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Manhole tome 1 sur 3

GB One (Traducteur)
EAN : 9782915513219
220 pages
Editions Ki-oon (18/09/2006)
4.04/5   114 notes
Résumé :
Un homme nu déambule hagard dans une allée marchande de la ville de Sasahara. Soudain, il s'écroule, terrassé par un virus aussi mystérieux que meurtrier : la filariose. C'est peut-être le début d'une contamination de grande envergure qui risque de décimer la population nippone. Mais derrière ce que tout le monde prend pour une épidémie naturelle se cache en réalité une terrible et impitoyable machination...
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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C'est grâce à "Poison City" que j'ai entendu parler de "Manhole" pour la première fois, car en effet, c'est à la fin de son ouvrage que Tetsuya Tsutsui relate les déboires qu'il a eu avec "Manhole". Par curiosité mais aussi par solidarité pour l'auteur, la série a atterri illico dans ma liste d'envies, puis désormais dans ma pal. C'est un seinen, alors forcément ce n'est pas tout rose, c'est certes parfois un peu dégueu (et encore...), mais de là à le qualifier d'ultra-violent... Il m'est arrivé de lire, pour reprendre les termes de mon fils, "beaucoup plus pire"...

À Sasahara, un homme nu, sorti des égouts, déambule dans la rue principale. Dans une sorte d'état second, il bouscule un passant et lui vomit littéralement en pleine face... du sang... Ce dernier, de panique, le pousse. L'homme nu tombe à la renverse et meurt sur le coup. À l'autopsie, est découverte dans sa cervelle une sorte de ver, responsable de la filariose, maladie pouvant se transmettre par une simple piqûre de moustique. Mais cette espèce de filaire est inconnue. D'où vient-elle ? Comment cet inconnu a pu la choper ? Parallèlement, le passant sur qui il a vomi ne se sent pas dans son assiette...

L'enquête démarre tout doucement, nous permettant de faire connaissance avec l'ensemble des protagonistes, de bien les situer également. de ce fait, je les trouve relativement bien campés, les flics notamment et plus particulièrement Ken Misoguchi, qui s'impose clairement parmi ses collègues.

C'est tranquillement donc que l'enquête démarre, très sereinement également, jusqu'à ce que le risque de contamination soit découvert. le rythme s'accélère davantage par la suite, au fur et à mesure que certains éléments viennent s'ajouter au déroulement de l'enquête, quand les flics finissent par soupçonner un acte criminel et qu'ils doivent en même temps collaborer avec les services de santé publique.

C'est un peu dégueu par moment (et encore que le mot "dégueu" est bien trop fort ici), mais pas au point non plus de nous retourner l'estomac. C'est surtout dans la manière dont les vers s'introduisent dans le cerveau qui impressionne un peu, à part cela il n'y a rien de "beurk". Et puis le noir et blanc minimise les effets. Rien de choquant donc (à mon sens).

L'intrigue m'a l'air plutôt bien construite, plutôt bien ficelée. La suite dans les tomes suivants confirmera certainement cette impression (je l'espère en tout cas). Ce premier tome sert avant tout d'introduction, mettant en place le contexte et les lieux, nous familiarisant avec les divers personnages, sans pour autant nous ennuyer puisque l'enquête avance et suit son cours.

Je m'attendais à bien plus gore, mais je n'en suis pas pour autant déçue. Je découvrirai la suite avec plaisir.
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Premier tome d une série de trois qui relate les aventures d'un binôme de policiers chargé d'enquêter sur le décès d'un homme retrouvé nu dans la rue. Lors de l'autopsie, des filaires sont découverts dans l'oeil droit de l'individu, sorte de vers qui lui ont dévoré l' hypothalamus. Lors des investigations, les enquêteurs parlent aux parents du décédé et apprennent qu'il était violent, sans emploi et joueur. Il maltraitait sa mère pour obtenir de l'argent. Il ne dominait pas ses pulsions, ses parents eux-mêmes en situation de précarité ne savaient plus que faire. C'est pourquoi, lorsqu'une personne s'est présentée à eux en leur indiquant l'existence d'un laboratoire particulier soignant ce genre de cas, ils y ont conduit leur fils. 

C'est un très bon manga qui allie un scénario fourni à des personnages dont la psychologie est bien développée et des dessins particulièrement réussis. J'ai trouvé le trait de crayon de Tetsuya Tsutsui remarquable -décors peaufinés, visages et corps soignés- presque une photo. Un thriller biologique remarquable. A suivre dans  les prochains tomes.
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(Chronique valable pour les 3 tomes de la trilogie)

Une trilogie intéressante sur le thème du bio terrorisme par transmission de virus construit sous forme de polar avec une enquête qui va emmener deux équipiers de police (un inspecteur et sa suppléante débutante) au-delà de leurs appréhensions.
Tueur en série, vengeance ou pure folie, ils vont tout faire pour résoudre cette énigme à haut risque.

Dans ce manga nous ne sommes pas dans l'hystérie, Manhole est un seinen à lire d'une traite pour rester plongé dans l'ambiance.
Une ambiance d'ailleurs basée sur la peur de la transmission de virus, mais aussi sur la noirceur de l'être humain.

J'ai bien apprécié les personnages qui sont assez matures et posés (pour une fois), très réfléchis, ce qui fait que ce manga pourrait correspondre à un plus large panel de lecteurs.

Visuellement c'est aussi très chouette, le dessinateur a un coup de crayon assez réaliste. L'encrage est aussi bien travaillé.

Vous l'avez compris, j'ai bien aimé ce seinen et vous le recommande si vous êtes partant pour une trilogie d'enquête policière sur le bio terrorisme.

Voir la chronique sur mon blog :

Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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C'est après avoir lu deux one shot intéressants de Tetsuya Tsutsui que je me suis intéressé à Manhole, une série en 3 tomes abordant la thématique du bioterrorisme. Un sujet pourtant déjà très éculé mais qui avait réussi à me convaincre par le passé. le point fort de l'auteur réside dans le fait qu'il arrive à immerger ses lecteurs au premier contact, l'angoisse est instinctive et chaque scène est bien pensée. L'histoire débute avec un homme à l'air hagard marchant nu dans la rue, ensanglanté et titubant. Il a une altercation avec un passant, qu'il contamine avant que ce dernier ne le bouscule, causant sa mort.

Dès lors, une enquête menée par le duo Mizoguchi / Inoue s'installe. Les deux inspecteurs seront les personnages principaux de ce "thriller biologique" et je dois dire ne pas avoir du tout été convaincu par l'originalité de ces derniers. S'il y a bien une chose qui me répugne dans le polar en général c'est bien cette proportion à la caricature chez les enquêteurs, et dans Manhole on a encore le droit à ces éternels clichés.

Mizoguchi est un vieux de la vieille désabusé qui connait le métier tandis qu'Inoue est une débutante maladroite hyper motivée. Ces deux protagonistes au comportement complètement opposé devront enquêter sur cette infection, qui s'avère être une contamination à la filariose. Celle-ci se transmettant par le sang, et donc également par les moustiques, le temps est compté pour les deux inspecteurs qui doivent résoudre l'enquête avant d'arriver à une pandémie.
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Avec Manhole, Tetsuya s'éloigne de ces deux précédentes oeuvres en laissant de côté le virtuel et la cybercriminalité pour s'attaquer cette fois-ci à la médecine et un virus mortel. Autre différence, le mangaka se lance ici dans une série plus longue avec trois tomes, ce qui lui permet de poser plus concrètement son univers.

Ce premier tome ne tourne pas autour du pot et entre dans le vif du sujet par quelques pages qui ne cachent rien et qui laisse présager clairement ce qui va suivre, sans pour autant que tout ne soit dévoilé.
L'histoire est bien pensée, développée de manière linéaire et plonge le lecteur dans l'horreur d'une possible épidémie grâce à une ambiance très froide et angoissante à la fois. On suit les pas des enquêteurs avec frayeur, se demandant à chaque page tournée ce que l'on va trouver.
Les personnages sont sympathiques, guère développés pour l'instant mais le caractère qui s'en échappe est déjà plaisant.

Si l'on est loin du gore et dégoûtant de certains seinen, Manhole parvient quand même à faire naître un sentiment de malaise chez le lecteur. Cela provient de la plume du mangaka, magnifié par le réalisme dont il dote chaque élément de son histoire. Rien n'est laissé au hasard, rien n'est caché. On remarque par contre un soin porté aux traits des personnages masculins, plus aboutis que les femmes (à part la vieille femme).

En résumé, ce premier tome pose les bases d'une histoire qui se veut terrifiante par le réalisme dont elle fait preuve et dans le graphisme et dans le scénario. C'est son côté possible qui fiat que l'on est entraîné tout de suite dans cette atmosphère stressante.
Tetsuya nous montre encore une fois tout son génie.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
— Est-ce qu'on peut envoyer ce truc à l'autopsie ?
— C'est bon, tu peux y aller. Je veux aussi que tu recueilles le maximum de témoignages.
— Entendu !
— Une dernière chose, Inoue...
— Oui ?
— On n'appelle pas un mort un "truc"... C'était peut-être un pauvre type complètement défoncé... mais ce n'est pas une raison pour ne pas le traiter comme un être humain.
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- Est-ce qu'on peut envoyer ce truc à l'autopsie ?
- C'est bon, tu peux y aller. Je veux aussi que tu recueilles le maximum de témoignages.
- Entendu !
- Une dernière chose, Inoue...
- Oui ?
- On n'appelle pas un mort un "truc". C'était peut-être un pauvre type complètement défoncé. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas le traiter comme un être humain.
- À vos ordres. (p. 16)
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- Dans le cas de l'individu qui nous concerne... les désirs primaires c'est-à-dire la faim, le désir sexuel et le sommeil, ont dû s'estomper de manière considérable...
- Un parasite qui dépossède sa victime de ses désirs.
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Ce n’est pas au moment où le virus déferle sur vous que vous bâtissez des digues car c’est trop tard, elles sont submergées.
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Il s'agit de la première oeuvre de Tetsuya Tsutsui, un des auteurs-phares du catalogue.
le pitch ? Un délinquant en réinsertion sociale découvre un jeu mystérieux. le but ? Rester en vie. Une règle ? Tous les coups sont permis. À la clé, 100.000 yens pour chaque adversaire battu… Un one-shot haletant !
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