Les larmes de Cassidy avait rejoint ma PAL un peu par hasard. Je le referme avec la satisfaction d'avoir lu la vie d'une grande héroïne, de celles que j'aime tant découvrir dans les romans historiques.
La vie de Cassidy commence un peu par la fin, le moment où elle s'éveille d'un coma de plusieurs années, dans un hôpital parisien. Un pitch de départ plutôt sympathique même si je m'attendais à ce que cet élément soit plus creusé au cours du récit et qu'il amène plus de tensions et de mystères. Ce n'est finalement pas le cas et c'est dommage, ça aurait accentué la tension narrative.
Mais la vie de Cassidy, on va la découvrir depuis le début, à sa naissance en Irlande. Une enfant choyée par son père qui n'aura de cesse de faire d'elle la femme forte, instruite, travailleuse, qui sera capable de reprendre la gestion de l'empire familial. Une éducation totalement atypique qui forge l'héroïne que sera Cassidy, celle qui se battra pour se faire entendre, dans ce monde dominé par les hommes. Et pourtant, que d'événements dramatiques dans sa vie dès toute petite. Des décès, des pertes, des personnages malfaisants, la vie de Cassidy est malmenée, c'est une vie aisée, dans un milieu social à qui tout sourit mais une vie parsemée de grands malheurs. Il y a tellement d'événements que cela rend le récit addictif.
J'ai eu plus de mal finalement quand Cassidy débute sa vie d'adulte. Je n'ai pas compris comment la femme forte que son père a su si bien construire a pu ensuite se laisser malmener par les hommes de sa vie ? J'ai aussi subi un peu de longueurs dans ce roman de 600 pages et il m'est arrivé de parcourir certains passages en diagonales… Si j'étais donc charmée par le début du roman, la fin était un peu plus mitigée.
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