Avant d'aller dormir

Un bon roman à suspense, il n'y a que ça de vrai ! Enfin un livre que je n'ai pas trainé des semaines au coin de mon lit ; la deuxième moitié a été expédiée en une soirée et je l'ai refermé avec l'intention d'attendre un peu avant de choisir ma prochaine lecture pour garder l'histoire en moi encore quelque temps. Un sentiment qu'on adore n'est-ce pas ?

J'espérais beaucoup de ce thriller sur l'amnésie, thème que j'affectionne particulièrement, et je n'ai pas été déçue du tout. Dès le début, on s'imprègne de l'ambiance un peu étrange qui plane dans la maison, de la paranoïa de Christine qui, chaque jour, doit redécouvrir qui elle est, des relations particulières entre elle et son mari, qu'elle ne reconnait jamais. Les soupçons de Christine concernant son mari et ce qu'il lui raconte deviennent très vite les nôtres et on imagine toutes les options possibles, ce que j'adore faire dans tout bon thriller.

Christine a beau se réveiller chaque matin la mémoire vide et son quotidien se répéter inlassablement, je n'ai jamais ressenti de longueurs ou de redites. Les informations qu'on découvre au compte-goutte nous poussent à avoir les mêmes réflexions que Christine encore et encore, comme elle. Bref, aucun problème pour moi de ce côté, je ne me suis pas ennuyée une seconde.

On se doute tout au long du roman qu'un truc grave nous attend à la fin, car sinon, il ne serait pas classé en thriller. Il y a bien une atmosphère inquiétante et des mensonges se bousculant sans cesse les uns les autres, mais on attend la bombe finale avec appréhension. Et sans être exceptionnelle ou inattendue (j'avais envisagé, parmi mille autres, cette éventualité), la fin est stressante à souhait et colle parfaitement avec le reste du roman. Un thriller comme j'en lis rarement, qui m'a tenu en haleine, bref qui fait du bien !
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Cela fait déjà un moment que ce livre est dans ma PAL, et c'est bien évidemment la sortie de l'adaptation au cinéma qui m'a poussée à l'ouvrir. J'aurais dû le faire bien avant, car une fois ouvert, j'ai eu beaucoup de mal à le refermer...

Avant d'aller dormir nous raconte l'histoire de Christine, une femme qui, suite à un accident il y a plusieurs années, se réveille tous les matins amnésique. Elle se souvient selon les jours de sa jeunesse, mais n'a aucune idée de la femme qu'elle a été. 20 années se sont évaporées de sa mémoire. C'est son mari, Ben, qui, chaque matin, lui explique patiemment qui elle est avant de la laisser seule pour une longue journée de doutes et de questions pendant qu'il est au travail. Un médecin très intrigué par son cas et persuadé de pouvoir l'aider, le Dr Nash, l'approche un jour et lui donne l'idée de tenir un journal dans lequel elle relate, chaque jour, les souvenirs qui lui reviennent, les événements qui marquent son présent si fugace. C'est ce journal que nous découvrons dans ce roman.

J'ai adoré cette lecture, que j'ai trouvé surprenante, intéressante et pleine de suspense. le fait de lire le journal de Christine au jour le jour plonge le lecteur dans la même confusion, on se pose les mêmes questions, on élabore les mêmes hypothèses sur ce qu'a pu être sa vie, sur son accident, sur son entourage. Et, tout comme Christine, on suit avidement cette quête de vérité, cette recherche de soi-même, au point d'en vouloir toujours plus (ce qui rend très difficile le fait de devoir refermer le livre le soir pour dormir !). le "grand final" s'annonce petit à petit et devient évident, mais on le savoure tout aussi bien.

Une vraie immersion donc, avec une histoire de fond prenante et intrigante. Une histoire que je vais m'empresser de revivre différemment dans les salles obscures très bientôt.

J'ai été happée par ce livre. A peine la première phrase lue, je suis entrée dans l'histoire. Une histoire qui sort de l'ordinaire. J'ai trouvé l'idée particulièrement intéressante et originale: cette femme qui, suite à un accident, a perdu la mémoire, et qui chaque jour doit réapprendre qui elle est, car chaque nuit, en dormant, elle perd les souvenirs de la journée passée. Au delà de ce simple constat, le livre nous amène petit à petit, à comprendre tous les inconvénients inhérents à ce type d'amnésie. Ensuite, le suspens est garanti jusqu'à la fin et là où j'ai trouvé que l'auteur est tout particulièrement fort pour ménager le suspens, c'est que, comme il y a très peu de personnages, on imagine bien que la clé de l'intrigue est forcément liée à l'un d'eux. Cependant, au fur et à mesure qu'on échafaude des solutions, un élément de l'histoire vient mettre en miettes nos suppositions, nous obligeant ainsi à réfléchir à une autre éventualité. Et c'est ainsi, que de fil en aiguille, l'auteur nous amène à sa vérité. le pire, mais aussi le plus jouissif, c'est que j'y étais presque, mais que la fin a tout de même réussi à me surprendre. Et là, j'en suis certaine, c'est un bon bouquin.

Ah que voilà du thriller comme j'aime ! Une intrigue qui vous tient en haleine du début à la fin, en parcourant/partageant ces deux semaines de souvenirs écrits par Christine on ne sait que trop penser, l'auteur brouille volontairement les pistes, entre les révélations, les surprises et les rebondissements on ne sait plus où donner de la tête ; mais surtout on se demande ce qui va se passer pour notre héroïne même si elle découvrait la vérité. Sur qui peut elle réellement compter pour échapper à une éventuelle menace ? Sans être truffé d'action, de pétarades et de macchabées le rythme imposé par l'auteur reste soutenu tout au long du récit, plus les pages défilent et plus on est scotché…

Le bouquin se divise en trois parties, la première, courte, pose les bases de l'intrigue. La seconde, la plus longue du récit, nous plonge dans les souvenirs de Christine tels qu'elle a écrit au cours de ces deux dernières semaines avec son florilège de questions et de contradictions au fil des pages. Enfin la troisième nous ramène au jour présent pour un final tout aussi réussi que le reste (quoique partiellement prévisible).
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Comment écrire tout un roman avec un personnage qui se réveille tous les matins en ayant oublié ses faits et gestes de la veille ? Je me suis vraiment demandée comment ne pas être répétitif, lent et long.
Et bien, voilà pourquoi je ne suis pas auteure et S. J. Watson oui ! Ce roman n'est donc ni lent, ni long , un peu répétitif mais pas autant que je le pensais. Il nous tient avec des révélations données au bon moment, qui nous donnent toujours envie d'en savoir plus et ça fonctionne. On est à fond avec Christine et ses questionnements, ses peurs, ses flashes.
Un roman qui est bien angoissant dès qu'on s'imagine à la place de l'héroïne, obligée de faire confiance à son entourage : son psy bien empathique et son mari bien amoureux,
J'ai senti venir le pourquoi mais ça ne m'a pas empêché de dévorer le bouquin jusqu'à la fin.

Avant même de vérifier, je pouvais déjà vous dire que l'auteur était un homme. Ce petit détail exaspérant mis à part, combien de fois un personnage féminin a besoin de s'examiner nue dans la classe ou de s'épiler dans une scène qui tient plus de l'entrée en scène d'une partie osée d'un roman, mais passons, je ne sais pas trop quoi dire d'un livre que j'ai successivement aimé, détesté, failli abandonner, puis aimé à nouveau...Oui, c'est assez palpitant, je le reconnais, mais...et bien à vrai dire, chaque jour recommençant, il y a des moments où j'ai eu l'impression que l'intrigue aussi, et ça rend la lecture parfois bien lourde. Passons sur la révélation finale ne trompez pas votre mari mesdames où il vous arrivera des horreurs et ce sera votre faute, merci, pas misogyne du tout comme moral , et je dirais qu'Avant d'aller dormir est un thriller agréable à lire, mais pas le meilleur que j'ai ouvert, et l'ambiance anxiogène qu'il arrive à installer, et qui se devrait d'être un pré-requis, ne réussit à grimper jusqu'à un niveau acceptable qu'à la toute fin.

Ce livre est une drogue, à consommer sans modération..., son histoire un véritable tourbillon, ces personnages intrigants semant le doute entre eux jusqu'au lecteur... Très très addictif... Les nerfs à vifs, même une fois le livre terminé. Une lecture très agréable, un bon rythme de progression jusqu'au dénouement... Efficace. A éviter de lire "avant d'aller dormir"...

Christine souffre d'un type d'amnésie très rare : elle se réveille chaque jour en ayant tout oublié de la veille, redécouvrant donc chaque matin son âge, sa situation et l'homme qui partage sa vie.
Sur les conseils de son nouveau médecin, elle tient un journal intime dans lequel elle consigne scrupuleusement chaque jour les détails de sa journée, les éventuels souvenirs qui ressurgissent.
Seul l'appel téléphonique quotidien de son médecin lui rappelle qu'elle tient un journal, qu'elle doit le relire et ainsi petit à petit, parvenir à reconstituer son existence.
Nous avançons à tâtons, en même temps que Christine, dans cette quête en découvrant de sérieuses incohérences. Les écrits de Christine ne coïncident pas vraiment avec ce que son entourage lui raconte, pas plus qu'avec ce que révèlent les flashs de souvenirs qui surgissent de temps à autre.
Un thriller psychologique dont la construction tient en haleine tout le long de la lecture. Une sombre histoire, un excellent scenario.

Bof, bof...

A part le tour de force stylistique qui consiste (pour cause d'amnésie post-traumatique), à raconter peu ou prou une bonne vingtaine de fois la même chose avec variantes infinitésimales pour
-1 inquiéter l'héroïne,
-2 rassurer son psychiatre,
-3 endormir la méfiance du méchant psychopathe manipulateur,
-4 accrocher le pauvre lecteur sans cela complètement anesthésié,
c'est un polar archi- convenu dont on devine la fin bien manichéenne, et dont on est ébahi de découvrir les multiples invraisemblances -que je ne dévoilerai pas ici pour ne pas déflorer l'intrigue.

Seule la construction du récit est vraiment astucieuse...mais j'aurais préféré que l'interception du journal de cette pauvre Chrissy fût plus prompte...cela nous aurait fait gagner du temps!

(je vais pas me faire de copains, encore un coup)

Soyons juste : j'avoue avoir du mal avec les textes qui n'ont comme seul but que dérouler un tapis rouge à leur final stupéfiant. Quand je lis un livre, la fin m'importe moins que le voyage. J'attends surtout des personnages forts, profonds, qui se démènent dans des univers sombres, jamais manichéens, aux structures finement ciselées.
L'intrigue, pour moi, ne doit être qu'un prétexte, un fil rouge qui guide le lecteur dans l'univers imaginé ou décrit par l'écrivain. Les finales grandioses m'importent moins que les mécanismes qui animent les personnages, leur psychologie, et la façon dont ils survivent au sein d'une société ou d'un environnement qui est en contradiction avec leurs valeurs. D'où mes goûts pour Caryl Férey, James Lee Burke, James Ellroy, Lehanne et tant d'autres. On est en droit de ne pas être d'accord, heureusement. La littérature offre suffisamment de choix pour trouver son bonheur.

Cette parenthèse refermée, voilà ce que je reproche à Avant d'aller dormir : D'abord, ce n'est pas vraiment un roman. C'est une nouvelle gonflée à l'hélium. On pourrait le dégraisser d'une centaine de pages au bas mots, tant certains chapitres sont redondants et alourdissent le récit. Cette longueur superflue et artificielle dilue le rythme, tue le suspense, bloque l'étonnement d'un twist final devenu prévisible depuis bien longtemps. Les personnages sont creux, insipides, à peine des esquisses, dont une héroïne écrivaine de romans à l'eau-de-rose qui m'a laissé totalement indifférent.
Quant à ce décor qui m'est si cher, il est ici inexistant. On pourrait transposer l'histoire dans presque n'importe quel pays du monde sans aucun problème. L'écriture est plate, sans saveur, sans goût, des phrases mises bout à bout, CTRL+C / CTRL+V. Je vous épargne les jeux de mots douteux prenant à partie le titre du roman.
Je l'ai lu jusqu'au bout mais même le dénouement est prévisible. Beaucoup de bruit pour bien peu de choses, je trouve.