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4,2

sur 11420 notes
Bilbo Baggins est un Hobbit bienheureux dans son trou qui lui sert de maison. Mais un jour, s'invitent chez lui treize curieux personnages et un magicien qui lui proposent une aventure extraordinaire : la quête d'un trésor gigantesque gardé par un dragon féroce dans une contrée lointaine. Bilbo se voit embarqué bien malgré lui dans un long périple, semé d'embuches et d'ennemis dangereux...

Par où commencer ? Humm... Quel soulagement d'en être venue à bout, j'ai rarement eu entre les mains lecture plus soporifique ! J'ai de nombreux griefs envers cette "fameuse" préquelle au Seigneur des anneaux. Le récit, tout d'abord, est clairement tourné vers un public jeune, à tel point que j'ai vu des ressemblances narratives avec Narnia, ce qui n'est pas un compliment. Qui est ce narrateur insupportable au discours didactique qui répète sans cesse des phrases du type "Mais cela, il ne pourrait s'en rendre compte que trois semaines plus tard", ou "Vous comme moi savons que ce n'est pas vrai", ou encore "Heureusement pour lui, cet argument était faux, comme on le verra", à la page 215 ?? Ces phrases infantilisent à outrance le lecteur adulte, qui constitue, rappelons-le, le nerf du lectorat de Tolkien.
L'histoire en elle-même n'a que peu d'attraits face à l'un des romans les plus lus de tous les temps. Bilbo et ses treize nains qui traversent la moitié de la planète juste pour de l'or, ça m'a fait penser aux footballeurs qui courent après la baballe on ne sait trop pourquoi. D'autant plus qu'à la fin, on se fait totalement arnaquer sur la marchandise puisque, contrairement à ce que la couverture (maintes fois reproduite pour diverses éditions depuis 10 ans) pourrait nous faire espérer, ce n'est même pas Bilbo qui tue le méchant dragon !
Bilbo d'ailleurs est assez fatigant, à toujours se tirer des mauvais pas grâce à la chance et à un surdosage de maladresse. Et que dire des treize nains dont on ne se souvient jamais des noms tant ils se ressemblent, certains n'étant en outre là que pour faire de la figuration ?
Ensuite, les repères temporels sont extrêmement mal faits : les personnages font état d'un voyage de plusieurs mois alors que le poids des mots de Tolkien n'équivaut pas à un dixième de ce qu'ils peuvent vivre. En d'autres termes : l'histoire s'étale sur plus d'un an, mais on a très vivement l'impression que les évènements s'enchaînent sur quelques semaines.
Enfin, m'est apparue absolument nécessaire et bienvenue cette nouvelle traduction annoncée chez Christian Bourgois. Visiblement le français du début du siècle avait encore quelques atomes crochus avec le québécois d'aujourd'hui, Ledoux faisant "courir la chance" à nos héros ou les faisant "retourner" au lieu de "rentrer"... Le vocabulaire est lourd, plus du tout d'actualité, et n'a même pas ce charme épique qu'on trouve à la traduction du Seigneur des anneaux (ce qui en toute honnêteté est sans doute normal puisque cette traduction-là a 30 ans de moins que celle de Bilbo...).
Cette lecture est une énorme déception, je n'ai pas retrouvé l'intensité du monde du Seigneur des anneaux, lu il y a 10 ans. Peut-être ne suis-je tout simplement plus dans "l'humeur Tolkien" de mon adolescence...
Tout ça pour dire qu'en film, avec de bons acteurs, une belle musique et une rythmique accélérée, il doit être bien. Mais d'ailleurs, 3 films pour ce si petit livre ?? Y en a qui ne cherchent PAS DU TOUT à exploiter le filon à fond...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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C'est un plaisir toujours renouvelé que de replonger dans cet univers.

J'apprécie toujours autant Bilbo le Hobbit, comme une enfant à qui on raconte une histoire de monde enchanté et qui écoute les yeux complètement écarquillés.


Tolkien nous prend par la main, nous faisant découvrir chaque monde et ses créatures l'un après l'autre afin de bien les apprivoiser : les hobbits, les magiciens, les nains, les elfes...(et les méchants, mais je ne veux pas en parler ils me font peur). le décor est bien planté.


De plus on s'attache très vite à Bilbo, naïf, empoté et embringué dans cette quête malgré lui lors de laquelle il découvrira l'anneau.


C'est bourré d'humour, c'est frais et comme à chaque fois, on ne peut résister à l'appel du seigneur des anneaux!
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La période de fêtes de fin d'année 2017 ayant été plutôt calme cette année pour ma part, m'a permis de revisionner les films de Peter Jackson . Enfin, pas tous, je parle de ceux qui relatent les aventures des Hobbits et compagnie. Après le visionnage de ces films, je me suis dit qu'il était plus que temps que je me lance dans la lecture des livres de Tolkien, d'autant plus qu'ils se trouvent dans ma Pal depuis un bon moment.
Voulant respecter la chronologie, j'ai donc commencé par lire le Hobbit . J'étais assez curieuse de comparer le contenu du livre avec les films (que je trouve personnellement un chouia trop longs, enfin, surtout le dernier).
Le Hobbit se lit très facilement et très rapidement. Certes, il s'agit de littérature estampillée « jeunesse », mais il faut avouer que l'histoire est menée tambour battant et que l'on ne s'ennuie pas une seconde. Suivre les aventures de Bilbon, hobbit embauché comme cambrioleur par une troupe de nains est fort sympathique. Je ne résumerai pas l'histoire, il y a suffisamment de critiques qui l'ont très bien fait.
Je dirais plutôt que plonger dans ce monde créé par Tolkien a été pour moi une belle aventure. J'ai beaucoup aimé et je ne regrette qu'une seule chose. Ne pas avoir eu la chance de le lire en tant qu'enfant.
J'ai préféré la version « livre » à celle du cinéma, mais bon, ceci n'engage que moi, et je les aime bien quand même ces films, je dois le reconnaitre.
Je vais très vite continuer mon périple en entamant dans la foulée le premier tome de la trilogie du seigneur des anneaux.

Challenge BBC

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Bilbo Baggins est un petit être paisible, vivant dans son trou de hobbit, et qui aspire à une vie tranquille. C'est sans compter son côté Took, la branche des aventureux de la famille. C'est ainsi que le voilà embringué en tant que cambrioleur, avec une compagnie de 13 nains, accompagné de Gandalf, le magicien, pour aller récupérer le trésor perdu de Thorin, descendant du Roi sous la Montagne. Seul bémol : le trésor est bien gardé par Smaug, le dragon.
Bilbo, en vivant ces extraordinaires aventures, va peu à peu faire connaissance avec lui-même, et aussi avec les autres…
Quel plaisir de se plonger dans ce roman. Tout y est : l'aventure, le fantastique, le frisson, l'humour. Léger et sombre à la fois, j'ai aimé la façon dont Tolkien s'adresse au lecteur : nous faisons partie du récit.
C'est aussi dans ce roman qu'on apprend comment Bilbo rencontre Gollum et entre en possession de l'anneau…
Une très belle découverte.
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Bilbo est un hobbit qui vit une petite vie tranquille de hobbit, jusqu'au jour où, à l'instigation de Gandalf, il se voit engagé comme cambrioleur dans la compagnie de Thorïn-Ecu-de-Chêne pour reconquérir la Montagne Solitaire et ses trésors. Il y a cependant un petit hic : la Montagne est occupée par Smaug, un dragon, qui veille jalousement sur les trésors jadis appartenant aux Nains.

Bilbo le Hobbit raconte donc comment le hobbit et les nains ont fait connaissance, leur voyage, leur arrivée à la Montagne et leur rencontre avec Smaug, et les conflits qui s'en sont suivis.

Les films de Peter Jackson, dans l'ensemble, sont assez fidèles, sauf que dans le roman initial, les nains ne sont pas poursuivis dès le départ par les Orques, et, de ce fait, toutes les scènes et les intrigues y ayant trait n'existent pas dans le livre, y compris le magicien Radagast et Legolas. En revanche, à quelques détails près, la rencontre avec les trolls est assez fidèle, ainsi que celle avec Gollum, l'arrivée chez les Gobelins, la traversée de la forêt, l'emprisonnement chez le roi des Elfes et la fuite en tonneaux...Même Barde et Beorn existent dans le roman initial.

L'ambiance du livre est beaucoup moins sombre que dans le film. Par contre, ce récit est beaucoup plus court, plus humoristique dans le ton employé et aussi moins palpitant dans un sens que le Seigneur des Anneaux. Il faut dire que ces deux oeuvres, bien qu'étant en quelque sorte successives, ne visent pas le même public, plutôt jeunesse, selon moi pour Bilbo.

Un très bon roman de fantasy cependant, et c'est bien normal, c'est justement Tolkien qui l'a inventée, la fantasy.
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Magnifique roman un fois encore qui fera voyager le lecteur sur la Terre du Milieu, à l'origine de tout.
Un avant "Frodon et sa quête".

Un roman trop court pour tout passionné mais si bien écrit, le lecteur partageant les rebondissements et les folles aventures de Bilbo le Hobbit emmené bien malgré lui dans une quête par Gandalf et 13 nains tout aussi attachants les uns que les autres.
Le personnage de Beorn est spectaculaire.

L'écriture est simple, s'adresse aux jeunes et ados plus qu'à des adultes, en comparaison du seigneur des anneaux.
Toutefois, tout fan du seigneur des anneaux qui se respecte, quelque soit son âge, finira par lire le Hobbit. C'est une évidence ;-)

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En voilà un beau prélude à l'univers du Seigneur des Anneaux. le seuil des Terres du Milieu...

C'est avec ce roman destiné à la jeunesse que le grand public découvrait l'existence des Hobbits, dès 1937 pour les Anglais en tout cas. Pour ma part, j'aspire toujours à faire partie du peuple Hobbit tant nous avons de points communs : une nette préférence pour une vie paisible, plusieurs repas par jour, de saines activités comme le jardinage ou les promenades, le goût des jolis intérieurs bien douillets (la description du confortable trou de Bilbo est toujours un régal) et parfois une envie d'aventures.

Cette envie sera assouvie pour Bilbo par l'intermédiaire de Gandalf (lequel aimait déjà les feux d'artifice et les ronds de fumée) qui adjoint le hobbit, catalogué "cambrioleur professionnel" à une troupe de 13 nains menés par le grand Thorin en personne, dans une quête pour retrouver un trésor gardé par un terrifiant dragon, le tristement célèbre Smaug. En matière d'aventures, on ne pouvait rêver mieux.

Très habilement, Tolkien promenait déjà son lecteur sur les terres des légendes nordiques tout en créant un univers très original. C'est l'occasion pour certains de faire connaissance avec des personnages qui interviendront à nouveau dans le Seigneur des Anneaux, et pour les autres, de retrouver des figures familières et de noter les changements. le Bilbo que nous suivons ici diffère évidement du vénérable et sage Hobbit du Seigneur des Anneaux. Bilbo est sans cesse partagé entre deux désirs contradictoires : vivre des aventures et retrouver le plus rapidement possible sa petite vie confortable. Malgré les épreuves, la faim, la peur, le froid, d'innombrables dangers, Bilbo se révèlera à la hauteur de la tâche qui lui a confiée Gandalf.

Le roman recèle des scènes cultes, comme le tout premier face à face entre Bilbo et Gollum, la fameuse rencontre avec les trolls, la travresée de la forêt de Mirkwood, etc. A ce propos, mon édition de 1980 est assez curieuse, la plupart des noms ne sont pas traduits : point de Sacquet ici, mais plutôt du Baggins... Nous faisons connaissance avec le peuple des aigles, qui décidément, interviennent toujours à point nommé, les elfes bien sûr mais aussi avec des créatures plus déplaisantes comme les gobelins et leurs alliés, les Whargs et les araignées.

L'un des personnages rencontrés, sans doute le plus extraordinaire, est Beorn, capable de se changer en ours. Il me rappele toujours, d'une certaine façon, Tom Bombadil, sans doute à cause de l'épisode des poneys et de la traversée de la sombre forêt.

Autre passage très éclairant, l'antagonisme entre Elfes et nains. Dois-je avouer que ces derniers ne me sont pas toujours très sympathiques. Leur méfiance instinctive des autres peuples et leur grande avidité de richesses (n'oublions pas que ce sont eux qui réveillèrent le Balrog...) sont causes de bien des désagréments. Peut-être Tolkien en eut-il quelques remords en écrivant le Seigneur des Anneaux, car en tout cas, Gimli rachète largement les défauts de son peuple.

A la fin de cette aventure où certains ont été sacrifiés (car une bataille est tout de même livrée), Bilbo revient chez lui plus riche (voilà donc la provenance de la fortune des Sacquets), plus excentrique (du moins aux yeux des autres hobbits) et possesseur - quoique l'ignorant - du Maître Anneau. Un récit bien plus dense qu'il n'y parait, auréolé de cette touche de magie propre à l'univers de Tolkien et qui mérite bien une place d'honneur dans les bibliothèques. J'ai été enchantée de cette relecture, je peux donc témoigner que Bilbo le hobbit se lit toujours aussi bien, même au bout de 20 ans !


Lien : http://lectures-au-coin-du-feu.over-blog.com/article-bilbo-le-hobbit..
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Lu en duo avec mon petit garçon, ce fut un très bel exercice.
Avide d'aventure, il voulait absolument se lancer dans la lecture d'un roman de "grand" et c'est avec plaisir qu'il a découvert l'univers de Tolkien.

Il faut dire que le roman ne manque pas de panache. Les chapitres sont certes un peu long mais regorgent de créatures incroyables, que ce soit des hobbits, des nains, des elfes mais aussi des trolls, des wargs, des gobelins et bien d'autres encore. Les rebondissements sont nombreux, l'humour est également présent ce qui permet de dédramatiser certaines situations plutôt critiques.
On tremble pour Bilbo et ses compagnons et c'est avec délectation qu'on suit la petite troupe tout au long du récit.
Le périple de l'expédition nous transporte dans un monde fabuleux, on se plait à rêver de cette aventure, de ses contrées lointaines et même de prendre la place du héros.

Tolkien à écrit ce livre pour les enfants et c'est une réussite. Loin des descriptions interminables du Seigneur des Anneaux, Bilbo le Hobbit évite les longueurs de son grand frère et embarque le lecteur au coeur de la terre du milieu. Tout est limpide, clair, facile à lire.

Ideal pour faire découvrir la fantasy aux enfants, je n'ai pas boudé mon plaisir non plus en retournant faire un petit tour sur ses terres devenues mythiques.
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8 Mars 1974 ,sacré jour où je découvre Bilbo,Gandalf ,les Nains .....et dans la foulée le "Seigneur des anneaux" et tout le reste de l'oeuvre de Tolkien.J'étais auparavant exclusivement SF et aventures et je suis alors entré en fantasy. Donc un grand livre même si on sent bien qu'il s'agit de littérature jeunesse . Je garde une grande tendresse pour Bilbo .Par contre je trouve la récente version cinéma un tantinet boursouflée
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Etant complètement tombée sous le charme de la personnalité et la vie de Tolkien, il fallait au moins que je commence un de ses classiques …
J'ai eu énormément de mal à me plonger dans le bouquin… Cependant, à la bonne moitié du livre, je l'ai dévoré et je suis complètement rentrée dans l'histoire …
Cette première oeuvre publiée qui explore l'univers de la Terre du Milieu datant des années 1930 vaut le détour et je ne peux qu'être heureuse de l'avoir achevé et (enfin !) lu !
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