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4,3

sur 442 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui je vais vous parler d'Elia, la Passeuse d'âmes, rédigé par Marie Vareille.

Or donc Elia a seize ans et un emploi : elle exécute les individus devenus trop vieux ou trop dangereux pour la communauté. Un jour, un jeune homme lui est amené, c'est un Nosoba, un garçon issu de la plus basse caste. La Passeuse va désobéir et le payer très cher…

-… pour notre plus grand plaisir de lecteur assoiffé d'aventures ! Y a pas à dire, la couverture tient toutes ses promesses ! de l'Injustice et de la Rébellion !

-Moué…

-Comment ça « moué » ? Qu'est-ce que tu reproches à ce roman ?

-D'être un roman-chips, en moins gras. Vite ouvert, vite mangé, vite oublié.

-Tu plaisantes ? L'intrigue est prenante, la description de la société prétendument parfaite du futur est glaçante comme il convient tout en résonnant avec la nôtre, le mystère pousse à aller plus loin pour en découvrir la clé, des persos attachants… le texte s'écoule sans heurts…

-Un peu trop sans heurts, m'est avis. Je regrette que la prose ne soit plus joliment travaillée. J'ai bien noté çà et là de plaisants effets de rythme, certes, mais je suis un peu déçue de n'avoir pas trouvé un texte plus esthétique.

-Boah, c'est l'histoire qui compte, Déidamie !

-Moué…

-Encore ! Qu'est-ce que tu lui reproches, à l'histoire ?

-De se dérouler sans surprise. Je l'ai lue sans déplaisir, sans trop m'inquiéter ni frémir non plus et en m'attristant de constater que mes prévisions tombaient juste. « Et là il va se passer ça… Bingo ! » Dommage.

-Tu dois quand même reconnaître que ce n'est pas mal écrit du tout !

-Je le reconnais. L'autrice possède un talent certain pour les scènes à suspense. Ses descriptions vivent, les émotions passent et j'adore l'idée de cette société où la liberté met en danger ladite société.

Hélas, je ne me suis pas sentie plus transportée que ça par les aventures d'Elia. Peut-être que je suis trop vieille. Je sens confusément que l'ado que j'ai été aurait raffolé de ce roman. L'adulte, moins… »
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Il semblerait que même lorsque je ne compte pas en lire, je trouve des dystopies pour les jeunes adultes !

Elia, la passeuse d'âmes, est un livre qui se lit rapidement. C'est fluide, l'histoire est accrocheuse, les personnages plutôt réussis. L'univers créé est assez classique mais cohérent : un système de castes basé sur la génétique qui détermine le rôle d'individus totalement dévoués à la Communauté et au bien commun. Délation et mépris des classes inférieures forment le quotidien des konériens, la classe supérieure à laquelle appartient Elia. L'évolution de son personnage est bien maîtrisée, avec un passage loi d'être aisé ou rapide d'une pensée taillée par le système à la naissance de l'esprit critique.

Mais je ne peux que nuancer ma lecture car ce type de dystopie est plutôt vue et revue. Soleil vert avec la mort programmées des personnes trop âgées pour être utiles à la société, le tri par caste basé sur la génétique comme dans le meilleur des mondes... C'est une bonne porte d'entrée pour les néophytes de la dystopie mais les plus aguerris resteront sur leur faim. A noter également que le personnage d'Elia frôle le Mary-Sue : elle est belle, elle est sportive et sait se battre, elle est rousse, ce qui extrêmement rare dans cet univers, son ascendance est particulière et surtout elle est le centre d'une prophétie.

La fameuse prophétie qui est pour moi la grande faiblesse du scénario du livre. C'est revu, même si je n'ai rien contre les leviers scénaristiques déjà connus lorsqu'ils sont maniés habilement. Je n'arrive cependant pas à voir son utilité dans Elia, la passeuse d'âmes. Elle nous tombe comme un cheveu sur la soupe, sans raison, comme si l'auteure cherchait à tout prix à justifier l'importance de son personnage. C'est dommage, parce que même sans prophétie, on comprend l'importance d'Elia.

En somme, Elia la passeuse d'âmes est une lecture agréable malgré un univers générique et quelques faiblesses dans le déroulement de l'histoire. Je le conseille plutôt aux personnes qui ne sont pas très familières des dystopies.
Lien : https://lageekosophe.com/
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Un roman qui se lit vite, mais qui ne sort pas des sentiers battus malgré quelques touches d'originalité.

Le monde tel qu'on le connaît a été ravagé par les guerres et le dérèglement climatique il y a un millénaire (si je ne me trompe pas). Seule la terre de Tasma est dorénavant habitable. Les survivants et fondateurs de la nouvelle civilisation ont instauré une Communauté basée sur un système de castes : les Kornésiens sont censés être l'élite privilégiée et dirigeante, les Askaris forment la caste commerçante, et les Nosobas sont les esclaves, les moins que riens, les pestiférés qui n'ont pas leur mot à dire et qui vivent dans des conditions indécentes.

Elia est une ado kornésienne, complètement lobotomisée comme tous ceux qui l'entourent. Elle ne voit pas de mal dans le système de fonctionnement de la Communauté puisqu'on leur répète depuis leur plus jeune âge qu'il n'y a pas d'alternatives possibles. de plus, les Nosobas sont diabolisés et rabaissés à l'extrême. Il ne faut pas les toucher parce qu'ils sont impurs et porteurs de maladie, s'ils sont la caste inférieure, c'est pour une bonne raison, ils ne sont pas humains, et encore d'autres bêtises du même genre u'on retrouve dans tous les régimes basés sur l'endoctrinement.
Par ailleurs, Elia n'est pas tout à fait normale, elle est Passeuse d'âmes. En gros, une mutation génétique serait responsable d'une certaine tendance à la violence et au sadisme chez certains individus, et comme la Communauté est miséricordieuse, elle a décidé de faire usage de tous les dons à disposition, y compris celui de tuer. de fait, les personnes devenues trop faibles et inutiles à la société sont envoyées à l'hôpital pour y être euthanasiées par les Passeurs. Sympa hein ?

Un jour, des Nosobas s'introduisent dans l'hôpital où travaille Elia pour voler des médicaments et sont immédiatement condamnés à mort (pour de l'aspirine les gars). L'un d'entre eux est confié à Elia, mais avant qu'elle ait pu le tuer, il la convainc de le laisser partir car son frère malade a besoin de lui. Forte de son lien presque fusionnel avec sa soeur, et quelque peu chamboulée par l'injustice de la mise à mort du garçon, elle l'aide finalement à s'enfuir.

Mais ce n'est bien sûr pas sans conséquence et le gouvernement décide d'éliminer Elia pour avoir désobéi.
Pour la sauver, son père avec qui elle n'a jamais été proche, la tatoue du signe des Nosobas et l'envoie dans les mines reculées de Tasma, où règne la misère mais où personne ne devrait penser à venir l'y trouver.

Commence alors son périple plus que mouvementé vers les mines, face à l'hostilité des autres, tout ça pour un simple tatouage et un brassard de Nosoba. Elle réalise progressivement l'absurdité et l'injustice des castes, d'autant qu'elle va se lier d'amitié avec des Nosobas.

Le pitch m'intéressait pas mal, et comme l'écriture est très fluide, ce livre s'est lu très rapidement.

J'ai bien aimé l'idée de cet univers, mais j'aurais préféré qu'il soit plus développé. J'aurais voulu en savoir plus sur les origines de la Communauté, du moins plus que les quelques faits qu'on nous rapporte.
J'ai eu une impression de trop peu, tout se passe très vite, et les personnages ne sont pas non plus très développés.
On est trop dans la tête d'Elia, qui est beaucoup trop naïve. Elle m'a fait lever les yeux au ciel parce qu'elle ne réfléchit pas, ou sinon elle ne le fait qu'après coup.
Quand elle décide de s'enrôler pour sauver sa petite soeur, elle ne se laisse même pas plusieurs jours pour y réfléchir, voir s'il n'y a pas une autre stratégie à adopter. Et une fois qu'elle aura retrouvé sa soeur, qu'est-ce qu'elle fera ? Elle sera complètement coincée. Enfin je suppose que non, vu qu'il reste quand même deux tomes et qu'elle est censée être l'élue d'une prophétie. Elle n'est pas très maligne d'ailleurs, parce qu'après avoir entendu parler deux fois de cette prophétie, s'être fait appeler "l'élue" et voir un gars changer radicalement de comportement en voyant ses cheveux (elle est rousse la demoiselle, et apparemment c'est très très très rare), la tabassant puis finalement l'aidant à s'échapper, elle aurait dû se poser des questions. Mais non.

Autre reproche : ce livre s'appelle bien "Elia, la passeuse d'âmes", mais le fait qu'elle soit passeuse d'âmes est relégué au second voire au troisième plan. Ok elle en là parce qu'elle était au mauvais endroit au mauvais moment à cause de son statut de Passeuse, mais sinon dans la suite on s'en fiche. Elle ne présente même pas les caractéristiques des Passeurs.

Les chapitres sont entrecoupés par des extraits de textes ou d'études qui révèlent jusqu'où va l'endoctrinement des gens, et toute l'absurdité et l'horreur qui va avec. J'ai bien aimé ces passages.

En définitive, c'este un roman qui se lit plutôt plutôt bien, mais qui aurait pu être plus étoffé et qui prend parfois des raccourcis.
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Bon, j'avoue que cette lecture a pas super bien commencé. Déjà, dès les premiers paragraphes, on se retrouve avec 5-6 mots totalement inconnus, sans aucune explication. Alors oui, c'est expliquer au fur et à mesure de l'histoire, mais sur le coup c'était assez déconcertant, et il faut attendre parfois plusieurs chapitres pour que ça soit expliquer. Dans les premières lignes d'un roman, ce n'est pas ce qui est le plus digeste. Ensuite, j'ai été surprise de découvrir que ce n'était pas du tout un roman de fantasy, mais une dystopie avec train, ordinateur, etc. Moi qui imaginais les passeurs d'âme comme des humains devant assassiner les gens vieux et inutiles (à l'image des faucheurs dans la saga du même nom), bah non, pas du tout...

En bref, dès le premier chapitre, je me suis pris une claque, mais dans le mauvais sens du terme.

Maaiiiis après ma perplexité du début, passé la découverte du trope de la société giga cliché (caste, communauté sans liberté, etc...) et de l'héroïne qui se rebelle, et bien... c'était pas mal !



J'ai trouvé la plume de l'autrice plutôt bien. Les pages défilent toutes seules, et j'ai beaucoup aimé Elia, dont l'évolution est palpable.

Les autres personnages sont bien, mais assez caricaturaux (le rebelle, le gentil...). Seule Ariah m'a vraiment surprise, je l'ai trouvé super cool et vraiment bien construite. Je me suis bien attachée à Sol aussi !

L'intrigue est plutôt bien, assez simple, mais fluide à suivre. Grâce au prologue on sait direct où elle nous mène, du coup aucun suspense, mais on prend plaisir à suivre les événements qui forgent Elia.


D'ailleurs j'ai trouvé la fin un peu précipitée, comme si l'autrice avait coupé en deux dans son intrigue : aucun climax de fin, pas vraiment de structure narrative propre à un roman, l'intrigue est coupée en deux, et comme le livre est court, on ne peut qu'enchaîner avec le tome 2 pour avoir la suite de l'histoire.


En bref, ce tome 1 était une lecture agréable, pas prise de tête, mais qui ne me marquera pas. Je vous encourage quand même à découvrir cet univers !

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C'est avec gentillesse que l'euthanasie est appliquée par les Passeurs d'âmes en l'ïle de Tasma où ont trouvé refuge les survivants de la grande catastrophe. Les Kornésiens ont su créer les conditions de cette survie payées par les Nosoba, esclaves shootés à la Redmoon.
Elia Zafir la rousse, kornésienne, vivant dans les hauteurs de Tasma au coeur du pouvoir, la Cité de Palatium avec son père Narvik et sa soeur Edeline, quitte le cocon familial après une aventure rocambolesque et se retrouve dans les mines du nord où les Nosobas travaillent pour une misère, sévèrement gardés par les Défenseurs. Parviendra-t-elle à survivre ? Trouvera-t-elle des alliées ? Quel mystère entoure sa naissance ?
D'un style simple et rapide, Marie Vareille emmène ses lecteurs dans son monde imaginaire pour combattre le Général Proditor aux cotés de Solstan…

Ce livre, premier d'une trilogie, peut sans nul doute être offert à vos enfants dès 12 ans et tant que qu'ils peuvent encore rêver. Pour ma part je l'apporte derechef à ma rêveuse de fille de 28 ans.

Lien : http://www.quidhodieagisti.c..
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> https://booksandrap.wordpress.com/2017/06/28/elia-la-passeuse-dames-t1-marie-vareille/


« Elia, la passeuse d'âmes » est un titre qui m'avait toujours intriguée, sans que je me décide à franchir le cap une bonne fois pour toute. Et puis à force de voir des avis positifs passer sur la toile, et en sachant que la suite était prévu pour Janvier 2018, je me suis jetée à l'eau. En refermant ce livre, mon ressenti est assez mitigé dans le sens où j'imaginais autre chose, alors du coup je suis moins emballée que si j'avais trouvé ce que je cherchais dans cette histoire. Néanmoins, j'ai pris quelques jours pour le digéré et je dois bien avouer que j'ai passé tout de même un super moment !


L'histoire commence sur les chapeaux de roues avec un premier chapitre détonnant.
Cet espèce de prologue qui permet au lecteur de tout de suite se plonger dans l'ambiance et d'instaurer les bases de l'histoire. Ce premier chapitre peut-être un point positif où un point négatif selon le lecteur. Personnellement, j'ai adoré. Grace à ces quelques pages on sait déjà comment l'histoire va se terminer, c'est une sorte de prologue qui vous donne l'eau à la bouche avant de revenir quelques temps en arrière et de découvrir comment Elia va en arriver là. Pour le coup ça dévoile une grosse partie de l'intrigue, mais moi j'ai aimé ce procédé car on assiste vraiment à une évolution, autant dans l'intrigue que dans le personnage d'Elia. Après ce court premier chapitre on à plus qu'à lire l'histoire et la suivre pour voir finalement tout cela se réaliser. Je n'ai pas été gêner de savoir à l'avance où va atterrir Elia, j'ai trouvé ça hyper sympa justement d'être préparée et de voir comment tout à pu autant dégénéré.


Malheureusement j'ai été un peu déçue par cette histoire comme je vous le disais pour une raison : L'intrigue.
J'ai passé un bon moment comprenez moi bien mais alors qu'est-ce que j'ai été surprise. Je ne m'attendais pas à ça. Je ne voyais absolument pas l'auteure partir sur ce terrain là, j'imaginais un univers plus complexe, peut-être moins dystopique et plus tourné vers de la fantasy. J'imaginais autre chose tout simplement. Là où je pensais trouver des Passeurs d'âmes immoraux traquant les personnes âgés et les malades dans des terres glacées, là où j'imaginais des combats sanglants et des histoires de pouvoir, j'ai finalement trouvé une histoire plus carré et plus actuelle. Une Elia qui travaille à l'hôpital, qui suit des cours, et puis une fuite et une Elia qu'on retrouve dans les mines pour gagner sa vie.
Je ne me suis pourtant pas ennuyée car c'était vraiment sympa, mais c'était décevant pour moi car je pensais trouver autre chose, de plus haletant et avec plus d'aventures. La plume de Marie Vareille est sans conteste prenante, fluide, il se passe dans cette histoire tout de même pas mal de choses. C'était surprenant car le résumé me laissait entrevoir une idée plutôt précise de l'histoire et je n'ai malheureusement pas retrouver ce pour quoi j'avais été intriguée au départ.


Malgré ça j'ai trouvé l'univers dystopique bien fourni. L'auteure prends vraiment le temps de construire son monde et son histoire.
On apprends beaucoup de choses avec Elia. C'est un personnage fort et courageux et j'ai vraiment apprécié la suivre tout au long de cette histoire.
J'ai trouvé vraiment sympa le fait qu'on la suive au départ lorsqu'elle est totalement formaté par la communauté. Elle fait partie des castes supérieures et part avec en tête les préjugés qui vont avec. Elle se sent supérieure, méprise les Nosobas, et finalement à cause d'une action, lorsqu'elle se trouve en fuite par la force des choses elle se voit contrainte de faire face à la pauvreté et aux castes inférieures et prends finalement conscience que tout ce qu'elle à appris jusque là était erroné. C'était vraiment enrichissant et intéréssant de la suivre et de la voir changer et évoluer. Malgré tout elle reste une jeune femme très famille et généreuse et c'est quelque chose que j'ai beaucoup aimé dans sa personnalité.


Oubliez les romans à l'eau de rose et les histoires d'amours niaise à souhait qui gangrènent les dystopies young-adult.
Dans « Elia, la passeuse d'âmes » l'auteure fait clairement le choix de reléguer au second plan les hormones de nos chers petits compatriotes…. Et c'est pas plus mal ! On se concentre vraiment sur ce qu'elle fait, son quotidien dans sa nouvelle vie, alors même si je ne me suis pas ennuyée j'aurais aimé un peu plus d'action c'est vrai.
Pour résumé, je vous le recommande tout de même car c'est une histoire hyper addictive qui se dévore, c'est un premier tome assez introductif dans le sens où on sent et on devine que l'action va vraiment arriver par la suite. J'ai hâte de voir ce qui va lui arriver et j'espère aimer autant. Si vous hésitiez à sauter le pas, c'est franchement très très sympa et ça passe très bien… Mais prenez garde à bien vous couvrir si vous décidez de suivre Elia et ses nouveaux amis dans les mines, car le froid glacial vous fera très vite regretter votre lit douillet ;)


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Un bon roman, le fond est vraiment intéressant et j'ai trouvé les personnages touchants. On reste un peu en surface sur les vraies conséquences des castes dans ce premier tome, je pense que tout sera plus approfondi et toujours aussi haletant dans la suite !

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J'avoue, je ne suis certainement pas le public ciblé par cet ouvrage mais il est tombé entre mes mains et du coup, il fallait bien que je le lise, voyez-vous ?!

Tout d'abord, je tiens quand même à m'insurger à propos d'un point : Sacrebleu, nulle part, il n'est précisé que c'est une saga ... du coup, je vais devoir lire les autres maintenant, c'est malin ça !

Ceci étant précisé, attaquons nous à mon ressenti. Il faut bien admettre que Marie Vareille recycle pas mal de poncifs du genre : prophétie, factions, monde post-apocalyptique, système dictatorial, triangle amoureux. Mais certains aspects de son histoire m'ont au contraire fortement étonnés, et en bien.

Le système de factions - Kornésien, Nosoba et Arkavir (à vérifier pour ce dernier) - m'a d'abord fait furieusement penser aux castes du Meilleur des mondes à tel point que je pensais qu'il s'agissait de trois "espèces" différentes d'humains. Mais ce n'est pas le cas : la répartition entre les trois factions découle du niveau de responsabilité de vos ancêtres dans l'apocalypse qui a ravagé la planète, un péché originel en quelque sorte. Je trouve cette idée en soi fort intéressante, mais au final assez peu exploitée, dans ce tome-ci en tout cas.

Un autre point qui aurait mérité plus attention, et d'autant plus que le titre en découle, est le rôle de passeur d'âme. On se retrouve en effet dans une société où les vieux ne sont plus désirés et se font volontairement euthanasier le lendemain de leur retraite par les passeurs d'âmes justement. Il reste certes d'autres livres, mais j'aurai aimé voir un peu plus quelles sont les dérives qui ont pu engendrer cet état d'esprit.

Au final, c'est une histoire assez classique qui ne profite pas assez à mon goût de ses particularités. Gageons que les tomes suivants seront libérés de ce défaut.
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J'avais des doutes quand à cette lecture, et ils s'avèrent à demi fondés.

Dans un monde dystopique, Elia vit au sein de Tasma la cité survivante. Membre de la caste privilégiée des Kornésiens, elle ne connaît que le confort et son emploi de Passeuse d'âmes: elle met fin aux jours de ceux qui sont devenus inutiles à la communauté. Un beau jour, elle ne parvient plus à suivre les ordres et se voit contrainte de fuir loin auprès des Nosobas, la caste la plus basse. Là où rien que sa fonction peut la mettre en danger...

C'est une dystopie tout ce qu'il y a de plus commun. Ni plus, ni moins. Une bonne première approche pour un tout jeune qui ne sait pas s'il aime ou pas la dystopie.

On est loin des litres d'hémoglobine et de l'horreur, mais aussi loin du détail. Fort peu de descriptions, et l'univers n'est pas assez immersif pour moi. Comment comparer les castes et les univers s'ils ne sont pas décrits ?...

Elia quant à elle manque de jugeote. À 16 ans, elle se pose bien peu de questions avant d'enfreindre les règles qu'elle a suivies toute sa vie...
Par contre, il faut être honnête, elle tient sur le long terme et fait preuve de cran.

L'univers des Nosobas m'a plu et j'aurais aimé le voir encore plus. Il y a là de bonnes idées, mais allez, j'en veux plus là encore !

Je trouve que c'est une version douce de Hunger Games, sans les Jeux. Si vous voulez toutes les comparaisons, je vous invite à faire un tour sur le blog. Les schémas utilisés sont les mêmes, fort peu cachés qui plus est.

La fin (et le passé qu'on découvre) prévoient de jolies choses, mais j'hésite entre m'enthousiasmer ou trouver le temps long...
Une chose reste certaine, ce n'est pas mauvais et je le garde sous le coude comme idée de cadeau pour un.e ado.
Lien : https://lapageetlemot.wordpr..
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Lors du fabuleux salon de Montreuil, j'ai eu l'occasion d'acheter Elia, la passeuse d'âme à Marie Vareille qui était très choupie et grande joie, pour l'achat du tome 1 on avait les épreuves du second gratuitement (dans une version très proche de la finale) ! C'était un peu la fête au village. J'ai donc lu tout ça le mois dernier, le premier toute seule et le deuxième avec ma grande copine Saiwhisper, youpi !

Ce qui est moins youpi c'est que pour moi, en ce qui concerne le premier tome, il s'agit d'une petite déception. Pas très grande hein, je vous rassure. En fait, je pourrai reprendre l'argument principal de 99% de mes chroniques sur les autres dystopies : on retrouve la même trame, les mêmes développements et les mêmes personnages.

Cependant, c'est bien écrit, bien mené et sympa à lire, mais quand on a déjà lu ne serait-ce que deux ou trois séries dystopiques et bin ça n'apporte pas beaucoup d'eau fraîche à notre moulin.

Du coup, à la fin du tome un, je restais un peu sur ma faim. Parce que ni les personnages, ni les idées n'ont vraiment su m'émouvoir. J'étais un peu détachée de ce qui se passait, je me sentais pas vraiment impliquée. Ce qui est dommage parce que je trouve que le récit est très efficace.

Ca s'est beaucoup amélioré dans le tome deux, même si je me suis pas roulée par terre devant l'originalité, j'étais plus dedans. Je le trouve mieux rythmé et plus dynamique et j'aime beaucoup la diversité des personnages que l'on suit au fil des chapitres.

Il y a certaines révélations qu'on avait vu venir avec Saiou et d'autres (moins fréquentes) que non. J'ai surtout apprécié le dernier tiers qui se révèle plus dense et qui prend une tournure qui me plaît plus, en défaisant certains clichés. I SAY YES. J'espère que ça va continuer sur cette voie par la suite.

Une chronique où au final je dis pas grand chose, n'est-il pas ? Il en ressort que je suis restée perplexe sur le premier tome car l'histoire me semblait trop conventionnelle mais que le deuxième tome remonte la pente en s'écartant un peu des clichés dystopies (un peu hein). J'attends la suite maintenant, pour savoir sur quel pied danser !

C'est donc une série que je conseillerais en particulier aux jeunes qui ne lisent pas beaucoup (ou au contraire sont très très friands) de dystopies (made in France qui plus est, cocorico !)
Lien : https://plumesdelune.wordpre..
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