Citations sur Comme une respiration... (52)
Devant l'église de Saint-Launeuc, un vénérable conifère ( donc âgé de huit siècles) héberge et nourrit un cerisier sauvage - merisier- dont les racines, à la base de son tronc situé à deux mètres cinquante du sol, n'ont jamais touché la terre. Les deux ne forment plus qu'un seul arbre.
p76
Pour l'instant, elle se sait support d'œuvre d'art et peu lui chaut la morale.
p32
A quand le retour des fleurs mentales, exhibant leurs pétales coloriés de rigolades, se faisant butiner sans pudeur au nom simple de la vie ? En attendant, plongez dans "Filles des oiseaux" de Florence Cestac. Qui sait, peut-être qu'arrivés à la dernière page, ouvrant des fenêtres, vous vous direz : "Tiens, ça pressent le bourgeon..."
p138
« Je m'étais habitué, moi, à l'idée de bientôt crever. » Le plafond de sa chambre devient trop bas pour lui car il voudrait sauter en l'air, attraper les nuages, s'accrocher aux couilles de Dieu.
L'histoire dessinée dans laquelle vous allez entrer se passe il y a un demi-siècle à l'intérieur d'une France qui sentait les chaussettes du général de Gaulle et le fond de culotte de Tante Yvonne. Quel pays gris c'était peu avant que déboule le printemps de Mai 1968. Les fleurs qui poussent sur les chemises, quand même...
On considère la respiration d'un calligraphe comme un acte sexuel.
Avec le corps de la lettre, il fait l'amour.
Dans le corps de la lettre et le corps humain réside la même sensualité.
Le roseau est l'instrument le plus ancien de l'écriture et du graphisme.
On va chercher, toujours à droite, l'espace libre puis on part vers la gauche.
On s'oriente vers le cœur parce que c'est là que réside la force consciente.
C'est une maison pas bleue pas adossée à la colline... mais elle me console du monde
(p.7)
Et puis un jour, dans la boîte aux lettres, une enveloppe beige sur laquelle on lit: -Art et dessin-, rue madame, adressée à votre nom. Se retrouver le souffle coupé. (...)
Cette lettre... Savoir immédiatement qu'elle sera la plus importante que vous aurez jamais reçue. La plaquer contre son coeur, vouloir la garder toujours en ignorant qu'il faudra la laisser lors de l'inscription mais avoir conservé son emballage. Alors que , plus grand, on jettera tout, avoir continuellement épargné cette enveloppe où on a un jour trouvé la clé de sa vie. (p. 121)
Lorsqu'au téléphone elle m'avertit qu'elle viendra le lendemain pour le règlement, alors là, je suis content. Je me dis « Ah, ça y est, je vais la revoir ! » Quand elle repart, je déplore : « Et merde, vieux con, tu te retrouveras encore un mois tout seul comme un âne ! » Mon garage, j'aurais dû lui louer à la semaine...
C’est difficile de contenter tout le monde à la fois...