Ce tome se décline en deux parties, disons un peu plus de 2/3 - un peu moins qu'1/3. La première concerne Moran, il est envoyé en mission en Afghanistan, où règne une guerre Indo-Afghane (en réalité Anglo-Russe), qui n'en fini pas, sous le secret d'un complot d'origine...anglaise!
On y apprend beaucoup sur le passé de Moran, ce qui est intéressant.
Ce qui l'a moins été, pour moi, c'est cette copie à la James Bond, et qui ne s'en cache absolument pas puisqu'on a carrément du MI6, dirigé par William, il y a M, même Q (quoique bizarrement différent), et même MoneyPenny, non mais là c'est trop, ça frise le ridicule.
La deuxième partie, concerne
Sherlock Holmes et son fidèle Watson. On retrouve un détective à la limite de la dépression, très loin de la classe à l'anglaise, au vocabulaire absolument vulgaire et au comportement abject qui n'est en rien digne de l'élégant détective anglais.
Le tome nous laisse sur la rencontre entre William et Holmes, à bord d'un train, avec une énigme de meurtre à élucider.
Espérons que le tome 5 saura remonter la qualité que la saga a présenté jusqu'à présent et suscitera à nouveau un intérêt certain pour cette histoire.