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3,59

sur 460 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ne connaissant pas Karen Viggers, j'ai choisi «La maison des hautes falaises» après avoir entendu l'auteure en parler lors d'une réunion organisée par Babélio… j'étais en pleine période «littérature nature writing» !!

Côté nature, je n'ai pas été déçue. Une belle plume pour décrire ce coin du sud de l'Australie : le bush, la mer, la violence du climat, la flore et les forêts d'eucalyptus, la faune ; et, surtout, les baleines qui passent au large, héroïnes de l'histoire de Merrigan, bourg reculé où s'est réfugié Lex après un deuil ; une communauté de gens solidaires mais partagés entre croyants-pratiquants et non-croyants et parmi lesquels il finira par s'intégrer après moult difficultés et épisodes amusants.

Un décor somptueux pour une histoire d'amour à laquelle je n'ai pas accroché : les deux héros (Lex et Callista), velléitaires, m'ont souvent agacée. J'aurais aimé que certains personnages secondaires soient davantage mis en lumière, particulièrement Jordi, le frère de Callista.

Des longueurs, également : la découverte d'une baleine échouée et son sauvetage prennent ¼ du roman… intéressant pour ce type d'évènement mais interminable tant se mêlent à celui-ci des histoires et des personnages annexes qui n'apportent pas grand-chose sur le fond. L'auteure étant vétérinaire, je suppose qu'elle souhaitait nous faire partager son expérience dans ce domaine ; mais il s'agit d'un roman et nombre de précisions scientifiques ou périphériques à ce type d'évènement auraient davantage été à leur place dans un documentaire.
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Après un drame familial très éprouvant, Lex Henderson quitte sa vie d'avant et part s'isoler à Wallaces Point, sur une partie sauvage de la côte australienne, battue par les vents et lieu de passage des baleines en migration. Peu à peu, Lex va devoir faire face aux habitants du village le plus proche et lier connaissance avec ses voisines, Mrs Brocklehurst et Sally, la maman de Sash et Evan, qui lui rappellent douloureusement son passé. Il rencontre aussi Callista Bennet, une jeune artiste peintre qui ne le laisse pas indifférent. Mais tous deux ont un passé douloureux derrière eux et sont désormais sur leurs gardes. le sauvetage périlleux d'une baleine échouée sur la plage réunit tout le village avec une solidarité remarquable. C'est peut-être l'occasion pour Lex de se dépasser et de trouver de nouvelles réponses en lui-même. Mais sa décision finale ne viendra-t-elle pas remettre en question le fragile équilibre qu'il commençait à bâtir autour de lui ?

C'est à l'occasion de la sortie de son dernier roman que j'ai découvert Karen Viggers et ses livres publiés antérieurement. J'ai eu envie de découvrir cet épais roman de plus de 400 pages car j'aime beaucoup les livres qui se passent au bord de la mer ou dans des îles. Ici, on est transporté dans un coin sauvage et typique de l'Australie, le dépaysement est total et réussi. Les deux personnages principaux, Lex et Callista, sont bien travaillés, Karen Viggers leur a donné la profondeur nécessaire pour qu'ils intéressent le lecteur. J'ai trouvé intéressantes les descriptions de l'environnement, de la flore et de la faune, notamment en ce qui concerne les baleines, sujet abondamment développé dans le livre, même si parfois pour moi il y an eu des longueurs, notamment pour le sauvetage de la baleine qui prend beaucoup de place à mon avis. On sent que l'auteur est passionné par son sujet, étant vétérinaire et qu'elle sait de quoi elle parle. le dénouement du roman m'a surprise, je ne m'attendais pas à une fin ouverte qui laisse peut-être envisager une suite à La maison des hautes falaises. J'aurais donc plaisir à découvrir d'autres livres de K. Viggers si j'en ai l'occasion car j'ai passé un moment agréable avec celui-ci.
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Un roman tout en émotions et dépaysant qui nous transporte sur la côte australienne.
Karen Viggers a le don pour décrire des personnages abimés par la vie qui habitent dans des lieux isolés aux paysages sauvages, balayés par les vents, la pluie et les vagues.
Ce n'est pas le coup de coeur de l'année, la fin est prévisible mais ça se lit facilement et c'est un roman émouvant.
Et j'aimerais bien visiter la maison des hautes falaises pour aller admirer les baleines.
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C'est l'histoire de Lex, qui achète une maison, éloignée de la ville, dans un village, sur une falaise avec une vieille femme pour voisine, qui a un paon comme animal de compagnie. Il rencontre une jeune femme dans le village : Callista, elle aussi a été blessée par la vie. de leur rencontre naît un amour fulgurant, cependant les deux adultes sont trop blessés pour se comprendre et pour s'aimer librement.
Au départ, on pense à une romance, tout semble concorder vers une fin heureuse, mais le roman est plus long, plus complexe. Il ne s'agit pas seulement d'une histoire d'amour, à ce sujet se greffe d'autres sujets. Ce roman, c'est la vie en communauté, dans un village, les rapports familiaux, les secrets, la vie de couple, ce que l'on montre et ce que l'on garde caché. Tout ceci fait qu'on a bien plus d'une romance. Un vrai roman sur la vie , sur sa complexité.
Et le clou du spectacle arrive quand une baleine s'échoue sur une plage, nos deux héros vont affronter ensemble une nouvelle épreuve décisive. Ce moment est très documenté, très précis, tous les enjeux d'un sauvetage de baleine, sa complexité, notre orgueil d'humain, en fait c'est cela qui est intéressant, au-delà de l'histoire, on peut dire qu'il y a de la philosophie, une réflexion profonde sur nos décisions, nos motivations, la nature humaine.
C'est vraiment étonnant comme ce roman est riche, comme il nous surprend. Les paysages décrits semblent époustouflants, on change régulièrement d'ambiance, de la mer, on passe à la campagne australienne. Ces changements de décor reflètent également les événements surprenants qui attendent le lecteur au détour d'une page.
Le roman est assez lent, le lecteur prend le temps de respirer le grand air des paysages, mais on ne s'ennuie pas du tout.
Un roman dépaysant et intéressant, on se retrouve spectateur dans ce village et dans cette maison à l'histoire particulière.
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une belle histoire entre 2 "cabossés de la vie " avec pour fond et je dirai même pour personnage important du livre la nature sauvage d'un coin reculé d'Australie; le chant des baleines.. On a l'impression d'y être
cela me donne envie de lire l'autre roman de cet auteur : La mémoire des embruns
Karen Viggers une belle découverte
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Voilà une belle surprise ! Un livre que l'on m'a offert et que j'ai lu d'une seule traite.
Je ne lis pas souvent des histoires d'amour, ça ne m'attire pas a priori et de toute façon on trouve toujours des petites romances dans les autres romans.
Mais ce n'est pas que ça, c'est aussi une belle écriture, de beaux paysages et la force de la tempête.
Et surtout ce sont les baleines et leur jet que l'on voit au loin, une queue qui retombe dans l'eau et leur chant sous la surface qui vous donne le frisson. Ce sont les falaises et les éclairs et les jeux de lumières sur tout l'environnement.
C'est une ambiance de petite bourgade où tout le monde se connaît depuis plusieurs générations, les petits secrets et les frustrations, les ragots et les rumeurs qui se répandent si vite entre le boucher et la foire locale.
Et un deuil douloureux dont on se remet.
Tout en finesse et en souffle délicat.
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Hanté par un drame familial, Lex Henderson, journaliste reconnu, fuit la ville et les événements douloureux qu'il y a vécu pour s'installer dans une maison isolée face à la mer sur la côte australienne. Noyer son chagrin dans l'observation des baleines et l'alcool deviennent ses activités favorites. Son intégration est compliquée par l'histoire de la maison et de ses anciens occupants : les Wallace.

Les Wallace : le grand-père, chasseur de baleines, a épousé Beryl après son veuvage et celle-ci a vendu la maison à sa mort. Jimmy, son fils, propose des ballades pour observer les baleines aux touristes, comme une forme de résilience face aux massacres perpétrés par ses ancêtres. Jordi, pompiste, marginal qui ne s'est jamais remis du suicide de sa compagne, comment le pourrait-il ? Il n'a jamais compris son geste. Il est un soutien sans faille pour sa soeur, Callista.

Peu de temps après son arrivée, le chemin de Lex croise celui de Callista, artiste peintre, passionnée, vivant en marge du village. Ces deux là se reconnaissent, sans le savoir, dans leur tristesse et leur douleur.

Au delà de cette histoire d'amour compliquée, Karen Viggers dépeint un environnement sublimé par les baleines. Celles-ci tiennent un rôle prépondérant dans l'histoire ainsi que la vie des Wallace, typique de celle des chasseurs de baleines. S'ensuit une réflexion sur la dureté de la vie à l'époque où la chasse était réalisée par des hommes qui risquaient véritablement leur vie pour l'huile. Sur les réactions des hommes qui veulent les sauver à tous prix même lorsque la cause est perdue, comme lors de ce sauvetage improvisé, magnifiquement décrit, où l'issue est malheureusement inéluctable, où les hommes s'acharnent pourtant. Mais comment ne pas s'émouvoir de voir cet animal majestueux échoué et ne pas tout tenter pour sa survie.

C'est aussi l'histoire d'un couple naissant qui n'a pas suffisamment avancé dans le deuil pour savoir communiquer, se libérer du poids de la culpabilité. Suis-je responsable ou non ? Ce chemin de l'acceptation, sauront-ils le faire à temps, pour laisser s'épanouir cet amour naissant ?

Ce livre est plus qu'une histoire d'amour, c'est une ode à cette partie de l'Australie et aux mammifères marins qui longent les côtes tous les ans dans toute la beauté de la nature qu'elle soit calme ou déchaînée. Un voyage dépaysant à faire absolument !
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Voici une nouvelle lecture au compteur de 2016 avec ce roman contemporain tout droit venu d'Australie. Nous sommes très vite introduits dans un milieu sauvage à la météo capricieuse et parfois violente. Les descriptions des paysages sont superbes. C'est une vie différente qui nous est montrée plus proche de la nature et propice à se trouver soi-même. Par ce roman, Karen Viggers sensibilise clairement son lectorat à la protection des baleines et de leur écosystème. L'auteur est vétérinaire et connait donc très bien son sujet. Elle nous décrit parfaitement ces mammifères marins et nous explique beaucoup de choses à leur propos. On se rend vite compte que ces animaux sont aussi gigantesques que majestueux tout en étant fascinants. Elle dénonce également les méfaits réalisés à leur encontre et notamment leur chasse.

Lex et Callista sont deux personnages marqués au fer rouge qui trouvent dans cet endroit reculé un peu de sérénité. Les épreuves qu'ils ont traversé chacun de leur côté sont d'abord une faiblesse qui doit se transformer en force petit à petit. Mais ce chemin est long et semé d'embûche. Ce sont donc des personnages intéressants à suivre. Cependant, ces deux protagonistes se cherchent trop tout au long du roman. Ceci apporte parfois quelques longueurs déplaisantes que l'on aime pas trouver dans un roman avec autant de potentiel. Toutefois, c'est bien le seul bémol que je trouve à ce récit. Les personnages secondaires (les habitants d'un petit village reculé) apporte une certaine fraîcheur et un peu d'humour qui permettent de contrebalancer les éléments dramatiques. le final est excellent et maintient en haleine le lecteur tout en le faisant réfléchir.

Malgré des longueurs dans quelques rares passages, j'aime aimé ce roman au dépaysement garanti. On apprend beaucoup tout en se divertissant. Grâce à la maison d'édition Les Escales et en compagnie de d'autres blogueuses, j'ai pu poser quatre questions à Karen Viggers. Je peux vous dire que c'est une femme passionnante et passionnée. J'espère pouvoir vous partager ses réponses bientôt.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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Lex est un homme blessé. Suite à un drame familial, il part s'exiler dans un petit village isolé sur la côte australienne. de sa maison au bord des falaises, il a une vue imprenable sur l'océan et aperçoit quelquefois des baleines qui le fascinent. Mais cette maison a un passé, plus lourd qu'il n'y parait surtout lorsqu'il fait la connaissance de Calista, une jeune artiste peintre qui elle aussi a ses blessures.
Je ne pouvais rêver mieux comme entrée en matière pour découvrir cet auteur.
La Maison des hautes falaises est un roman fort à tous points de vue : la nature est maitresse en ces lieux, les animaux sont précieux et les hommes forment une petite communauté dans laquelle il n'est pas facile de s'intégrer. Lex a quitté la grande ville pour tout oublier, faire le vide et repartir de zéro. Il se perd dans les méandres de la culpabilité, noie son chagrin dans l'alcool et plus le temps passe moins il a l'impression de se retrouver.
Sa rencontre avec Callista est le déclic qui le ramène à la vie, pour un temps au moins. Car Callista est abimée elle aussi et en colère. Chacun doit faire avec son passé. Ces deux personnages sont touchants dans leurs maladresses pour tenter de s'en sortir. Car si l'objectif est bien de renouer avec la vie, aucun des deux ne sait comment s'y prendre et la rechute est terrible.
Face à l'immensité de la mer, l'homme se sent petit. Mais pour un homme perdu, cet infini d'espace est une aubaine : il peut se laisser emporter par le vent, laisser libre cours à ses sentiments et renouer avec des petits riens. Lorsque la saison de la migration des baleines arrive, Lex est subjugué et retrouve le goût de la découverte. Son intérêt soudain pour les baleines éveille notre curiosité.
Le roman avance vite, la finesse de l'écriture de Karren Viggers est un régal et on engloutit à toute vitesse ce joli pavé (j'adore les romans des Escales dans leur mise en page, épaisseur et texture du papier et choix de typographie ! Leurs romans sont comme des objets d'art). Sans vous dévoiler l'intrigue, je pense que l'auteure s'est juste un peu emballée sur la scène du sauvetage de baleine (je trouve que la scène est un peu longue en fait).
Dans La Maison des hautes falaises, Karen Viggers nous offre une ode à la nature que nous devons apprécier et écouter pour mieux vivre en son coeur. C'est aussi une histoire d'amour touchante entre deux êtres que tout oppose, que leur passé réunit mais qui les empêche aussi d'envisager l'avenir. L'homme a ses faiblesses que seule la volonté (de guérison) peut vaincre. Chaque chose en son temps évidemment, mais ne dit-on pas que «dans la vie, quand on veut on peut» ?
Une chose est sûre, maintenant que j'ai lu La Maison des haute falaises, j'ai terriblement envie de lire son premier roman : La Mémoire des embruns !
Lien : http://carobookine.com/la-ma..
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