Le faiseur de rêves, tome 2 : La muse des cauchemars

« Amezrou (Ah-may-zroo)
Quand une chose précieuse, perdue depuis longtemps et que l’on désespère de revoir, est retrouvée et restaurée, contre toute attente.
Nouveau. Pas encore d’usage courant »

Ceux qui savent ne peuvent pas en parler et ceux qui en parlent ne savent pas.

Il était une fois un silence qui rêvait de devenir une chanson, puis je t'ai trouvée et maintenant, tout n'est plus que musique.

- Et j'imagine que tous les souhaits se réalisent, railla Minya, sarcastique.
- Bien sûr que non, petite sotte, répliqua Suheyla. [...]
- Les vœux ne se réalisent pas tout seuls, poursuivit-elle. Ils ne sont qu'une cible qu'on peint autour de notre souhait. On doit toujours faire mouche soi-même.

Il était une fois un silence qui revait de devenir une chanson puis je t'ai trouvé et maintenant tout n'est plus que musique.

« Les voeux ne se réalisent pas tout seuls, poursuivit-elle. Ils ne sont qu'une cible qu'on peint autour de notre souhait. On doit toujours faire mouche soi-même. »

Tout le monde adore voir les rêves des autres se briser, songea Nova, l'esprit ailleurs. Voir le rêveur entravé et blessé, s'effondrer au milieu des éclats de ses espoirs déçus et lui dire : « Voilà ce que tu récoltes pour avoir cru pouvoir obtenir davantage. Tu ne vaux pas mieux que nous. Tu n'as rien d'exceptionnel. »

Ses sourires semblaient marinés, comme s'ils avaient été conservés dans du vinaigre lors d'une précédente occasion, puis ressortis pour servir de garniture à ses expressions savamment étudiées.

Ici, personne n'aime personne, répondit-elle, l'air absent. Tous se heurtent les uns contre les autres, comme des cailloux dans un sac.

De toutes les histoires qu'il avait lues, aucune ne valait la leur.