- 15 milliards d’années : naissance de l’univers.
- 5 milliards d’années : naissance du système solaire.
- 4 milliards d’années : naissance de la terre.
- 3 milliards d’années : premières traces de vie sur terre.
- 500 millions d’années : premiers vertébrés.
- 200 millions d’années : premiers mammifères.
- 70 millions d’années : premiers primates.
De nos jours, les politiciens ne réfléchissent qu'à très court terme, de cinq à sept ans, tout au plus, le temps de se faire élire ou réélire, concéda Isidore Katzenberg. Il serait pourtant intéressant de réfléchir sur les cent, mille, dix mille prochaines années... Quelle terre laisserons-nous à nos enfants?
Jadis, en Chine, le porc était l’animal familier favori des enfants. À l’epoque, les Chinois engraissaient les chiens pour les manger et apprivoisaient les porcs comme bêtes de compagnie. Un jour dans le Sseu-tch’ouan, la maison d’un garçonnet prit feu. L’enfant fonça à l’intérieur pour tenter de sauver son ami porcelet. Mais celui-ci était déjà mort, asphyxié par la fumée, et il le trouva à moitié carbonisé. L’enfant voulut tout naturellement le serrer une dernière fois contre lui mais la graisse en fusion qui s'écoulait du corps lui brûla les mains. Alors, pour calmer sa douleur, l’enfant porta ses doigts à sa bouche et constata que... cette graisse avait, ma foi, fort bon goût. La nouvelle se répandit. Les Chinois se mirent à cuire à la broche leurs porcs apprivoisés et c’en fut fini dans le monde de la carrière du cochon en tant qu’animal de compagnie.
- Quelle est votre idée sur les origines de l’univers ? demanda-t-elle.
- Pour moi, c’est le rêve, dit l’Africain.
Elle inscrivit : « THÉORIE DE L’HUMANITÉ RÊVÉE ».
- Les pierres rêvent qu’elles sont des plantes. Les plantes rêvent qu’elles sont des animaux. Les animaux rêvent qu’ils sont des hommes. Et les hommes rêvent qu’ils sont des esprits libres.
- Nous sommes tous des êtres humains. Nous sommes tous pareils.
Le Masai se mit un doigt devant la bouche.
- Non, moi je crois qu’on est au contraire tous différents. Il n’y a pas de pire mensonge que parler d’égalité entre les hommes. Ce qui nous différencie ce sont nos cultures.
Plus on voit loin dans l’espace, plus on remonte le temps.
[...] dans les prisons pour femmes, lorsqu'une nouvelle venue était trop jolie, les anciennes lui sautaient dessus pour lui lacérer le visage avec l'angle des carrés de sucre. Pourquoi le sucre? Parce que les cicatrices laissées par cette dure friandise sont indélébiles.
Ce n’est pas le singe qui s’est transformé en homme mais l’homme qui s’est transformé en singe. Il nommait cela : « THÉORIE DE L’INVOLUTION ».
C'est ça le problème, dans ce monde: personne ne veut rester à sa place et il faut donc sans cesse montrer sa force si on veut se faire respecter. Comme si, d'une fois à l'autre, les animaux vaincus oubliaient leur défaite et voulaient remettre le titre en jeu.
La société des rats est une société dure. Les blessés, les vieux et les malades sont dévorés dès le premier signe d’affaiblissement. Tous ceux qui ne sont pas forts et rentables pour le groupe sont abandonnés ou tués. Même les nouveau-nés ne doivent souvent leur survie qu’à la rage que met leur mère à empêcher leur père de les croquer.