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EAN : 9782271089205
266 pages
CNRS Editions (25/08/2016)
1/5   1 notes
Résumé :
Jusqu'au XVIIe siècle, l'astronome tient du mage, du prêtre et du savant : le ciel est un lieu sacré et magique, où l'on peut lire les intentions divines, mais il est aussi utile, et permet d'établir les calendriers indispensables à l'agriculture, et des portulans indispensables à la navigation. Au XVIIIe siècle, l'astronome devient aventurier : l'on cherche à affiner les cartes, à déterminer précisément les longitudes, et les Etats affrètent pour cela des expéditio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un livre modeste par son côté très narratif peu illustré (il y a tout de même quelques planches couleurs rassemblées au premier tiers du livre) mais qui donne une assez bonne idée des questions politiques, organisationnelles et techniques que rencontrent les ingénieurs et les astronomes quand ils construisent de nouveaux instruments et observatoires astronomiques.

L'histoire passée représente 1/4 du volume de ce livre de 258 pages, c'est raisonnable. Mais il manque un index.
Quant à l'expérience de l'auteur qu'il décrit en quelques pages, son goût pour les huîtres n'a pas vraiment sa place dans un tel contexte.

On peut seulement regretter que l'auteur se soit focalisé sur les instruments développés par les Français, au point qu'il aurait peut-être dû intituler ce livre "l'astronome franco-européen" tant il est fait référence aux télescopes et instruments de Meudon, du Pic-du-Midi, du VLT, de VISTA, du CFHT, du CERN, du CEA, des satellites européens comme IRAS et même le tout petit radiotélescope APEX de 12 m est cité alors que peu de gens le connaissent.

En revanche, je n'ai point trouvé d'explications concernant l'histoire des grands instruments américains et japonais comme le pourtant très célèbre télescope Hale du Mt Palomar de 5 m qui a marqué son époque, les Keck de 10 m, le Subaru et leur megacam ultraHD, le télescope solaire du Kitt Peak ou des satellites comme COBE, SOHO ou Hinode que l'auteur a volontairement écarté alors que tous ont fait l'Histoire de l'astronomie de manière bien plus spectaculaire que beaucoup des programmes qu'il cite.
Il parle aussi de Saclay mais ignore superbement Green Bank, le Karl Jansky (VLA) ou le réseau DSN.
Pas un mot non plus sur les grands sondages américains comme le SDSS et autres High-Z survey. C'est franchement dommage car ces programmes sont très importants pour notre connaissance de l'astrophysique et de la cosmologie.

Même quand il aborde l'astronomie du futur, l'auteur se limite aux projets français ou européens. A croire qu'il ne supporte pas de discuter des projets non européens. C'est mesquin, d'autant plus que ce livre s'adresse a priori à tous les lecteurs francophones et donc pas uniquement ceux habitant en France cher monsieur Vigroux !

Honnêtement je ne trouve pas cette présentation ni objective ni sympa pour les chercheurs concernés à une époque où l'astronomie est plus que jamais l'affaire d'une communauté internationale d'astronomes (même si dans les faits bon nombre de publications sont soit rédigées par des équipes américaines soit européennes ou encore japonaises ou russes et rarement leur combinaison du fait de leurs sponsoring différents).
Se limiter à cette vue étroite de l'astronomie instrumentale en fait un livre que je classe parmi les moins complets sur le sujet.
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