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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Interview de l'auteure, next.libération.fr:
"... cet homme, dont j'ai fait la connaissance lors d'une visite en prison, à l'époque où j'écrivais " Cuisine sanglante".
Il mesurait 2 mètres, était incroyablement large... Un homme énorme, condamné pour un crime terrible."


"Cette sensation d'enfermement avec un homme, qui avait commis un crime terrifiant, et très intimidant physiquement, était plutôt stressante."


Rosalind Leigh éprouve de l'horreur et du dégoût face à Olive Martin. Elle veut écrire un livre sur la folle "qui a débité sa mère et sa soeur en morceaux, qu'elle avait rassemblés sur le sol, en une composition abstraite sanguinolente"...
Un puzzle, comme ces 2 corps sur le sol, que Rosalind refuse de prime abord!


Un monstre de 120 kilos pour 1,55 mètre. Une condamnation à perpétuité, assortie d'une peine incompressible de 25 ans.
Incompréhensible ce meurtre?
Alors qu'Olive a avoué et a refusé un avocat.


Olive Martin prit "une hache, une hache, et en donna 40 coups à sa mère... puis 41 coups, à sa soeur, à sa soeur".


Rosalind est effrayée par cet être monstrueux, "dont le visage incroyablement bouffi ne trahissait aucune émotion"
Elle sentait l'odeur de transpiration particulière aux femmes obèses... Les cheveux d'un blond sale, luisants et clairsemés, des auréoles sous les aisselles, Olive ressemblait à un personnage de caricature, "un immense paquet de chair boursouflée".


Il y a un gros héritage derrière ce puzzle, Peter Crew, un avocat étrange, et des voisins bizarres.
Rosalind tombe sur le sergent Hawksley,( le premier sur le lieu du crime) qui va enquêter sur elle, un homme l'agresse, son ex-mari la frappe...


Olive ne croit pas en Dieu.
" Non. Je suis une païenne. Je crois aux forces de la nature." Elle confectionne, dans sa cellule, des statuettes vaudou, dont une représentant la jolie écrivainne...


Rosalind en vient à douter.
Peut-on découper ses propres parents ainsi? Gwen, la mère, était encore vivante...
A moins que...?
La meurtrière se servirait de Rosalind, mais alors, pourquoi? Elle a été déclarée saine d'esprit, par plusieurs psychiatres !


Mon Dieu, "...il aperçut les corps mutilés, la hache, les flots de sang sur le sol. Du sang, montait une odeur insoutenable".
Hawksley fut ..."en proie à d'interminables nausées" et faillit vomir !
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Quand sa mère et sa soeur sont découvertes découpées en morceaux, Olive Martin est naturellement présentée comme la coupable idéale. Obèse, laide et secrète, elle a en plus avoué être l'auteur du meurtre.
Rosalind Leigh, est écrivain. En panne sèche d'inspiration, elle se voit obligée d'écrire un livre sur la folie meurtrière d'Olive Martin.
C'est dans le parloir de la prison, ou Olive purge une peine à perpétuité, que Rosalind va faire la connaissance de l'étrange jeune femme. de fil en aiguille, des incohérences ressortent dans le dossier de la coupable. Et si finalement les apparences s'avéraient trompeuses....

Minette Walters nous offre un bon moment de lecture, ce polar est construit dans les règles de l'art et dès les premières pages on se laisse prendre au jeu. L'héroïne est très intéressante, extérieurement elle n'a rien pour elle et son caractère est tellement versatile qu'on ne sait jamais sur quel pied danser. Néanmoins, à travers le portrait de cette femme, l'auteur dénonce les préjugés d'une société impitoyable en ce qui concerne la différence et l'on finit par s'attacher à cette Olive, condamnée par la force des choses à endosser le rôle de monstre.
J'ai particulièrement aimé le travail de construction minutieux des personnages, j'en ai aimé certains et détesté d'autres mais ils ont tous leur utilité et n'encombrent pas l'histoire inutilement . Jusqu'à la fin, l'intrigue est riche en rebondissements pour nous offrir un final des plus surprenants.
Ce livre est vraiment sympa, même si il n'entre pas dans la catégorie des polars hyper gore, il a toutes les qualités pour séduire le lecteur potentiel. Je l'ai adoré et je me dis que j'ai eu la main heureuse quand je l'ai dégoté dans un bac de livres à 50 centimes. A découvrir !
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Cette enquête est très bien ficelée... J'ai été un peu dégoûtée de la description que fait l'auteure du personnage principale et puis est venu le sentiment de pitié. Des événements inattendus viennent se mélanger à l'enquête principale (menée par un écrivain convaincu de l'innocence d'Olive). Est-elle coupable et très intelligente ? Ou innocente et réelle victime d'une société intolérante et égoïste ? Un très bon roman policier !
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Machiavélique. J'avais d'abord vu le téléfilm, et je n'avais rien vu venir. Ensuite je l'ai lu, il doit y avoir 20 ans, et j'ai envie de le relire !
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Ce roman a été choisi par mon club de lecture (Lire @ Liège) pour la rencontre de janvier. J'avoue que lors du sondage pour choisir notre lecture en ce 1er mois de l'année ce n'est pas celui là que j'avais plébiscité. Mais je suis heureuse d'avoir pu lire ce livre car c'est un coup de coeur pour moi.
Je suis adepte des genres policier et thriller. J'adore les enquêtes, le sang ne me dégoûte pas et le glauque non plus. J'ai retrouvé dans ce bouquin tous les ingrédients que j'aime dans ce genre de lecture. le suspens est là tout au long de l'histoire. Les indices vont et viennent, tricotent et détricotent les théories que l'héroïne et moi, lectrice faisions. Il y a un peu d'humour, un peu de "psychologie" et beaucoup de rebondissements. L'écriture est juste parfaite à mon goût.
Un livre pour lequel je me dis : "allez encore un chapitre..." est un livre qui mérite un coeur comme appréciation et c'est le cas pour celui-ci. Madame Walters, je relirai un de vos romans prochainement et avec grand plaisir !
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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excellent polar. Olive est grosse sale et moche. Elle a tué et débité en morceaux sa mère et sa soeur. Vraie innocente ou véritable manipulatrice...
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Quand l'histoire débute, Olive Martin est déjà en prison tandis que Rosalind Leigh, doit se remettre à écrire un livre et son sujet serait donc sur la prisonnière.
Dès la première rencontre entre Olive et Rosalind, cette dernière entrevoit toute de suite que quelque chose cloche car Olive n'est pas du tout « un monstre » comme on l'a désigne depuis son inculpation bien au contraire, elle paraît intelligente et n'a pas le profil pour avoir tué sa mère ni sa soeur. Ainsi, Rosalind va mener l'enquête et questionner toutes les personnes qui ont approché de loin ou de près Olive. C'est alors que de révélations en révélations, elle va peu à peu comprendre ce qui a pu se produire ce fameux jour où les corps ont été retrouvés. Elle va par la même occasion faire de belles rencontres, dont une qui risque de chambouler sa vie pour son plus grand bien, car Rosalind est une femme fragile qui n'a pas totalement tiré un trait sur son passé.
Minette Walters nous offre avec « Cuisine sanglante » un très bon polar tellement plausible que j'ai eu l'impression de lire un livre sur un réel fait-divers tant les rebondissements sont crédibles. Ce n'est pas difficile : une fois que j'ai commencé sa lecture, il m'a été pratiquement impossible de m'arrêter. Je me suis questionnée en même temps que Rosalind sur ce qui a réellement pu se passer et j'ai eu également comme elle beaucoup de compassion pour Olive. Bref, un roman dont je ne suis pas prête d'oublier et que je ne peux que vous recommander.
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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Quel plaisir de lire une histoire de Minette Walters ! Cette histoire est encore l'une des meilleures que j'ai pu lire de cette auteure.
L'histoire est bien racontée, l'écriture coule, il n'y a pas de longueur, aucune description fastidieuse ou inutile. Les personnages ont des personnalités complexes et proches de la réalité ce qui m'amène à penser en refermant ce roman que l'histoire peut être bien réelle. Donc, le but est atteint !
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n des meilleurs polars que j'ai lu ces 30 dernières années!!!! je m'en souviens encore. Hyper précurseur des romanciers noirs très noirs actuels . le crime , les mobiles , tout y est . Fascinant et terrifiant. un final impressionnat et inattendu . du grand polar .
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