Citations sur Le faiseur de rêves, tome 2 : La muse des cauchemars (36)
Minya avait beau être sauvage, irrécupérable et irrémédiablement brisée, s'ils voulaient sauver Sarai et Désolation... ils allaient d'abord devoir la sauver, elle.
L'esprit est doué pour occulter certains faits trop douloureux, mais son pouvoir n'est pas sans limites : il ne peut les effacer. Il ne peut que les dissimuler. Or, être masqué ne veut pas dire disparaître. Les atrocités dissimulées pourrissent et moisissent jusqu'à répandre leurs poisons. Elles brûlent, empestent et sifflent comme des serpents dans les hautes herbes.
Ces soi-disant dieux étaient comme un chancre au centre de tout. Mais maintenant ils sont morts. Laisse l'horreur mourir avec eux.
Eril-Fane les avait éliminés, car ils représentaient une menace future. Par cet acte, il avait fixé les règles du jeu auquel la fillette jouait encore. Serait-il juste de les changer à présent qu'elle avait enfin pris l'avantage ?
Tout le monde adore voir les rêves des autres se briser songea Nova, l'esprit ailleurs. Voir le rêveur entravé et blessé s'effondrer au milieu des éclats de ses espoirs déçus et lui dire : "Voilà ce que tu récoltes pour avoir cru pouvoir obtenir davantage. Tu ne vaux pas mieux que nous. Tu n'as rien d'exceptionnel."
Tout le monde adore voir les rêves des autres se briser, songea Nova, l'esprit ailleurs. Voir le rêveur entravé et blessé, s'effondrer au milieu des éclats de ses espoirs déçus et lui dire : "Voilà ce que tu récoltes pour avoir cru pouvoir obtenir davantage. Tu ne vaux pas mieux que nous. Tu n'as rien d'exceptionnel."