«
Un été en Suède : Vacances au château de Gripsholm », ou un moment d'égarement… Ni pour l'auteur, Kurt Tucholsy à qui son éditeur commande là une petite histoire d'amour, ni pour les personnages de ce petit ouvrage autobiographique… Mais pour moi.
Malgré tout, merci aux éditions des belles lettres et à Babélio de m'avoir permis de découvrir cet auteur allemand inconnu sur dans les rayons de ma bibliothèque.
Un moment d'égarement disais-je… Oui. Tout d'abord par le foisonnement de notes de fin d'ouvrage, pas toujours pertinentes et propres à faire perdre le cours du récit, déjà rendu malaisé du fait de l'utilisation de dialogues en bas allemand ; remarquablement rendu par l'utilisation d'un dialecte que j'assimile à du gallo, la langue de mon Cotentin natal…
Ensuite, l'entrelacs des dialogues dans le récit ; procédé inconnu jusqu'ici dans mes lectures qui ne facilite pas non plus la fluidité et le confort de lecture.
Enfin par l'intérêt du texte que je ne saisis pas… jusqu'à l'arrivée de Charlot ; puis de celle de Billie…
Un intérêt grandissant quand le groupe décide de faire sa BA…
Nous rencontrerons en route un pensionnat géré d'une main plus que ferme par une mégère que personne n'apprivoisera.
Au final, un petit bouquin à l'accès mal aisé, mais qui devient plaisant dans son dernier tiers.
Amateur de
Knut Hamsun, je regrette néanmoins le peu d'évocation de la nature suédoise. N'est pas Nobel qui veut, sans doute.
Nota : la grande qualité de l'objet livre, comme toujours aux éditions LES BELLES LETTRES.