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sur 5219 notes
Waouh ! Quelle histoire ! C'est la première fois que je lis un polar de Thilliez. Je sais que vous êtes nombreux et nombreuses à en avoir lu plusieurs voire la totalité mais pour moi c'est une première !
D'abord mon ressenti : c'est une lecture à couper le souffle. le rythme va piano au début mais très vite la locomotive est lancée. Ce qui m'a surprise, c'est le goût du détail. Plusieurs sujets sont abordés dans ce livre et on sent que l'auteur s'est documenté. C'est du polar aux petits oignons. Cela faisait longtemps que je voulais lire un roman de cet auteur mais l'occasion ne s'était pas présentée. Et puis en regardant la série télé "Alex Hugo" avec Samuel le Bihan, j'ai vu que le scénario avait été écrit par Niko Tackian et Franck Thilliez. Takian j'en ai déjà lu un "Avalanche hôtel" mais Thilliez, non, jusqu'à aujourd'hui.
Ensuite l'histoire : En 2008, Julie disparaît en laissant son vélo. Nous sommes maintenant en 2020 et son père Gabriel la cherche toujours. Entre temps il a perdu la mémoire. A l'époque il était gendarme à Sagas, un village de Savoie, et son collègue Paul, dirigeait la brigade. Aujourd'hui un autre meurtre vient de se produire : une jeune femme quasi nue. On pense évidemment à Julie, mais il faudra attendre le résultat de l'Adn pour savoir. Je ne vous en dirait pas plus sur l'histoire...
Une bien belle découverte que je renouvellerai prochainement.
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J'ai bien fait de prévoir un peu de temps quand j'ai attaqué Il était deux fois car l'effet Thilliez, découvert dès ses premiers romans, a encore opéré : une fois commencé, je n'ai pas pu m'arrêter. J'ai commencé à 17h en me disant à 20h j'arrête (j'ai une vie de famille à assurer tout de même) ; A minuit, j'y étais encore 😉. Tout m'a plu dans ce dernier opus : l'intrigue haletante et foisonnante, les personnages fracassés (un père qui recherche inlassablement sa fille disparue), le noeud de l'histoire (étonnant) et bien sûr le magnifique clin d'oeil Au manuscrit inachevé (Franck Thilliez aime décidément les personnages amnésiques). D'ailleurs, si vous ne l'avez pas lu, lisez ce manuscrit inachevé, vous n'en apprécierez que plus Il était deux fois. Et même si j'ai l'impression de vivre un jour sans fin (c'est le troisième roman gigogne que je lis ce mois-ci), j'ai adoré ce polar palpitant, érudit, à la construction brillante. Je reste toute de même sur ma faim : il y a tellement de détails que j'ai toujours l'impression d'avoir manqué une référence, un indice quand je ferme un livre de Franck Thilliez. Heureusement il y a toujours un autre lecteur assidu pour me renseigner 👍🏼
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Second opus de la trilogie de Caleb Traksman, il fait suite au livre : « Le manuscrit inachevé »

Novembre 2008, Gabriel Moscato, lieutenant de gendarmerie enquête sur la disparition de sa fille.
Un soir, il se rend à l'hôtel où sa fille faisait un stage et demande à contrôler les registres des clients. Il s'installe dans la chambre 29 et épuisé, il s'endort. Il se réveille douze ans plus tard…
Pourquoi n'est-il pas dans la chambre 29 ?
Pourquoi a-t-il réservé une chambre sous un autre nom ?
Pourquoi est-il mal accueilli par Paul, son meilleur ami et collègue ?

Les questions se bousculent et ça ne fait que commencer…

Encore une fois, dès le départ je suis happé.
Le personnage de Gabriel, effondré de chagrin mais tenace est complexe, parfois attachant, parfois agaçant. Attachant parce que j'ai bien ressenti son désarroi quand il parle de sa fille. Agaçant, parce qu'il n'en fait qu'à sa tête et souvent j'ai eu peur pour lui.
Le personnage de Paul est aussi tenace que Gabriel mais plus réservé. Partagé entre le besoin de résoudre l'enquête dans les règles des procédures et les prises de risques borderlines qu'il est obligé de prendre.

Le rythme est soutenu. Les descriptions sont très efficaces même dans le sordide.

Je vais rapidement me plonger dans le dernier opus : « Labyrinthes »
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Mon premier roman de Franck Thilliez. Une découverte pour moi. Un récit fleuve qu'on ne lâche pas. Des personnages entiers. Une histoire qui se tient. Un musée des horreurs difficiles à supporter. le lecteur tient le choc pour arriver à la fin de l'histoire.
Inutile de raconter, il faut lire pour le voir et le croire.
Thilliez en fait parfois trop pour se rapprocher de la perfection.
La trame de l'histoire est simple pour ne pas dire simpliste mais sa construction particulièrement fouillée et complexe multiplie les références qu'elles soient sociétales, médicales, littéraires ou artistiques.
Deux amis gendarmes amis dans une brigade paumée en Savoie, Gabriel Moscato et Paul Lacroix. Deux couples proches avec leurs deux filles Julie et Louise.
En 2008, la disparition de Julie grippe la machine. Rien ne va plus entre Gabriel et Corinne. Gabriel comme devenu fou, se consacre à temps plein à la recherche de sa fille et délaisse sa femme. Il dérive oublieux de toutes les conventions sociales;
Douze années plus tard sa fille est toujours portée disparue et l'enquête close. Il n'a pas renoncé mais n'est plus le même. Il a quitté la gendarmerie et entraîne son ancien ami Paul dans une enquête borderline qui se fait en limite des procédures judiciaires.
Thilliez sait où il veut amener son lecteur mais dévoile progressivement la vérité en multipliant les fausses pistes et en multipliant les interrogations par les voix complémentaires de Paul et Gabriel.
Que faisait précisément Julie quand elle a disparue ? Dans quelle mesure Louise partageait-elle les secrets de la jeune fille ?
A-t-elle croisée malgré elle la route d'un ou plusieurs prédateurs ? Et si oui qui sont-ils ?
De Haute-Savoie à Orléans et Lille où habite sa mère, jusqu'en Pologne, Gabriel va tirer un fil rouge qui le conduira de surprise en surprise jusqu'à la découverte de la vérité.
Thilliez parvient a rendre crédible son histoire en agrégeant divers faits de société pris dans l'actualité récente et plusieurs références culturelles réelles.
Les disparitions de jeunes adolescents. La difficulté des enquêtes froides pour les services de police et de gendarmerie. le trafic de cadavres légués à la science. le plastinarium de Berlin qu'il situe en Pologne. La morbidité dans l'art pictural autour de van Gogh et de le Caravage. Les pertes de mémoire et l'ictus amnésique.
Je me suis amusé à vérifier toutes les références et je ne peux qu'être impressionné par le niveau des recherches effectuées par l'auteur.
Le tout donne un récit cohérent qui ménage le suspense et les rebondissements tout en rendant crédible les découvertes qu'en font les personnages qui vont de surprise en surprise.
La difficulté pour Paul, capitaine de gendarmerie en exercice, de contrôler son ami Gabriel qui a quitté le service, constitue l'autre intérêt du récit. L'affrontement entre la rationalité de l'un et l'affect de l'autre prêt à tous les écarts procéduraux pour retrouver sa fille, constitue l'autre moteur du récit.
C'est là que parfois le bouchon peut se trouver poussé un peu loin, mais le lecteur est gagné par la fièvre...et le talent narratif de l'auteur.
L'ensemble est réussi et se laisse lire avec bonheur même si l'on côtoie les aspects les plus sombres de la nature humaine.
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Quel roman ! Mais quel roman ! Jusqu'où Franck Thilliez va-t-il aller ? Il était deux fois est génialement complexe et remarquablement palpitant mais j'ai peur tout de même qu'à force de construire ses romans comme des puzzles, le maître du thriller français ne finisse par perdre quelques lecteurs en route. de mon côté, je continuerai d'être une lectrice assidue même si, alors que je ne pense pas être trop neuneu, j'avoue avoir eu besoin de lire plusieurs avis après avoir tourné la dernière page. Ces avis m'ont incontestablement éclairée mais ils restent des suppositions... Dans tous les cas, il me semble absolument indispensable de lire Il était deux fois après avoir lu le Manuscrit inachevé, certains se trompent et ignorent qu'ils forment un tout, les malheureux ! Enfin, un tout, c'est vite dit… Un tout « inachevé » peut-être… Ou peut-être pas, mais dans ce cas, j'ai l'impression persistante que des questions restent (encore) sans réponse. Si l'on met de côté cette nuance, qui n'en est pas vraiment une car j'insiste sur le fait que j'ai adoré cette lecture, on ne peut que se satisfaire de voir ici notre frustration post-lecture du Manuscrit inachevé assouvie car, pour le coup, des éclaircissements, on en a, sur la fin qui a laissé cois de nombreux lecteurs, mais aussi sur le mystérieux écrivain mentionné au début du roman puis volontairement « oublié ». Au fil de ce nouveau roman donc, on suit Gabriel Moscato, un ancien gendarme qui se bat pour retrouver sa fille disparue sans laisser de traces. Problème : il est amnésique et a tout oublié de ses recherches et de sa vie au cours des dernières années. Ça vous rappelle quelque chose ? L'amnésie comme leitmotiv… Et c'est là, entre autres, que le lien entre les deux romans va apparaître peu à peu, dans un tissage diaboliquement bien travaillé. Aidé par son ancien collègue et ami Paul Lacroix, Gabriel va découvrir quelle forme peut prendre l'Art quand il est au service du Mal… Il faut avoir le coeur bien accroché et les neurones bien en place, croyez-moi.
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Je suis bluffé, j'en suis ressorti ébranler. L'enquête est prenante et ne s'essouffle à aucun moment. J'ai ressenti l'immense chagrin de ce père.
Comment rester insensible à Gabriel et à sa quête de vérité. C'est dans une ambiance angoissante, alors qu'il a perdu la mémoire, qu'il recherche sa fille disparue. Il va pénétrer un certain milieu des arts, et un autre art que je ne dévoile pas pour l'aspect effroyable. La fin est cruelle.
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Décidément, j'aime vraiment cet auteur. Je le trouve très visuel et très original. Un funambule qui se déplace sur plus d'un fil, entre policier, horreur, fantastique et humanité. C'est, à mon avis, un des très grands du polar, au niveau des maîtres du genres, bien plus intéressant que des Harlam Coben ou etc. Et je ne parle pas des navets style Mary Higgins Clark et autres tout droit issus de la collection Arlequin.
Dévoiler un mot de l'histoire, moi ? Jamais !. Prenez le temps de lire ce bijou. J'ai du mal à comprendre le procès qu'on fait souvent à Thilliez, comme si on avait honte d'avoir un très grand auteur de polars qui ne soit pas made in US. Il suffit de regarder l'adaptation filmée de "Glacé" pour comprendre. le scénario = le roman, à la virgule prêt. Ce n'es pas un hasard, c'est du talent.
Bien entendu, il faut aimer le genre. C'est glauque, ça poisse, ça part dans toutes les directions et vous pouvez toujours courir pour trouver le coupable dès les premières pages. On évolue pas dans un monde de nantis en croisière de luxe pour tuer l'ennui. C'est une histoire douloureuse, qu'on pourrait suivre dans la presse quotidienne.
Si vous n'aimez pas les polars, passez au large, sinon, c'est à ne pas manquer.
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Après avoir eu une période où je n'accrochais plus trop à ses romans, j'ai de nouveau aimé ce qu'il proposait avec « le manuscrit inachevé » qui avait été un vrai coup de coeur. Je ne pouvais donc pas passer à coté de celui-ci qui en fait référence à l'intérieur.

Le lieutenant Gabriel Moscato se présente à l'accueil de l'hôtel de la falaise pour demander au propriétaire des lieux de lui fournir la liste des clients présents aux alentours de la date de la disparition de sa fille Julie. Il s'installe dans la chambre 29 pour l'étudier mais finit par s'endormir. C'est un bruit sourd qui va le réveiller. Quelque chose avait buté contre la vitre. Gabriel ne comprend pas ce qu'il voit : il pleut des oiseaux morts et constate qu'il s'est réveillé dans la chambre 7 au rez de chaussée avec des affaires d'homme qui ne lui appartient pas. Dans un premier temps il pense avoir fait une crise de somnambulisme. Il se sent étrange et ne se reconnait pas dans le miroir. C'était lui mais différent, en plus vieux. Il finit pas apprendre qu'il n'est pas en 2008 comme il le pensait mais en 2020 et que ça fait douze ans que sa fille à disparue. Que lui arrive-t-il ?
Dans un même temps, une kayakiste découvre un cadavre. Est-ce sa fille ? Y a –t-il un lien ?
Le retour de Moscato fait remonter à la surface les vieux secrets crasseux de Sagas.

Si vous avez envie de le lire, il faut prévenir votre entourage de votre indisponibilité dans les heures à venir. Difficile de le lâcher.
J'adore lorsque l'auteur joue avec le lecteur, quand il propose une petite idée à la fin du roman qui permet de le voir différemment et de s'apercevoir qu'il y avait une petite énigme comme pour le manuscrit inachevé. Un petit bonus que j'ai vraiment apprécié. Ce n'est pas une simple histoire il y a plein de choses à découvrir !
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Dussé-je mettre à mal sa modestie légendaire, Franck Thilliez a du génie. En fait, je pourrais m'arrêter là, et me contenter de ces quelques mots. Mais, quand on lit un de ses romans, on a diablement envie d'en parler !

Et pourtant, il serait criminel de trop en dire sur les intrigues de l'auteur. Croyez-moi, c'est encore plus vrai avec celle-ci…

Dans le monde du thriller, et de sa surproduction, un premier ingrédient est indispensable pour que le livre sorte immédiatement du lot : une accroche étonnante, qui à elle-seule titille votre curiosité et vous laisse entrevoir que l'histoire en question sera unique.

C'est un nouveau one shot, l'écrivain proposant toujours en alternance une histoire avec son couple fétiche de flic Sharko et Henebelle et une intrigue indépendante.

2008, disparition d'une jeune femme de 17 ans. Son père, Gabriel Moscato, lieutenant de gendarmerie, ne vit plus qu'à travers sa recherche. Il se pose, l'espace d'une nuit, à l'hôtel de la Falaise, pour se réveiller 12 ans plus tard dans une autre chambre de l'hôtel. 2008 – 2020, une faille dans la vie de Moscato.

Aux habitués des thrillers purs et durs qui pourraient s'inquiéter de se plonger dans une délirante histoire de science-fiction, je n'ai qu'à rappeler que Franck Thilliez est un scientifique et que chacune de ses intrigues est toujours minutieusement et rigoureusement construite.

Il me reste à vous assurer que la suite est aussi accrocheuse que ce point de départ.

Parlons de l'emballage du cadeau. Ce qui frappe, c'est le soin porté à créer une ambiance. Entre la ville moribonde où se déroule le récit et les événements étranges qui s'y passent, c'est un vrai climat anxiogène qui est mis en place, avec un talent hors pair. Les rebondissements et les surprises, qui sont légion et proprement ahurissants, prennent d'autant plus de force.

Le dernier ingrédient indispensable concerne les personnages. Ceux du roman sont excellemment construits et nous font entrer en rapide empathie, perturbés comme eux par tous les incidents étranges qui se produisent. Oui, l'auteur ne raconte pas que des puzzles aux multiples entrées, il sait aussi créer l'émotion (il le fait d'ailleurs de mieux en mieux à chaque nouveau roman).

Il était deux fois est un nouveau jeu de patience et un casse-tête unique. Il utilise un des ressorts les plus usités du thriller, la disparition d'un enfant, sans tomber dans la facilité et le déjà-vu. C'est une nouvelle preuve que, même avec des éléments connus, le pouvoir de l'imagination est sans limite.

Bien sûr, comme tout auteur, Thilliez a ses obsessions. On en retrouve plusieurs dans cette intrigue, avec des thématiques lancinantes. Mais à chaque fois, il arrive pourtant à se réinventer.

Comme c'est un roman indépendant, il peut être lu par tout le monde, qu'on connaisse son univers ou non. Mais, sans trop en dire, ça ne l'a pas empêché de s'amuser à faire plaisir à ses fans et de leur offrir quelques cadeaux… C'est même précisément un des piments de cette aventure hors du commun. Jusqu'à la fin, encore vraiment originale, et qui va faire beaucoup cogiter et discuter.

Il était deux fois, conté par Franck Thilliez, est une intrigue noire ambitieuse, aussi folle que minutieusement construite. L'écrivain vous réserve un flot de surprises assez étonnant dans ce nouveau puzzle littéraire. Pour moi, sans aucun doute mon one shot préféré depuis Vertige.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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Me voilà bien embarrassée avec mon Thilliez des vacances et ce, pour deux raisons toutes simples : j'ai trouvé l'intrigue très peu crédible, plutôt capillotractée comme on dit… Évidemment, vous me direz, tout est toujours possible dans ce monde qui est le nôtre (la réalité dépasse même la fiction, hein?!) mais là, franchement, on n'y croit pas à cette histoire alambiquée du genre labyrinthico-tentaculaire et donc, il faut bien le dire, plus ou moins confuse. Non, franchement, trop c'est trop et accumuler des sujets comme : l'amnésie (problème omniprésent dans la littérature policière contemporaine - c'est pratique vous me direz… le but étant de retrouver ce qui s'est passé pendant tout ce temps, ici 12 ans en l'occurrence, ça occupe l'espace de quelques pages… D'ailleurs, 12 ans, c'est à peine crédible d'autant que le personnage reprend le cours de sa vie en se renseignant ici ou là sur les événements passés et en cherchant éventuellement l'adresse de son appart' et dans quelle poche il a mis ses clefs… On l'aide un peu mais sans plus... Moi qui m'inquiète parce que j'oublie à peu près tous les titres des livres que je lis et la moitié des noms d'auteurs, finalement, je me rends compte que mon cas n'est pas si grave...), les enlèvements (d'enfants, c'est mieux), les meurtres (indispensables, évidemment), les sociétés secrètes (oups, j'en ai trop dit...), l'art (effet mise en abyme très en vogue…), les palindromes (Thilliez adore les palindromes et il nous en sert dans tous ses romans maintenant -les mêmes en plus- avouons que les « ressasser », « laval », « xanax », « abba » et compagnie, j'en ai un peu ma claque), les codes secrets (sous forme de tatouages par exemple -la symbolique des tatouages, pardon, mais j'ai un peu passé l'âge de ces conneries d'ados- qu'il faut déchiffrer, et comme on peut dire tout et son contraire, ça occupe encore le lecteur sur quelques dizaines de pages...), les Russes (ils sont partout et responsables de tout en ce moment - un peu comme les Chinois...), les chutes d'oiseaux morts (ah… très très à la mode… ça fait au moins le 3e bouquin que je lis où il est question d'oiseaux morts qui tombent du ciel … oui, je sais, très lourde symbolique, impression de fin du monde… etc etc... dans l'air du temps, ça aussi !) donc, accumuler tous ces thèmes battus et rebattus provoque ennui et impression de déjà lu...
Bref, rien de nouveau sous le soleil…
J'en arrive maintenant à l'autre problème : si je rencontre quelques soucis de mémoire, je ne suis pas encore complètement sénile. Je ne range pas mes chaussures dans le frigo et ne dépose pas mes chiens au collège. Mais là, il faut que je vous dise que j'ai été bien embêtée ! Pourquoi ? Eh bien parce que ce dernier Thilliez est plus ou moins la suite du Manuscrit inachevé publié en … 2018… Alors autant vous dire que les histoires de Léane, Jullian, xiphopage, jumeaux et compagnie, s'ils me disent bien un petit quelque chose, c'est de loin… de très loin même...
Non, franchement, ça sent le réchauffé, le truc qu'on essaie de raccrocher coûte que coûte… Bon je sais, certains y verront la preuve du génie de Thilliez là où moi, je devine un certain essoufflement et beaucoup de redites.
Je ne suis pas très sympa sur ce coup-là mais je me suis ennuyée… Une vague impression de répétition… « Il était deux fois », oui, c'est bien ça et c'est une fois de trop...
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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