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Un beau recueil de nouvelles! C'est avec un petit regret qu'on retrouve Le rose et le vert comme une nouvelle, alors que c'est un roman inachevé de l'auteur! A la suite de cette œuvre, il y est joint le plan de l'auteur avec plusieurs propositions de la suite de l'histoire. Enfin, ça nous laisse un peu de l'eau dans la bouche, car, il y a tellement de l'esprit dans notre héroïne qu'on voudrait passer un peu plus du temps avec elle! On aimerait également vivre la suite de la gageure conclue entre l'Abbé de Miossince et le duc de Montenotte, à propos de Mina! Héritière d'un père banquier, Mina fait la convoitise de plusieurs jeunes prétendants mais elle ne veut pas être aimer pour sa richesse, elle fuit l'Allemagne, espérant retrouver à Paris, des hommes mieux attachés à leurs valeurs intérieures qu'à leurs valeurs extérieures, grande sera sa déception! On retrouve encore dans ce livre de petites nouvelles et une petite pièce de théâtre ! A l'exception de Philibert Lescale, une nouvelle à laquelle je n'ai pas accroché, un héritier qui, surpris de devenir autant riche, prend conseil auprès de notre narrateur pour savoir se gérer, le récit est creux. Par contre les autres petites histoires ont été agréables à lire, et très vives en émotion. Entre un Juif qui raconte l'origine de sa richesse partie de rien, et un fugitif poursuivi et hanté par le pouvoir du cardinal Richelieu, en passant par deux frères qui se découvrent amoureux d'une même femme! Ce sont là des thèmes bien propres au XIXe Siècle mais qui peuvent encore surprendre notre quotidien!
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Voici un livre que j'ai découvert et lu il y a peu. C'était par une belle matinée, bien avant le froid glacial de février, et je rentrai dans la boutique d'un bouquiniste de Grasse. Je fouillais et farfouillais dans les amas de livres et sur les étagères lorsque « le Rose et le Vert » attira mon attention. Il y avait bien longtemps que je n'avais lu Stendhal et, en plus, j'ignorai totalement qu'il avait écrit un autre livre portant un titre rappelant « le Rouge et le Noir ». Je me saisissais donc de l'ouvrage (une exemplaire assez ancien des éditions du Rocher), un autre promeneur venait de pénétrer dans l'antre, et je repartais avec.

De retour chez moi, je me plongeais dans cette lecture et en sortais déçu. le texte ne manque pas d'intérêt mais il est haché, manque d'énergie et d'âme. Oui, je sais, je répète depuis quelques semaines que je ne m'adonne pas à la critique négative mais ce n'est pas le cas, vous allez voir. Certains même frémissent, d'ailleurs et peut-être déjà car, se disent-t-ils, comment peut-on oser critiquer Stendhal ? La réponse est simple et tient dans la nature de ce roman : « le Rose et le Vert » est un livre posthume, un roman inachevé et ça se sent. Franchement, à sa lecture, vous comprenez pourquoi il faudrait laisser les morts là où ils sont mais un tel jugement serait injuste.

La nouvelle, d'abord, "Mina de Vanghel" mérite plus qu'un détour. C'est grâce à elle que le roman prend tout son sens en dépit de ses lourdeurs. le sujet est le même et la nouvelle révèle ce que le roman aurait pu devenir si Stendhal l'avait terminé. J'ose même dire que la nouvelle est l'écrit de Stendhal que je préfère. J'ai avalé ses presque soixante pages en moins de deux heures et la nouvelle ma transporté alors que le roman m'avait chaussé de plomb.

Je n'ai pas été emballé par le roman, mais je conseille quand même la lecture de ce livre si vous le trouvez. Vous ne devriez pas avoir de problèmes il a été réédité. C'est une bonne lecture parce que "Le Rose et le Vert" est méconnu et parce que la nouvelle est, je l'ai dit, somptueuse. Enfin ce livre permet d'apprécier la complexité du travail d'un auteur et ce n'est pas là la moindre de ses qualités. Il est presque dommage que les éditeurs (en tous cas ceux du rocher) aient choisi de faire suivre le roman de la nouvelle et j'aurais plutôt souhaité l'ordre inverse.
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Il s'agit d'un roman inachevé. Et comme beaucoup de romans inachevés, il contient quelques incohérences (on peut supposer que l'auteur les aurait corrigées s'il avait terminé son oeuvre). Par exemple, Mina quitte Koenigsberg pour fuir les amoureux qui n'en veulent en réalité qu'à sa fortune, et pour avoir le plaisir de vivre incognito dans une ville où ne verra pas qu'une dot en elle... mais affiche sa fortune dans son anonymat à Paris.

Comme Stendhal lui-même, elle trouve ridicule l'idée de noblesse et d'aristocratie... mais trouve toute compagnie autre que celle des nobles désagréable (un leitmotiv pour Stendhal. Lucien Leuwen le dit beaucoup plus explicitement. Et dans Henry Brulard encore plus « J'ai horreur de ce qui est sale, or le peuple est toujours sale »)

Sous une forme un peu à la "lettres persanes" (deux étrangers visitent Paris et y soulignent avec un oeil extérieur tout le ridicule des moeurs parisiennes d'alors) c'est une nième critique mondaine du monde, d'un auteur qui semble mépriser ce monde vain d'incultes, mais pas au point d'essayer d'en sortir.
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Mina a dix-huit ans et est l'héritière d'une énorme fortune. Elle quitte sa Prusse natale pour aller à Paris, car elle aimerait trouver un mari qui l'aime pour elle-même et non pour sa richesse. Leon, duc de Montenotte, est un jeune homme à marier, mais qui aimerait trouver une manière de le faire qui lui permettrait d'être sans trop d'attaches. L'abbé Miossince les réunit dans l'idée de pouvoir convertir Mina au catholicisme via son futur époux. Et... l'histoire s'arrête là, ce roman étant une oeuvre posthume inachevée. le récit fait une centaine de pages pour les huit cents que Stendhal avait imaginés. Sentiment de frustration de ne pas connaître la fin, mais un côté intriguant à voir la construction du texte non finalisé et les annotations De Stendhal qui nous laissent entrevoir une partie de la suite de l'histoire.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Ce que j'ai surtout aimé dans ce livre... c'est l'objet : j'ai lu un livre imprimé en 1928, numéroté, relié dans un cuir très beau avec des effets de relief, un papier épais couleur crème ("Vélin de fil du marais"), des illustrations (gravures sur bois de Pierre Gandon), les débuts de chapitres agrémentés d'un frise fleurie... la tranche supérieure dorée, livre dans un état impeccable (éditions du Trianon). Mais sur le fond, je suis triste de voir que vraiment ces histoires de duchesses trop riches ne me touchent pas du tout. D'autre part, je n'ai pas compris certaines expressions, sans doute surannées.
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c'est un peu dommage sans doute, mais je n'accroche pas à ce genre, les titres de noblesse, le langage d'une élite bourgeoise, les habitudes de l'utilisation d'un personnel de maison, en réalité tout m'irrite un peu. certes la description est bien élaborée et cette littérature correspond bien à l'esprit de l'époque qui est parfaitement rendu ici. certes Stendhal est dans doute en avance pour décrire un élan de libération de la femme, mais au fil des pages je me suis ennuyé dans des verbiages que je trouve Hors de notre temps.
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"Había un tremendo reparo: las alemanas, incluso las jóvenes ricas, creen que una mujer sólo puede casarse con un hombre al que adore ...""Rosa y Verde" y "Vida y muerte de Mina de Vanghel" son dos novelas cortas inacabadas De Stendhal. Ambas tocan el tema de Mina Vanghel o Mina Wanghen, alemana de la ciudad de Koenigsberg (ciudad que consideraba Stendhal la cuna de la cultura prusiana), joven acaudalada que no encontrando en la procacidad de los galanes interesados de su ciudad natal ese amor sincero y apasionado que tanto desea saldrá rumbo a París con su madre a descansar del asedio de sus pretendientes en una ciudad donde tendrá muchas aventuras.Ambas historias son argumentos que difieren de manera regular sobre una novela que Stendhal nunca llegó a terminar, es decir en ambas Mina es manejada de manera relativamente diferente. "Rosa y verde" tiene más páginas pero cuenta menos de la historia que Stendhal pretende relatar, pero se ve más construida, más entretenida y relativamente más descriptiva, aquí me gustó mucho los apuntes De Stendhal sobre las tradiciones francesas de la Restauración pero también del "carácter alemán" que me parece pinta muy bien a través de Mina y sus compatriotas y luego el contraste con las actitudes francesas y los pensamientos de la época. En "Vida y muerte de Mina Vanghel" hay una historia acabada pero muy breve del destino de Mina, que igual que en la otra obra va a París escapando de su Prusia natal pero es más descriptiva, e incluso, parece que se cambia de nombre al hombre con el cual estará interesada, sin embargo se cuenta mucho más sus aventuras y decisiones.Me gustó en general por la manera de contar las cosas De Stendhal, son novelas sin demasiados aspectos históricos y políticos, pero aún así, tienen una trama, no cayendo en los vacíos propios del romanticismo. También me pareció muy interesante encontrar en Stendhal una protagonista femenina (lástima que la novela "Rosa y Verde" no la concluyó), aunque se pueden ver sólo algunas en las "Crónicas Italianas", con tantas páginas en la historia y retratada de una manera tan profunda y apasionada propias del autor.
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