novices en science-fiction !
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