Le peu de terre qu'il faut à l'homme

Un court récit mais excellent, qui traite de l'homme et de son éternelle insatisfaction à se contenter de ce qu'il a.
Une histoire que tout le monde devrait lire.

C'est très bien j'ai eu deux livres pour le prix d'un.
J'ai téléchargé sur ma liseuse une nouvelle dont le titre original est «Le peu de terre qu'il faut à l'homme» de Léon Tolstoï mais je me suis rendu compte qu'il y avait plusieurs titres : «Il faut peu de place sur terre à l'homme» ou encore «Ce qu'il faut de Terre à l'Homme». Peu importe, mon édition numérique est très bien, elle est suivie d'une version abrégée et simplifiée rédigée par Patricia Chaibriant pour la raconter aux enfants.
L'histoire est celle d'un homme qui veut toujours plus de terre et qui se fait prendre au piège de l'ambition et la tentation du diable.
Le texte est paru en 1885 et je trouve que Tolstoï a été inspiré. Il s'agit d'un conte assez court, il peut donc sembler surprenant de le réduire. Mais j'ai trouvé la proposition de Patricia Chaibriant intéressante et bien faite car elle met l'accent sur l'essentiel, la morale de l'histoire qui se moque des personnes qui cherche toujours à posséder plus, comme une course en avant, et leur incapacité à apprécier ce qu'elles possèdent.
Il y a quand même une différence non négligeable avec le texte de Tolstoï qui sait bien décrire les scènes de la vie en Russie au 19ème siècle (mais cela pourrait se passer n'importe où). Cette différence c'est l'intensité qui monte crescendo jusqu'à créer une certaine tension. D'ailleurs James Joyce a écrit que ce conte est la plus grande histoire que la littérature ait donnée au monde. Il a peut-être exagéré un petit peu mais c'est très bien.