Il s'agit d'un roman policier qui se déroule dans le Puy-de-Dôme. L'intrigue, cohérente et bien menée, nous fait visiter une partie du département. L'auteure a voulu mettre en valeur le patrimoine culturel et surtout naturel de son département d'habitation. Ce roman est remarquablement écrit et certains passages ont même été ciselés, si je puis dire. le vocabulaire est riche et ne se contente pas des 600 mots que les auteurs commerciaux utilisent à la seule fin d'attirer un très large lectorat. À chaque chapitre est associée une couleur. le premier atout de ce livre est son écriture, son style, car il a un style contrairement à de nombreux thrillers actuels. Un second volume a été publié et il a pour titre "V comme Volcan". L'enquête est une nouvelle fois menée par Titus.
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J'ai très envie de recommander un petit polar sympathique et divertissant. C'est l'histoire d'un homme qui perd tout, boulot, femme, enfant, foyer, et qui retourne sur le lieu de ses origines en Auvergne pour tâcher de se reconstruire. Contre toute attente il retrouve l'envie de vivre, de vieux amis, et un certain bonheur à vivre une existence dépourvue de toute pression. En chemin il va être confronté à une série de meurtres mystérieux et mener l'enquête au péril de sa vie. L'intrigue est bien menée, les personnages sont attachants, et c'est très bien écrit, avec une touche humoristique bienvenue. le lecteur sera attentif à de petits détails subtils comme le jeu des couleurs attachée à chaque chapitre ou des références littéraires. Une lecture très agréable.
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Titus planait.
En dessous de lui le Sancy, diamant pur, étincelait, encore paré de neiges en ce début de printemps. Tout le massif, givré comme une pièce montée, semblait saupoudré de sucre glace. Titus remit un peu les gaz, prit de l'altitude en virant au-dessus des montagnes majestueuses. Le ciel, d'un bleu dragée, se teignait d'or et de rose pastel. Ebloui, l'aviateur solitaire battit des paupières. Il se mit en palier, régla le compensateur et se laissa porter par les courants comme un grand oiseau blanc. Une félicité profonde le submergea, alors qu'il flottait dans l'air azuré, à trois mille pieds d'altitude, un bonheur pur, sans mélange, d'autant plus intense qu'il survenait après des mois de tourments et de découragement. Et voilà qu'ici, dans l'écrin immaculé de ces monts antiques, il avait trouvé la paix.