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3,5

sur 258 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai pas trop apprécié Nue de Jean-Philippe Toussait.
Une histoire banale, je ne suis pas parvenue à rentrer dans cette histoire, peut être une prochaine fois. Ce n'est que mon avis personnel.
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N'ayant pas lu les précédents il me manque certainement certains éléments pour être objective. En ce qui concerne Nue, en version Audiolib, j'ai eu beaucoup de mal à "accrocher", l'introduction et la première partie étant tellement différents que j'ai mis du temps à m'adapter, pourtant l'introduction était captivante, mais par la suite je me suis un peu ennuyée avec Marie. Certes la lecture audio y est peut être pour quelque chose car l'écriture est précise et bien détaillée. La seconde partie m'a à nouveau plus intéressée avec à nouveau ses petites intrigues en fond. Malgré mon avis mitigé je pense tenter à nouveau cet auteur mais en version livre papier.
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Quand un auteur choisit de lire son propre ouvrage, c'est souvent tout bon ou tout mauvais. Ici, hélas, c'est la deuxième option. Je me suis carrément endormie à la lecture de cet ouvrage (endormie, au sens propre). C'est vraiment dommage car l'écriture de Jean-Philippe Toussaint vaut le détour. Il excelle dans l'art de relater des ambiances et les lieux.
Il est question de la séparation d'un homme et d'une femme au Japon, où cette dernière expose ses oeuvres. Artiste reconnue, oeuvrant dans la mode et dans l'art contemporain, elle s'appelle Marie et son prénom est prononcé inlassablement par le narrateur. Quand il n'est pas à ses côtés, il pense à elle nuit et jour. C'est donc au travers du regard du narrateur que nous découvrons Marie, au Japon, à Paris puis à l'île d'Elbe...
Ce livre fait partie d'une série de 4 romans qui évoquent la relation du narrateur avec Marie. J'avais lu un des de ces opus, "Fuir", en 2009. Cela date un peu. J'avais bien aimé l'écriture. Je me souviens notamment d'une poursuite à moto brillamment racontée. Je pense que j'aurais apprécié "Nue" en version papier, pour le style de l'auteur. Mais la version audio, hélas, ce sert pas le texte.
Une écoute laborieuse.
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Je n'avais pas lu les précédents romans mettant en scène ce couple et je pense que c'est un tort car on doit pouvoir s'y attacher si on connaît leur histoire. Ce ne fut pas mon cas. J'ai trouvé ce récit froid, ces personnages à des années-lumières de ma vie, très bobos comme le dit Gwenaëlle et même parfois, j'ai trouvé le récit insupportable comme lorsque le couple se rend aux funérailles d'un homme qui a travaillé pour le père de Marie et qu'il s'offusque de la froideur du fils qui, alors qu'il est en deuil, est chargé de récupérer le couple à l'aéroport et de le conduire là où bon leur semble.

La lecture n'arrange rien, Jean-Philippe Toussaint lit ce roman avec une froideur déconcertante, tout le contraire de la superbe lecture faite par Pierre Lemaître dont je parlerai le mois prochain. J'ai trouvé l'entretien à la fois intéressant car l'auteur livre une vraie réflexion sur le livre audio et donnant l'image d'un auteur imbu de lui-même. Autant dire que je n'ai pas envie de relire cet auteur pourtant plébiscité par les média.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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J'avais beaucoup aimé "La vérité sur Marie", précédent tome de cette trilogie. On disait que ce roman-ci était le chef-d'oeuvre de Toussaint, je m'attendais donc à adorer ce livre. Grande fut ma déception ! Il ne se passe pas grand chose et on ne compte pas le nombre de pages inutiles et soporifiques. Sur la fin, ça s'améliore un peu et on retrouve quelque chose de la grâce du livre que j'avais tant aimé. Il m'a semblé que ces quelques pages auraient très bien pu être intégrées à la fin du livre précédent, nous évitant ainsi la impression de remplissage des premiers chapitres. Finalement, outre un style agréable, ce roman ne vaut que par le fait qu'il amène une conclusion à l'histoire, ce n'est déjà pas si mal.
Lien : http://madimado.com/2013/10/..
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Certes la langue est belle. Certes l'auteur a le talent pour créer une atmosphère particulière, magnétique, envoutante. Et puis après? Un suspense qui n'en est pas un, une intrigue banale et cet arrière-gout d'inachevé a la page 170. Comme si j'avais visité une exposition d'art contemporain, que tout le monde s'extasiait sur une toile blanche nuancée de gris et que je n'y comprenais rien, qu'elle ne me procurait aucune émotion et que je rentrais chez moi en me disant: ce sont tous des hypocrites ou je suis la plus grande des cretines.
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Ce livre est le 4ème et dernier volet qui raconte la vie de Marie. Avant d'écouter cet ouvrage, je n'avais pas lu / écouté les 3 précédents. Au départ, j'ai eu l'impression que ce n'était pas très important mais finalement, avec du recul, je me dis que j'aurais peut-être eu une vision différente si je n'avais pas manqué le début de l'histoire.
Ce livre ne m'a pas du tout passionnée, j'ai attendu la fin comme on attend d'être libéré (j'exagère un peu mais vous voyez l'idée). Je me suis ennuyée et pourtant, c'est bien écrit, bien lu (d'ailleurs, c'est vraiment une constante chez Audiolib, les lecteurs sont toujours au top). du coup, peut-être que je suis passée à côté de quelque chose en n'ayant pas lu les 3 premières saisons de cette série.
En bref : bof bof.
Lien : http://voxpopuleek.fr/2014/0..
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Roman court et facile à lire mais je n'y ai trouvé aucun intérêt. Je n'ai pas lu les autres romans parlant de Marie donc j'ai peut être manqué des étapes de la vie de nos deux protagonistes.
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Après le premier chapitre aussi réussi du défilé de mode du mannequin vedette vêtue uniquement d'une robe faite de miel et suivie sur le podium par un essaim d'abeilles virevoltantes, je m'attendais à une suite plus piquante...et pas à partager une assez banale histoire d'amour même avec l'héroine de l'auteur Marie Madeleine Marguerite de Monalte que j'ai appécié dans" Faire l'amour". Certes l'écriture est fine, très intelligente, pleine d'humour et de modernité, parfois un peu trop sophistiquée, à mon goùt, dans le luxe des détails. Mais, on salue le travail de l'écrivain pour nous offrir le mot juste où les tournures nous proposant des images précises et délicates qui justifient pleinement que ce roman ait figuré dans la dernière sélection du prix Goncourt. Cependant, je dois avouer qu'au bout du compte, cette lecture ne m'a pas porté aux nues...
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N°910– Mai 2015

NUE. Jean-Philippe Toussaint – Les éditions de Minuit.

Marie est styliste, a de la haute couture une idée très personnelle qui se résume à un concept de robe « sans couture », autant dire une gageure qui se décline sous la forme d'une robe de miel où le corps d'un mannequin entièrement nue est recouvert de miel et suivi par un essaim d'abeilles ! Tel devait être le clou du défilé de mode qu'elle organisait à Tokyo. C'était assurément plus original que la plus extravagante création de Jean-Paul Gaultier ! Cela n'allait pas sans des difficultés de tous ordres mais cela était bien le cadet des soucis de cette femme excentrique dont la spécialité avait déjà défrayé la chronique du métier et bousculer quelque peu les standards de la mode. Pourtant, ce qui promettait d'être un succès tourne au dernier moment au fiasco. L'épisode suivant nous transporte à Paris après que le narrateur et Marie, qui ont été amants pendant deux semaines à l'île d'Elbe où elle possède une maison, viennent de se séparer. Lui qui est éperdument amoureux d'elle, attend désespérément qu'elle l'appelle. Elle le fait au bout de deux mois, jouant sans doute sur son impatience et sur sa solitude mais pour le convier à l'enterrement de Maurizio, le gardien de la maison italienne… le reste emporte le lecteur dans un tourbillon de souvenirs où Marie, femme d'affaires, créatrice et femme du monde est avant tout imprévisible et traîne derrière elle ce pauvre homme qui voudrait bien reprendre avec elle des relations amoureuses.

Depuis que j'explore l'univers de Jean-Philippe Toussaint, je trouve beaucoup de symboles que je suis pas pour autant capable de déchiffrer, tout au plus se posent-ils en interrogations. Ici, j'y vois plutôt une somme de contraires. Chez Marie, en effet, il y a beaucoup de larmes qui lui viennent facilement mais qui sont tout aussitôt suivies de rires, tout aussi inattendus. Cette antinomie se retrouve dans l'évocation de la vie et de la mort et c'est à propos de l'enterrement de Maurizio qu'elle choisit d'annoncer au narrateur qu'elle est enceinte et pas comme elle l'avait l'avait prévu à l'origine. Paradoxale aussi me paraît être l'attitude de Marie, ses silences qui s'opposent à des intentions de dire, d'annoncer quelque chose d'important mais qui ne débouchent que sur le néant ou en tout cas sur rien d'autre que sur un mutisme que le narrateur lui-même peine à interpréter. Les dialogues échangés entre le narrateur et Marie semblent être menés avec une grande économie de mots, comme si l'essentiel était réduit à quelques paroles suffisantes toutefois pour exprimer sa pensée. Contraste aussi dans l'emploi alterné de l'italien et de français dans certains échanges. Cette différence se retrouve aussi dans l'histoire amoureuse des deux personnages principaux, lui épris d'elle qui semble être étrangère à son attention. Entre eux se succèdent ruptures et reprises d'une liaison qui se voudrait durable mais qui connaît des interruptions imprévues. Il y a aussi les figures qui parsèment ce roman. Marie est évidemment la principale qui fait l'objet de toutes les attentions du narrateur, des évocations de sa vie passée. Elle parle à peine et c'est un long monologue du narrateur qui remplit les pages de ce récit, un peu comme s'il prenait le lecteur à témoin de l'amour qu'il éprouve pour elle et des états d'âme qui sont les siens face à son attitude parfois ambiguë. Il apparaît pourtant comme un personnage légèrement en retrait face à elle, mais d'autres, comme Jean-Christophe de G, juste entr'aperçu et Guiseppe ne sont que des ombres fugitives.

Peut-être suis-passé complètement à côté, mais c'est toujours la même chose avec Toussaint, cette histoire d'amour-désamour qui ne me déplaît pas puisque c'est fort bien écrit, poétique parfois et que cela procure une lecture agréable et facile, mais qui me laisse toujours une sensation bizarre, d'ailleurs assez indéfinissable, d'un récit assez décousu, fait de scènes juxtaposées mais qui finalement est assez entraînant.

C'est le quatrième et dernier volet qui clôt les épisodes de la vie de Marie Madeleine Marguerite de Montalte que l'auteur résume au seul prénom de Marie (Après « Fuir », « La vérité sur Marie » et « Faire l'amour ») .

©Hervé GAUTIER – Mai 2015 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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