Le temps passe très lentement dans cette série. Depuis le tome 1, à peine deux mois et demi se sont écoulés, et on en est maintenant au tome 7. Il s'en passe des choses dans la vie de Morgan et des gens qui l'entourent. Les amitiés ont encore leurs hauts et leur bas, les sentiments sont toujours aussi complexes et le pouvoir est constamment au centre de tout. C'est ça l'adolescence, avec quelques éléments en plus.
Même si on est rendu au livre 7, l'intrigue et les évènements sont toujours aussi prenants. Et ce n'est pas parce que certains personnages sont hors d'état de nuire qu'il ne se passe plus rien.
Une révélation qu'on n'avait pas vu venir au fil des romans nous tombe dessus au cours de notre lecture, et même si on arrive à la deviner quelques pages avant qu'on nous le confirme, il s'avère qu'on ne s'en doutait pas du tout avant. C'est pas clair ce que je dis ?! Quand vous l'aurez lu, vous comprendrez sûrement mieux.
Quand je termine un livre de cette série, j'ai toujours hâte de commencer le suivant. Cette lecture simple et divertissante me fait vraiment passer de bons moments, c'est pourquoi je poursuis immédiatement avec la suite.
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Je ne sais jamais vraiment comment noter les livres de la saga "Sorcière". C'est tellement, mais TELLEMENT cliché. À chaque fois je vois quelque chose venir et BAM ! En plein dedans.
Oh en fait c'est l'héroïne qui est en danger. Oh en fait elle est la fille du grand méchant. Oh en fait le grand méchant c'est celui qu'on a vu au début du bouquin. Oh en fait elle va laisser son mec, pour une raison de merde. Tout ça s'est arrivé...
J'espère vraiment qu'elle va finir la saga avec Hunter, ce mec est trop gentil. Pour une fois que leur relation se développait bien ! Je ne comprendrais jamais l'héroïne, qui a toujours des réactions à l'opposé de la logique... Même ses meilleurs amis ont des comportements débiles. Bref, heureusement que Hunter est là.
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encore un bon tome qui nous apprend de nouvelles choses. C'est plutôt intéressant, puisque sur une série comprenant 15 tomes on pourrait vite s'ennuyer et tourner en rond mais ce n'est pas le cas ici.
De nouvelles révélations font leur apparitions, on en découvre plus sur les personnages.
Morgan découvre ici ses origines réelle
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Enfin, 1 h est venue. En bougeant silencieusement afin de ne pas réveiller Bree et Raven, je suis sortie de la chambre d'invités. Dans le salon, la flamme d'une seule bougie vacillait. Hunter et Robbie étaient assis chacun à une extrémité du divan en attendant mon arrivée.
- Bree, a murmuré Robbie. Est-elle...
- Endormie, ai-je répondu. Fait attention à ne pas la faire sursauter. Aucun signe de M. Warren?
Hunter a secoué la tête.
- Pas encore.
J'étais vivement consciente de la présence de Hunter à quelques mètres de moi. Mon cœur s'est emballé, et cette anticipation étrange – un mélange de plaisir nappé d'un mince filet d'incertitude – s'est mise à vrombir en moi. J'ai attendu que Robbie soit parti avant de m'asseoir près de Hunter.
- J'ai craint que tu ne viennes pas, a-t-il dit avant de poser une main sur la mienne. Je pensais que tu t'étais peut-être endormie.
- C'est presque arrivé, l'ai-je taquiné.
- Vraiment? A-t-il demandé.
- Non, ai-je admis en me sentant soudain vulnérable et incertaine.
J'ai réalisé encore une fois que Hunter ne m'avait jamais dit qu'il m'aimait même si je lui avais dit. Était-ce parce qu'il était un garçon, qu'il avait de la difficulté à trouver les mots? Ou était-ce parce qu'il ne partageait pas le sentiment? Hunter était presque trop honnête, et je savais qu'il se souciait de moi. Mais peut-être qu'il ne ressentait pas de l'amour, et voilà pourquoi il n'avait jamais prononcé les mots. Peut-être que Bree avait raison au sujet de l'amour. Peut-être que Hunter allait me briser le cœur et me le remettre en petits morceaux.
Peut-être que je ne devrais pas me trouver dans cette pièce en ce moment, ai-je pensé en ressentant une pointe de panique. Il était peut-être préférable que je regagne mon lit, que je ne m'approche pas d'une émotion que je ne pouvais pas gérer.
Puis, Hunter a retourné ma main et a entrepris de caresser l'intérieur de mon bras. son toucher provoquait des frissons de plaisir en moi.
- Tu étais comme une vision, tu sais, a-t-il dit d'une voix basse et douce. Quand tu te tenais là, dans le couloir, vêtue d'une robe de nuit innocente, les cheveux brillants, tenant une brosse à dents à la main, aussi incroyable que ça puisse paraître. J'aurais voulu m'enfuir avec toi.
- Vraiment, ai-je murmuré. Pour aller où?
- Je ne sais pas. Je n'ai pas poursuivi ma pensée plus loin.
Il a repoussé une mèche de cheveux de mon visage.
- Tu sais, je n'ai jamais hésité à devenir un investigateur. Cela me semblait nécessaire, prédestiné. Mais dernièrement...
Sa voix s'est estompée sur une note de désir.
- Dernièrement, quoi?
- J'aimerais qu'il existe un moyen d'en prendre congé. J'aimerais pouvoir m'esquiver avec toi pour un certain temps.
Mon cœur battait comme un tambour. Je me débattais désespérément pour garder les pieds sur terre, dans la réalité.
- Mes parents ne seraient probablement pas très chauds à cette idée, ai-je dit.
- Oui. Les parents, a-t-il dit. Ils n'approuveraient probablement pas ceci non plus.
Il s'est penché vers l'avant pour embrasser le côté de mon cou.
Des frissons m'ont parcourue. L'énergie qui circulait entre nous était si forte, bonne et bien. Je ne voulais pas m'en éloigner. Plus maintenant. J'ai gentiment levé sa tête afin d'appuyer ma bouche contre la sienne. Il m'a encerclée de ses bras.
D'abord, nos baisers étaient doux, inquisiteurs, comme si nous apprenions à nous connaître. Les mains de Hunter ont glissé contre ma robe de nuit pour caresser ma taille, mes côtes. Chaque centimètre de mon corps était allumé par le désir. Chaque parcelle de moi coulait vers Hunter. J'ai glissé ma main sous son t-shirt et j'ai senti la peau douce qui recouvrait les muscles durs de sa poitrine. Il m'a gentiment poussée sur le dos afin que nous nous couchions sur le lit. Il s'est relevé un moment, et j'ai vu son visage à la lumière projetée par la fenêtre ; son visage toujours aussi concentré. Mais cette fois-ci, il était complètement concentré sur moi. Ses lèvres se sont appuyées contre les miennes dans un baiser plus fort, plus urgent.
Puis, sans crier gare, Hunter a mis fin à notre baiser.
- Qu'y a-t-il? Ai-je demandé, le souffle court.
- Tu ne le sens pas?
Et puis, je l'ai senti. C'était M. Warren qui avançait dans le hall.
- Ce n'est pas vrai! Ai-je grogné. Ce n'est pas juste.
- Et pourtant...
D'un bras, Hunter m'a serrée contre lui. Il a effleuré mon visage de son autre main avant de m'embrasser doucement.
- Nous ferions mieux d'arrêter pour ce soir.
- Non! Nous ne pouvons pas jeter un sort pour lui faire croire qu'il a échappé ses clés et le forcer à retourner au garage ou...
Hunter m'a donné une petite tape.
- Tu es plus sage que ça. Allons. Va avertir Bree et Robbie.
Je me suis levée en grognant. Je pouvais entendre les pas de M. Warren dans le couloir.
- OK.
Je me suis penchée pour donner un dernier baiser à Hunter.
- À suivre, ai-je promis.
Je me suis assise dans mon lit à la vitesse de l’éclair. J’entendais toujours l’écho des cris d’agonie du louveteau, et les ténèbres autour de moi… étaient uniquement les ténèbres de ma chambre à coucher au milieu de la nuit. Je me trouvais dans ma chambre, dans mon lit ; pourtant, je portais toujours le rêve en moi, dans toute sa vividité et sa terreur.
Hunter, j’ai besoin de toi! Sans y réfléchir, j’ai envoyé un message de sorcière à mon petit ami, Hunter Niall.
Sa réponse s’est immédiatement fait sentir : J’arrive.
J’ai jeté un coup d’œil du côté du réveil. Il était un peu plus de 3 h. Vêtue de mon pyjama en flanelle, je suis descendue au rez-de-chaussée à pas feutrés pour attendre Hunter.
Il ne lui a fallu que dix minutes pour arriver, mais j’ai eu l’impression d’attendre dix heures à faire nerveusement les cent pas dans le salon. Le cauchemar était loin de s’effacer. Il était toujours présent, comme s’il me suffisait de fermer les yeux pour m’y replonger.
J’ai regardé par la fenêtre pour voir Hunter approcher, écrasant sous ses pas la neige tombée sur notre vieille pelouse. Ses cheveux blond pâle étaient figés en pointes autour de sa tête, et ma vision magyque me montrait les traces roses dessinées par le vent froid sur son visage pâle aux traits finement découpés.
— Qu’est-il arrivé ? a-t-il demandé sans préambule alors que j’ouvrais la porte d’entrée.
— J’ai fait un rêve.
Je l’ai tiré à l’intérieur pour ouvrir son blouson et enfouir mon visage contre son torse couvert d’un pull.
D’un geste caressant, il a repoussé mes cheveux de mon front.
— Raconte-moi.
Debout dans le cercle formé par ses bras, je lui ai murmuré mon rêve afin de ne pas réveiller ma famille. À chaque parole, les images de mon rêve semblaient planer dans l’air autour de moi : le loup qui bavait, les yeux jaunes du hibou qui cherchaient et cherchaient. J’aurais voulu me cacher de ces yeux jaunes, les empêcher de me pourchasser.
Arrête. Ce n’est pas réel, me suis-je dit.
— J’ignore pourquoi ce rêve m’a tant effrayée, ai-je conclu sans conviction. C’était seulement un rêve. Et je n’en faisais même pas partie.
Mais Hunter n’a pas prononcé les paroles réconfortantes débitées en temps normal. Il est plutôt demeuré silencieux un moment en tambourinant doucement mon épaule de ses doigts.
Un loup à la fourrure aux pointes argentées et aux dents d’ivoire brillant sous la lumière d’une bougie avance à pas feutrés sur un plancher en marbre foncé et poli en direction d’une table en pierre. La pièce est énorme et des bougies noires brillent depuis des bougeoirs muraux. Des moulures en plâtre ornées de motifs de feuilles et de vignes. Un couguar aux muscles ondulants sous une fourrure fauve bondit vers la table, ses yeux dorés brillant. Des rideaux noirs couvrent des fenêtres hautes et étroites. Un grand-duc d’Amérique, aux ailes et aux griffes déployées, survole la table. L’air est chargé de l’odeur des animaux. Une vipère serpente sur la table, les crocs exposés. Un aigle, un ours énorme. Un jaguar dont la queue fouette l’air. L’air est crépitant de pouvoir sombre. Un chandelier en argent aux motifs recherchés et chargé de bougies noires est posé sur le dessus d’une armoire en ébène. Un faucon dessine des cercles. Un athamé serti d’un seul rubis rouge sanguin. Un chacal et une belette, ayant tous deux l’appétit avide. Le loup affamé. Tous les animaux resserrent leur étau autour de la grande table ronde en pierre où un louveteau est couché et ligoté, les yeux écarquillés de terreur, son petit corps tremblant. Une par une, les bougies vacillent. Les ténèbres s’épaississent, deviennent plus denses. Et le louveteau hurle.
Hunter s’est contenté de me regarder. Nous savions tous les deux que je mentais.
— Écoute.
Sa voix était éreintée.
— Je suis venu ici pour te dire autre chose. Je n’ai jamais réellement cru en cette histoire de mùirn beatha dàn. À mes yeux, ce n’était que des idioties romantiques. Mais Morgan, tu es ma mùirn beatha dàn. Je l’ai réalisé quand j’ai cru que j’allais te perdre aux mains d’Amyranth. Je t’aime — de façon absolue, complète et pour toujours. Sache-le.
Oh mon Dieu. Ils me faisaient un tel mal, ces mots que j’avais attendus, ces mots qui auraient dû me rendre si heureuse. Et tout ce qui me venait à l’esprit était : Ne me dis pas ça maintenant. Je t’en prie. Tu ne peux pas m’aimer.
— Regarde-moi, bon sang.
Hunter se tenait à quelques centimètres de moi maintenant.
— Regarde-moi et dis-moi que tu veux rompre.
J’ai levé les yeux vers les siens pour y voir la douleur, le chagrin, la confusion… et l’amour. Personne ne me regarderait avec un tel amour dans ses yeux. J’ai cligné des yeux pour chasser les larmes.
— Je veux rompre.
— Oh, Morgan, a-t-il dit.
Puis, il a franchi le dernier pas qui nous séparait, et d’une façon ou de l’autre, nous nous sommes enlacés. Il m’a serrée pendant que je pleurais, et j’ai senti nos cœurs se briser.
— Je t’aime, a-t-il répété, ce qui n’a fait qu’amplifier mes larmes.
J’ignore pendant combien de temps nous sommes demeurés debout ainsi. Quand nous nous sommes finalement séparés, le devant de son manteau était spongieux en raison de mes larmes.
— Je dois partir maintenant, lui ai-je dit. Ne m’appelle pas.
Avant que l’un d’entre nous ne puisse prononcer une autre parole, je me suis retournée pour courir vers Das Boot. Le vent s’est levé pour mugir sur la rivière et faire écho à notre douleur. Mais la voix de Hunter est parvenue à s’élever au-dessus du vent.
— Nous faisons tous nos propres choix, a-t-il crié.
Je l’ai tiré à l’intérieur pour ouvrir son blouson et enfouir mon visage contre son torse couvert d’un pull.
D’un geste caressant, il a repoussé mes cheveux de mon front.
— Raconte-moi.
Debout dans le cercle formé par ses bras, je lui ai murmuré mon rêve afin de ne pas réveiller ma famille. À chaque parole, les images de mon rêve semblaient planer dans l’air autour de moi : le loup qui bavait, les yeux jaunes du hibou qui cherchaient et cherchaient. J’aurais voulu me cacher de ces yeux jaunes, les empêcher de me pourchasser.
Arrête. Ce n’est pas réel, me suis-je dit.
— J’ignore pourquoi ce rêve m’a tant effrayée, ai-je conclu sans conviction. C’était seulement un rêve. Et je n’en faisais même pas partie.
Mais Hunter n’a pas prononcé les paroles réconfortantes débitées en temps normal. Il est plutôt demeuré silencieux un moment en tambourinant doucement mon épaule de ses doigts. Il a enfin parlé :
— Je pense que je devrais signaler ton rêve au Conseil.
Mon cœur s’est serré.
— Au Conseil ? Tu crois que ce soit aussi sérieux ?
Il a secoué la tête, et ses yeux verts étaient sombres.
— Je ne sais pas. Je n’ai pas d’expérience dans l’interprétation des rêves. Mais le tien contient des éléments qui m’inquiètent… beaucoup.
J’ai avalé ma salive.
— Oh, ai-je fait d’une petite voix.
— Morgan ? a fait la voix endormie de papa qui provenait de l’étage. Tu es en bas ?
Que fais-tu debout à cette heure ?
Je me suis rapidement retournée.
— Je suis descendue boire quelque chose, ai-je lancé. Retourne te coucher, papa.
— Toi aussi, a-t-il marmonné.
Hunter et moi nous sommes regardés.
— Je t’appellerai, a-t-il murmuré.
Je l’ai vu disparaître dans l’obscurité.
Va chercher bonheur plus bas :D - La vidéo en HD c'est encore mieux.
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Formulaire pour voter pour un livre de ma PAL d'hiver (fin des votes, le 31/03/16)
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Les livres cités :
Les 5 romans adultes :
? Les tribulations de Tiffany Trott d'Isabel Wolff
? L'impératrice des roses de Bernadette Pecassou-Camebrac
? Une enquête de Stéphanie Plum, tome 1 : La prime de Janet Evanovitch
? Les fantômes de Maiden Lane, tome 2 : Troubles plaisirs d'Elizabeth Hoyt
? Highland Pleasures, tome 3 : Les péchés de Lord Cameron de Jennifer Ashley
Les 5 romans YA :
? Blood Magic, tome 1 de Tessa Gratton
? Les voleurs d'âmes, tome 1 : de toute mon âme de Rachel Vincent
? Rebelle, tome 2 : Rumeurs d'Anna Godbersen
? Blood Ninja, tome 1 : le destin de Taro de Nick Lake
? Immortels, tome 2 de Cate Tiernan
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Musique d'introduction : Reflection (Mulan)
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