C'est la guerre brocardée. La guerre des cultures : l'explorateur donne des leçons aux autochtones. Les soldats préfèrent sauver Penelope Cruz que l'un de leur camarade. Les femmes font la guerre aux hommes pour les beaux yeux d'un chanteur pour dames. Les Russes bombardent l'Occident sans sommation. Un général désoeuvré hésite entre attaquer Monaco, la Corse ou la Bretagne. À ses conquêtes et ses victoires César préfère mourir pour Cléopâtre.
Comme dans les deux premiers tomes, l'amour et la famille, dans cet album minimaliste, Bastien Vivès est cynique et incisif. De plus, il y fait preuve d'un engagement réjouissant.
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Moins inspiré que les précédents mais individuellement cela se lis les histoires sont plus longues et s'enchainent plus.
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Rapidement, le lecteur s'étonne du style très minimaliste employé, d'une qualité bien éloignée du travail auquel nous avait habitué Bastien Vivès dans ses ouvrages précédents.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Capitaine, risquer la vie d'une compagnie entière pour celle d'un soldat me parait un mauvais choix, capitaine.
- Je sais lieutenant
- Si on passe par le centre, une simple mitrailleuse en tourelle, et on peut dire adieu à notre billet de retour.
- Ils nous envoient au casse-pipe, capitaine. On va tous y passer.
- Attendez l'état-major est en train de me donner des informations. Il s'agit du soldat : Pénélope Cruz.
- ...
- On va balancer des fusées éclairantes, 5 mètres entre chaque homme, tirs de couverture. Avec ça on devrait pouvoir passer.
- J'peux placer une mitrailleuse plus au nord pour couvrir notre position... ça tiendra durant l'approche, capitaine.
- Les mecs, ils ont faim... ils ont tellement faim, que tu leur donnes de la nourriture, ils peuvent même pas la manger... ils ont oublié comment on faisait. Tu leur donnes un spaghetti, ils pensent que c'est un lacet. J'ai vu des mecs, ils essayaient d'attacher leurs chaussures avec un spaghetti. Ils comprennent pas. Les mecs, ils dorment sur une patate. Tu leur donnes une pastèque, ils pensent que c'est un râteau.
- C'est chaud.
- Ouais, comme tu dis, c'est la misère.
[Explorateur ] : Pour moi ? Manger ?
[Autochtone] : Kawa !
[Explorateur ] : Merci beaucoup. Merci. Mmmh...
[Autochtone] : Kawa. Kilun kilun.
[Explorateur ] : La vache. Ecoute, je peux pas. C'est vraiment dégueulasse. C'est votre plat régional ?
[Autochtone] : Ga ga kilun !
[Explorateur ] : Vous faites ça avec de la merde ou quoi ?
Dans le 177e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Yveline, premier tome sur trois de la série Les vents ovales que l’on doit au scénario conjoint de Jean-Louis Tripp et Aude Mermilliod, au dessin d’Horne, qui est édité chez Dupuis dans la collection Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Pastorius Grant que l’on doit à Marion Mousse ainsi qu’aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Marguerite Broquedis que l’on doit au scénario de Paul Carcenac, au dessin de Fabien Ronteix et qui est publié chez Des ronds dans l’O
- La sortie de l’album Mou que l’on doit à Benoit Feroumont et que publient les éditions Dupuis
- La sortie de l’album Bertille & Lassiter que l’on doit à Éric Stalner, un titre qu’édite la maison Grand angle
- La sortie de l’album Plouheran que l’on doit à Isabel Del Real et que publient les éditions Delcourt dans la collection Encrages
- La réédition au format poche de Polina que l’on doit à Bastien Vivès et que publient les éditions Casterman
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