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4,24

sur 156 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Sacha est critique culinaire spécialisée en pâtisserie, mais ça n'a pas toujours été le cas et ça semble parfois même n'être qu'une manière d'adoucir les horreurs de son passé, du temps où elle était grand reporter.

En 1994, elle se trouve au Rwanda lorsque le président Habyarimana est victime d'un attentat. S'ensuivent des mois de massacres contre les Tutsi aux 4 coins du pays, un appel à la vengeance pour le “nettoyer de sa vermine”. Au fil des déplacements de Sacha, le/la lecteur.rice plonge dans la politique de ce pays et les horreurs qui en découlent.

La gorge régulièrement nouée, on ne sombre pourtant jamais dans le larmoyant. On est captivé.e.s par une écriture sensible qui se matérialise dans les lettres qui entrecoupent le récit de Sacha et parsèment parfois un peu d'espoir et de lumière dans les ténèbres du quotidien. Ces lettres sont écrites par Rose à son mari absent. Rose est muette de naissance. Elle est aussi Tutsi. Elle écrit l'Amour, mais aussi sa fuite, comme des mots à la place des cailloux pour que son mari puisse retrouver sa trace et qui sait, peut-être un jour, la rejoindre...

Un premier roman instructif et poignant.
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La période violente du génocide rwandais est une période qui n'arrête pas de me questionner... Comment a-t-il été possible? Par son ampleur? Par sa violence? Par le laisser faire, l'inertie totale de la Communauté mondiale!!!! Et je m'alimente de toutes les sources possibles pour essayer un jour d'y trouver une quelconque explication.... Sans succès aujourd'hui malheureusement...
Ce roman est un témoignage de cette période, à ses débuts, par l'histoire de Rose, tutsi muette, qui écrit dans son carnet sa vie et donc l'évolution et son vécu du génocide, ou du moins ce qu'elle en devine... Mais on y trouve aussi des descriptions magnifiques de son pays, de ses couleurs, ses odeurs, ce qui fait la beauté du Rwanda et ce qui en a fait son horreur..., de Daniel, son mari, médecin et très proche du FPR et de Kagamé et de Sacha et Benjamin, journaliste et photographe, sur place à ce moment là et qui vont également pouvoir témoigner de ces atrocités...
Par la fiction, l'auteur n'a pas fait un livre d'Histoire pur mais a retracé malgré tout par ses recherches et ses retranscriptions, l'ambiance, les faits, les acteurs de ces évènements....
C'est puissant et émotionnellement chargé et l'écriture en même temps, sur les périodes bénies est si belle...
Je recommande la lecture de ce petit livre qui laisse une trace en soi...
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« le temps qui passe n'a sur nos vies que peu de prise. Les plus profondes blessures nous sont infligées en un éclair. Celles auxquelles on ne s'attend pas. »
Un livre coup de coeur dont on ne sort pas indemne !
Sacha, ancien grand reporter, devenue critique gastronomique, reçoit une boîte dans laquelle se trouvent des lettres, un carnet parfumé de vanille gravé d'une fleur, et une photo.
Elle se souvient. Printemps 1994. L'Afrique.
Grand reporter française pour un grand quotidien, habituée à raconter le chaos, Sacha est envoyée au Cap pour couvrir les prochaines élections présidentielles post Apartheid.
Un accident avec un camion, des photos, une menace armée, de mystérieuses caisses, la conduisent à Kigali où elle découvre un pays dévasté par les massacres ethniques entre Tutsi et Hutu.
Elle y rencontre Daniel, obstétricien devenu médecin humanitaire. Son épouse, Rose, muette de naissance, travaille à l'ambassade de France. L'attentat politique de l'avion du président Habyarimana au-dessus de Kigali va déclencher et attiser la foudre qui s'abat sur ce pays.
C'est le destin croisé de deux femmes qui nous est raconté dans ce roman à travers le récit journalistique de Sacha mais aussi celui de rose par le biais de ses lettres.
Quelle intrigue !!! Une très belle réussite pour un premier roman.
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"Plutôt que d'entendre raconter, puisses-tu voir toi-même."
Proverbe rwandais, "Les proverbes en kinyarwanda"

"J'ai cru qu'ils m'étouffaient. J'ai cru qu'ils effaçaient ce que nous avions vécu. J'ai cru qu'ils étaient des dizaines ou des milliers. J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi. J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de moi. Peut-être que le Rwanda et moi ne faisions plus qu'un. Ils nous ont violés au même instant."

Il est des lectures qui, la dernière page tournée, vous intimident. Voilà une petite quinzaine de jours que je procrastine l'écriture de ma chronique. Comment rendre compte de ce roman sans le trahir ? en parler sans l'écorner ? dire tout le bien que j'en pense sans flagorner ?

"Ceux qui ne savent qu'écrire n'ont pas d'issue, car il n'y a pas de mots. Il n'y a pas de mots. Il n'y a pas de mots. Il n'y a pas de mots."

Comment avoir les mots, en effet ? Ces mots qu'à la lecture j'ai enfouis en une boule tout au fond de ma gorge et qu'il va bien me falloir faire remonter à la surface pour vous dire combien "J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi" est un premier roman d'un souffle rare, bouleversant, puissamment écrit. Voilà, c'est dit. Mais encore…
Je remercie les fées des #68premièresfois de l'avoir inclus dans la sélection d'automne alors qu'il a été publié ce printemps et que, pour une raison qui m'échappe tout à fait, il n'était pas apparu sur l'écran de mon radar littéraire.

Non, le roman de Yoan Smadja n'est pas un récit de plus, le récit de trop, sur le génocide Tutsi de 1994, même si, bien sûr, viennent à l'esprit "Une saison de machettes" de Jean Hatzfeld, "Petit Pays" de Gaël Faye, "Un dimanche à la piscine à Kigali" de Gil Courtemanche, ou tout récemment "Tous tes enfants dispersés" de Beata Umubyeyi Mairesse embarqué lui aussi dans l'aventure des #68premièresfois, pour ne citer qu'eux.

"J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi" est un modèle de texte qui entrelace l'intensité de destins personnels et la destinée d'un pays, l'histoire de personnes prises dans la tourmente écoeurante de l'Histoire, sans jamais tomber dans le pathos grandiloquent, l'empathie facile, le voyeurisme gratuit.

"C'est en avril 1994 que j'ai demandé à Dieu de divorcer."

Cette première phrase – et quelle première phrase ! – est aussi le titre du dernier article qu'écrira Sacha Alona. Sa carrière de reporter de guerre s'arrête à Kigali, au printemps 1994. Elle quittera définitivement les pages internationales du quotidien pour se consacrer aux critiques gastronomiques dans l'espoir d'y trouver une douceur salvatrice.
Après avoir couru le globe, l'Afghanistan, la Somalie entre autres, Sacha est envoyée en Afrique du Sud pour couvrir les premières élections post-Apartheid. À peine est-elle descendue de l'avion en provenance de Paris, qu'elle et Benjamin, son photographe, à la faveur d'un accrochage avec un convoi de camions, découvrent une cargaison d'armes à destination de la capitale rwandaise qu'agitent les premiers soubresauts de tensions entre Hutu et Tutsi.

"La frontière entre les deux communautés était à l'origine relativement poreuse. Hutu et Tutsi partageaient les mêmes caractéristiques de langue, de civilisation, de coutumes et de religion. La différenciation […] était davantage de type classique, voire sociologique."
"Entre les Hutu et les Tutsi, la déchirure est celle du quotidien, elle est intime."

Mus par un instinct professionnel aguerri, Sacha et Benjamin décident de partir pour Kigali faisant fi de l'avis de Witz, rédacteur en chef du Temps, journal qui les emploie tous deux.

"Nous aurions dû comprendre ce qui se passait au Rwanda bien avant le printemps de cette année-là. Peut-être avions-nous tenté de ne pas voir, de nous rassurer. Peut-être avions-nous baissé la garde. Alors que les Rwandais et la communauté internationale auraient dû ne pas céder un pouce de terrain, ils avaient détourné les yeux, des années durant, face à l'hydre. Jusqu'au naufrage."

"J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi" raconte en parallèle les massacres atroces de la guerre civile au Rwanda et l'histoire familiale de Daniel Kobeyisi, médecin particulier de Paul Kagame, de Rose, son épouse et fille du commis de cuisine de l'ambassade de France ainsi que de leur unique enfant, Joseph.

"Elle est mon sol, il est mon ciel."

Ces deux récits, l'un portant le regard extérieur et distancié de la journaliste,

"Elle s'envolait, libre, douée d'une faculté rare : la capacité à percevoir le monde avec les yeux de l'autre. Inébranlablement convaincue que la matière dont se compose l'homme est si fragile, si fluide, que l'écoute ne peut que la révéler. Witz attendait d'elle qu'elle raconte les villes, qu'elle en rapporte le crépuscule, les instants précieux et, à travers eux, les affres de l'homme, l'aspérité des âmes, le battement des coeurs."

l'autre offrant à lire ce que Rose perçoit dans sa chair-même sont d'une justesse rare. Les événements innommables de ce printemps rwandais sont consignés soigneusement et simultanément dans deux petits carnets qui ne quittent jamais, ou presque, leur propriétaire. le premier a toutes les qualités de l'écrit journalistique, nerveux et concis, basé sur des faits réels et vérifiés. le second, noirci des lettres que Rose écrit journellement et vainement à son mari, est émouvant, empreint d'un lyrisme contenu. Il porte la parole de Rose, muette de naissance, il est son témoignage. Elle y confie d'abord ses inquiétudes, avant d'y consigner l'horreur et la fuite éperdue pour tenter d'échapper à la pire des barbaries où les amis d'hier se muent en tortionnaires sanguinaires.

Les mots, voilà ce qui lie Rose et Sacha.
Le carnet noir, "sale et élimé" de Rose se retrouve dans les mains de Sacha, quelque vingt ans plus tard, un lundi d'avril 2017 et déclenche a posteriori le compte-rendu de l'horreur absolue qu'elle a vue ce printemps-là au pays des mille collines et qu'un passage à lui seul résume :

"Benjamin posa son appareil photo, Sacha posa son carnet, son stylo. […] Sacha songea que ça ne lui était jamais arrivé. Quoi qu'elle ait vu, quoi qu'elle ait entendu, elle n'avait jamais posé son carnet. Ni en Afghanistan, ni en Somalie, ni ailleurs. Elle n'était jamais intervenue. Elle n'avait jamais saisi la main d'un enfant. Et elle comprit, quoique leur geste fût spontané, instinctif, irrémédiablement humain, que quelque chose s'était brisé."

Ce moment où la journaliste chancelle pour laisser enfin affleurer la femme.

Le dernier tiers du livre est terrible, à la limite du supportable avant que la fin, poignante, ne vienne rallumer une parcelle d'espoir. Impossible d'en rendre compte sans en déflorer ce qui en fait le sel et que je ne veux pas gâcher. Reste la beauté des mots pour dire autant la bestialité la plus immonde que l'amour le plus pur de deux femmes pour un jeune garçon.

"À ce moment précis et pour la première fois de ma vie professionnelle, j'aurais voulu être à Paris. Je l'ai voulu obstinément, déraisonnablement. Échapper à cette laideur, dire « Désolée je n'ai rien vu », faire comme si je n'étais jamais venue puis refermer la porte, me retirer sur la pointe des pieds, me rassurer, me dire que de toutes façons je n'aurais rien pu faire."

Raconter, ne jamais cesser de raconter. La mémoire est là pour ne pas perdre le fil, le récit est le plus sûr moyen de ne pas oublier, de se ressouvenir, et dire l'histoire d'un passé qui heureusement n'est plus et ne doit jamais se reproduire.

Ce livre est lauréat du #prixHonorédeBalzac.

1er roman,
Lu pour la session automne des #68premieresfois

Lien : https://www.calliope-petrich..
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Je viens de finir, j'en tremble encore.

Par le recis croise de plusieurs personnage temoins de cette tragedie nationale, l'auteur reussi a transporter le lecteur dans le temps. Dans ce livre, les details precieux de la vie de l'individu et l'HISTOIRE d'un pays se rencontrent. Ce melange en fait un livre brillant que vous ne pourrez pas poser avant la derniere page.
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C'est en juillet 2020 que j'ai reçu ma seconde claque littéraire de l'année.

La lecture d'Un enfant de Patricia Vergauwen et Francis van de Woestyne était comme un couteau dans le coeur face à l'injustice de la vie et de la mort, qui peuvent parfois défier le cours naturel des choses et créer des douleurs indescriptibles. Celle du premier roman de Yoan Smadja, J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi, a été un coup de poing dans l'estomac.

C'est d'abord le titre qui m'a séduit, il y a quelques mois, quand @mesmotssurlesleurs, à l'occasion de la sortie du livre au format poche aux éditions Pocket, a repartagé l'avis qu'elle avait publié bien plus tôt. J'ai alors su que je devais le lire. D'abord pour ce titre qui s'est révélé représentatif de l'oeuvre : beau, fort, élégant. Ensuite parce que, depuis que j'ai croisé le compte d'Isabelle grâce au superbe Ton père de Christophe Honoré, je sais que nous avons des attentes communes concernant la littérature, et sa façon de parler de ce roman m'a convaincu qu'il me plairait. Et il m'a plu. Et il m'a subjugué. Retourné.

En 2017, Sacha Alona, ancienne correspondante de guerre devenue critique gastronomique, reçoit un carnet qui l'a ramène plus de vingt ans en arrière, en avril 1994. Alors qu'elle se trouvait en Afrique du Sud pour couvrir les premières élections post-Apartheid, un accident avec un camion transportant une étrange cargaison et son intuition la conduisent à Kigali, au Rwanda. Là-bas, les tensions entre Hutus et Tutsis s'épaississent dans une relative indifférence de l'Occident. le jour où Sacha et Benjamin, le photographe avec qui elle est supposée couvrir les élections en Afrique du Sud arrivent au Rwanda, le conflit explose. le président Habyarimana est assassiné dans un attentat et les Hutus déchaînent leur haine sur les Tutsis. Quand le génocide débute, les deux journalistes français se trouvent avec Daniel, médecin tutsi supposé les mener jusqu'au président du FPR (Front patriotique rwandais), qui n'aura, dès les premiers instants du massacre, qu'un objectif : retrouver sa femme Rose et leur fils Joseph.

Yoan Smadja raconte l'horreur du génocide rwandais avec une délicatesse admirable. Que ce soit dans la narration des déplacements de Sacha, dans les articles qu'elle rédige ou dans les lettres que Rose écrit à Daniel dans son carnet, les mots sont toujours judicieux, précis, choisis avec minutie. J'ai découvert l'abjecte perte d'humanité qui a mis le pays des mille collines à feu et à sang en même temps que Sacha, qui n'avait qu'une vague idée du conflit opposant les Hutus et les Tutsis avant de se retrouver plongée au coeur de son point culminant.

Et puis il y a Rose. Rose dont la famille est au service de l'ambassade de France. Rose qui ne parle pas, mais qui écrit. Rose qui tremble de ne pas savoir où est Daniel. Rose qui va tout faire pour protéger Joseph. Rose qui ne cessera d'écrire pour que le lien avec son mari perdure malgré la distance, malgré la peur, malgré l'incertitude. Rose dont chaque lettre est à la fois un condensé d'émotions et une leçon de littérature.
Lien : https://8tiret3.blogspot.com..
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Ce roman est beau et fort.
Yoan nous raconte le génocide au Rwanda et il fallait une grande qualité d'écriture pour nous raconter cette sombre partie de l'histoire.
Le roman alterne entre journal intime d'une femme rwandaise et l'histoire vécue par une journaliste française.
Le destin de ces deux femmes va se lier même si au début ce lien n'est pas si évident pour le lecteur.
Yoan réussit très bien à décrire l'horreur et la violence de la situation dans laquelle vivent un très grand nombre de rwandais à cette époque. Mais il arrive également à décrire l'amour, la compassion et à nous faire ressentir plein d'émotions.
Ce livre est une très belle réussite qui aura réussi à me toucher.
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Cette année marque les commémorations des 25 ans du génocide des Tutsi au Rwanda, et depuis avril, ne manquent ni les photos, ni les analyses, ni les reportages, provoquant toujours l'indignation, l'incompréhension, la sidération, la compassion...
Ces émotions sont présentes dans « j'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi » ; pour moi, elle sont complétées par une empathie immédiate, profonde, durable et douloureuse avec les personnages de ce récit à deux voix : Rose, une jeune femme tutsi travaillant à l'ambassade de France, mère d'un petit garçon et mariée à Daniel, un opposant au régime, et Sacha, reporter de guerre française rompue aux terrains de conflits et pourtant dévastée par ce qu'elle va découvrir au pays des mille collines.
Chapeau à Yoann Smadja, pour la remarquable documentation au service du récit, pour l'analyse fine de la violence inimaginable qui guidait la main des assassins, pour l'exposé clair des faits autant que des causes du génocide (sans que jamais le récit ne tourne à la leçon de géopolitique indigeste).
Et merci pour ce livre fort et poignant, qui rend bien le sentiment d'urgence animant les personnages, certains pour fuir, d'autres pour retrouver ceux qu'on aime avant que les machettes ne leur ôtent la vie, d'autres enfin pour témoigner, et où rayonnent la force du lien entre les époux, la fureur de vivre qui anime les survivant.e.s, l'impossible retour en arrière et, miraculeuse, la vie qui continue.

Lu dans le cadre des 68 premières fois, ce livre voyage auprès des lecteurs/lectrices engagé.e.s dans l'aventure.

Lien : https://www.fenetres-sur-la-..
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Magnifique roman, prenant et percutant !
Ce roman m'a touchée, transportée.
Je n'ai pas décroché, et rares sont les livres qui me bouleversent tant.
Les récits de Rose et Sacha resteront longtemps en moi.
A lire et à faire lire.
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J'ai dévoré ce roman qui m'a énormément touché. La lecture est juste et émouvante et l'histoire captivante. On apprend beaucoup sur le genocide rwandais dans un cadre romanesque tendre et dur à la fois. C'est pour moi le roman de l'année.
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