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EAN : 9782221076804
Robert Laffont (12/09/1999)
2.9/5   20 notes
Résumé :
La Rainade"... Une maison de famille nichée sur le plateau de Terilhac en Corrèze... C'est là que se retrouve, pour les vacances, la tribu des Aubrac... Parents, enfants, cousins, cousines, ils sont innombrables, extravagants, étonnants, un peu fous... Ils se déchirent, s'adorent et complotent avec délectation.
L'un deux, Pierre Aubrac, célèbre peintre parisien, avait pourtant décidé de ne pas prolonger son séjour. Mais lorsqu'il retrouve le petit village, la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je crois que c'est le rêve de toute personne arrivée dans une impasse de sa vie…Pouvoir fuir, faire le point, retrouver sa solitude. Pour cela il faut une maison de campagne ou maison de famille. Déjeuner en paix, marcher, errer, penser, bref le bonheur retrouvé ou presque. Pierre le fait très bien. C'est un artiste, né dans une famille aisée, il peut mettre sa vie entre parenthèse. Il décrit parfaitement le monde de la campagne aussi bien que sa relation charnelle et destructrice qu'il entretient avec sa maitresse. Une histoire de famille agréable.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Si l'écriture est belle et la description de la campagne corrézienne bien rendue, l'histoire est sans intérêt.
Don Juan est en crise du milieu de vie dans sa maison familiale. Suspens qui va t il choisir ? Sa compagne qu'il ne supporte plus, sa maîtresse bien atteinte du ciboulot, sa première petite amie devenue une bien ennuyeuse employée de banque, une des copines de ses nièces qui le regardent avec intérêt ou bien une femme amusante que sa famille plébiscite après délibérations ?
Peut être que Don Juan gagnerait à prendre de la distance avec une famille castratrice et plutôt malsaine, dominée par des femmes superficielles et méprisantes, et que là peut être nous pourrions avoir une histoire...
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Pierre Aubrac, peintre corrézien habitant à Paris, se retrouve à un tournant de sa vie. Il a quarante ans et il n'arrive plus à peindre la moindre toile. Il est en instance de divorce avec sa femme Sabine qui l'indiffère et est harcelé par sa jeune maîtresse Laetitia, une héritière au caractère difficile et capricieux. A la fin des vacances d'été, passées comme de coutume avec toute la famille Aubrac, Pierre, n'ayant pas la force de rentrer à Paris pour affronter ses problèmes, décide de rester seul à La Ramade, la maison de famille, seul lieu où il se sent bien. Il n'y fait strictement rien en dehors de promenades mélancoliques et d'invitations chez l'un ou chez l'autre. Jusqu'au jour où il lui semble que Camille une de ses cousines, s'intéresse à lui. Trouvera-t-il un équilibre auprès d'elle ?
Malgré les apparences, on ne peut pas vraiment classer ce roman dans la catégorie « terroir » si ce n'est par la nostalgie qu'il dégage. Les villages corréziens se vident peu à peu, les maisons de famille se vendent et deviennent des résidences secondaires, les étangs se transforment en bases de loisirs, les prairies en campings et les petits chemins en rocades bien goudronnées. Autant dire que le pays meurt en perdant lentement son âme... Tillinac profite de ce livre pour raconter ses amours de jeunesse et le bonheur de faire partie d'une tribu, éparpillée aux quatre coins de l'Hexagone, mais toujours prête à se rassembler même si c'est pour se chamailler. le style est agréable et facile à lire, mais l'intrigue sentimentale reste sans grand intérêt. En effet, quand ces amourettes et caprices de nantis en proie aux affres du démon de midi tournent trop à l'eau de rose, le bouquin tombe des mains du pauvre lecteur. La postérité pourra oublier sans problème cette oeuvrette familiale et corrézienne.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Elle n’aime pas l’amour. Son corps n’est pas le temple du plaisir. Plutôt l’enjeu – ou le prétexte – d’une mise à sac. Elle ne s’aime pas, elle méprise autrui. Vivre est le dernier de ses soucis.
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Pour préserver la cohésion et maintenir l'harmonie, il a fait souvent semblant de ne pas voir, de ne pas savoir, de ne pas entendre.
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Comme partout ailleurs la IIIème République a érigé un monument aux morts après 1918. C'était la moindre des choses. Notre nom de famille n'y figure pas, car François est revenu plus ou moins vivant du Chemin des Dames, avec dans le corps des éclats d'obus qu'il rejetait encore vingt ans après. Ainsi rembourserait il sa Légion d'honneur. Fiancée en 1914 au fils Aubrac de la Bastide, beau garçon, bonne famille, Clémence a épousé en 1918 un invalide qui tombait dans les pommes sans avertir. Histoire française ordinaire.
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Chaque région, chaque patelin du Massif Central a son point de chute, sa patrie supplétive :les porteurs d'eau de l'Aubrac et les bougnats du Rouergue à Paris, les négociants en vins de Meymac dans le Libournais, les maçons et les chauffeurs de taxi de la Creuse à Paris également - Paris où fatalement se fixe un surgeon au moins de chaque famille.
Paris est le chef lieu de toutes les Corrèzes
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Je lâchais la bride à ma mémoire, elle se faufilait derrière les choses, elle me ramenait des émotions oubliées, enfantines ou adolescentes, des fragments d’un moi dont je n’étais que l’ombre portée.
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Videos de Denis Tillinac (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Denis Tillinac
Lecture de Denis Tillinac tiré du livre Figures d'écrivains, dirigé par Étienne de Montety.
Découvrez un portrait inédit de la littérature française. La visage, la plume et la voix de 70 grandes figures des lettres réunies pour un cadavre exquis historique.
Pour en savoir plus : https://www.albin-michel.fr/figures-decrivains-9782226436351
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