AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Heroes (49)

Chapitre 6 : Grave :
" - Superman est un gros con !
Ma colère se déverse à flot dans la mini-serre zen du studio.
- Un con ? s'étrangle Z en se redressant.

Il croise les bras sur son torse, vexé. Ses biceps gonflent et je fais un peu moins la maligne.
- Ouais, nase et ringard.
- C'est Batman qui te branche ? se moque-t-il. Parce qu'il est riche et mystérieux ? Parce qu'il a la tête de Bale, au cinéma ?
Je ris, navrée ?
- Non, il est trop orgueilleux et arrogant. Moi, je préfère Robin, surtout depuis qu'il est devenu Nightwing dans l'anthologie des Super-Vilains.
Z penche la tête et me dévisage. Ses yeux bleus n'ont jamais été aussi sombres bien qu'il fasse jour.
Il finit par lâcher :
- Mais tu es qui, au juste ?
C'est le moment de vérité, ensuite il sera temps de partir sans se retourner. De trouver un nouveau plan B.
J'inspire une grande goulée d'air avant de chuchoter :
- Je ne sais plus, c'est pour ça que je suis là."
Commenter  J’apprécie          81
Tant pis si on ne vole pas.
Tant pis si on ne vole plus.
Les super-Heros ne cessent jamais d'être fantastiques tant qu'ils ne renoncent pas à la vie.
Commenter  J’apprécie          70
Je ne suis pas morte à l’autre bout du monde parce que je devais retrouver mon âme ici : dans l’ombre d’une créature de la nuit. Dans le cœur brisé d’un homme.
Commenter  J’apprécie          50
Peut-être que la maladie m’a rendue plus sensible. Plus émotive, et égocentrique. Je n’en suis pas moins vaillante. Je dois honorer cette promesse tacite de vivre, établie au moment où le cœur de mon donneur a commencé à battre en moi.
Commenter  J’apprécie          50
Moi, je préfère les héros. Des gens comme nous qui apprennent à vivre avec leurs blessures et leur différence.
Commenter  J’apprécie          40
On nous bouscule. Z m’écrase contre son corps et se crispe. Je tressaille ; il bande, et pas qu’un peu ! Je ne suis pas gay. Je m’accroche de toutes mes forces aux cheveux qui tombent dans sa nuque et soupire.
— Désolé, ça aussi c’est mécanique… grommelle-t-il entre ses dents en ne desserrant pas sa prise sur ma taille. Je me renfrogne.
— Merci…
— Ce n’est pas ce que je voulais dire.
— Trop tard. Il me reprend dans ses bras et j’explose à nouveau des records de diastole. Poum-poum. Poum-poum. J’en perds l’équilibre, étourdie par un vertige.
— Tu es vexée, Grace ?
— Non. Si. Il se penche à mon oreille.
— C’est l’effet que tu me fais… souffle-t-il. Je le dévisage, affolée, avant de le repousser violemment puis de me diriger vers la sortie. Le perron, la véranda. De l’air ! Z est derrière moi. Les mains dans les poches, il me regarde d’un air moqueur.
— Qu’est-ce qui se passe, bon sang ?
— Tu as peur, répond-il tranquillement.
— Peur de quoi ?
— De moi. Il me montre du doigt.
— Et de toi, poursuit-il. Ensemble
Commenter  J’apprécie          40
Désormais, je suis guérie, mais je suis seule. Et je suis vide.
Commenter  J’apprécie          30
Peut-être que la maladie m’a rendue plus sensible. Plus émotive, et égocentrique. Je n’en suis pas moins vaillante. Je dois honorer cette promesse tacite de vivre, établie au moment où le cœur de mon donneur a commencé à battre en moi.
Commenter  J’apprécie          30
- Superman est un gros con !
Ma colère se déverse à flot dans la mini-serre zen du studio.
- Un con ? s'étrangle Z en se redressant.
Il croise les bras sur son torse, vexé. Ses biceps gonflent et je fais un peu moins la maligne.
- Ouais, nase et ringard.
- C'est Batman qui te branche ? se moque-t-il. Parce qu'il est riche et mystérieux ? Parce qu'il a la tête de Bale, au cinéma ?
Je ris, navrée ?
- Non, il est trop orgueilleux et arrogant. Moi, je préfère Robin, surtout depuis qu'il est devenu Nightwing dans l'anthologie des Super-Vilains.
Z penche la tête et me dévisage. Ses yeux bleus n'ont jamais été aussi sombres bien qu'il fasse jour.
Il finit par lâcher :
- Mais tu es qui, au juste ?
C'est le moment de vérité, ensuite il sera temps de partir sans se retourner. De trouver un nouveau plan B.
J'inspire une grande goulée d'air avant de chuchoter :
- Je ne sais plus, c'est pour ça que je suis là.
Commenter  J’apprécie          30
– Qu’est-ce-qu’il faut arrêter, Z ?
– De quoi tu parles ?
– Hier soir, après avoir rendu ton affreux verdict, tu as dit qu’il fallait arrêter. C’est de nous dont tu parlais ? Tu as peur de devenir celui qui rend ma seconde vie plus précieuse ? Que je rende la tienne moins triste ?
Il s’assombrit.
Je continue :
– Pourquoi est-ce que tu es venu ce matin, sinon pour mieux me presser comme un citron une fois que nous serons loin de la ville ?Maintenant, il est trop tard pour que tu me ramènes chez moi… j’en viens à me demander si tu n’es pas sadique.
– Pas sadique, Grace…
– Manipulateur ? Psychotique ? Bipolaire ?
Il agite la tête pour me signifer que non, il n’est pas tout ça non plus.
– Alors qui es-tu, Z ?
Ma voix est montée dans les aigus. Vera se penche par-dessus le comptoir pour nous observer, inquiète ?
Je m’en fous, je reprends encore plus fort :
– Qu’est-ce que tu ne veux pas que je sache et qui t’empêche de vivre ?
De m’aimer !
Z se penche en avant et laque mes avant-bras sur la table. Il me dévisage en guise d’avertissement.
– Commence par te calmer et après, on verra.
– Je suis calme. Très calme, même !
Poum-poum. Poum-poum.
– Non, assène-t-il sévèrement.
– Parle !
Il me relâche et se redresse, l’air courroucé. Nos regards se croisent.
Je tente d’établir des connexions entre ce que je sais, ce qu’il me livre, ce qu’il essaie de me faire comprendre.

– C’est un truc avec le saut en parachute ?
– Il se rembrunit.
Bon sang !
– Il y a un problème ? je glapis aussitôt. Avec le planeur alors ?
– Peut-être, dit-il tout bas. Qu’est-ce que ça peut te faire de toute façon ? Je suis en vie.
Je suis avec toi. Ici, maintenant.
Oui, mais demain ? Ailleurs ?
– Tu dois me le dire, Zeph, j’insiste avec une pointe de désespoir.
Il secoue la tête, les yeux hagards.
– Non, ça changerait tout, Grace.
Cette fois, c’est moi qui panique…
– Tu avais promis, reprend-il en plongeant son regard bleu lagon dans le mien.
Il a baissé la garde. Il ne diras rien mais il est plus vulnérable que jamais.
Ici. Maintenant.
– Je n’arrive plus à faire comme si je m’en fichais, Zeph.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (413) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les Amants de la Littérature

    Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

    Hercule Poirot & Miss Marple
    Pyrame & Thisbé
    Roméo & Juliette
    Sherlock Holmes & John Watson

    10 questions
    5318 lecteurs ont répondu
    Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

    {* *}