AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,56

sur 285 notes
J'ai adoré la première partie. Sublime, ambiance victorienne, les bas-fonds le Londres, un personnage étrange et mystique. Une atmosphère pesante absolument sublime.
Et puis le narrateur se perd dans le Laudanum... dans des trips où l'on ne sait plus la frontière entre ce qu'il raconte, ce qu'il imagine..... j'ai perdu le fil à ce moment là.
à retenter selon vous ?
Commenter  J’apprécie          30
Je lis Dan Simmons depuis pas mal d'années et j'apprécie beaucoup ces oeuvres à part. J'avais dévoré et adoré Terreur et je me suis attelé à ce roman avec enthousiaste. le cadre, le sujet, tout pour séduire.

Même si j'aime cet auteur et même si j'ai aimé ce roman, il m'a fallut plusieurs mois pour arriver à le terminer, et avec de nombreuses interruptions (cela a déjà été signalé dans certaines critiques).

Cela arrive avec certains livres : il faut reconnaitre que l'oeuvre est dense, truffée de détails, mais l'histoire en vaut la peine. Pas de rebondissements à la fin, mais une remarquable immersion dans cette époque.

Comme toujours l'auteur s'est ultra documenté comme toujours.

Bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          30
Cela faisait fort longtemps qu'un D. Simmons n'avait point hanté mes nuits. Il a toujours l'art et la manière de subjuguer, quel que soit le genre qu'il décide de célébrer, space opéra, fantastique, thriller...
Avec "Drood", il offre un puissant hommage à la littérature. Décor : Londres. Temps : les années 1865-1870. Personnages : rien de moins que Charles Dickens et Wilkie Collins. Je n'ai malheureusement encore rien lu du légendaire premier, en revanche les romans du second, plusieurs oui. La vie de C. Dickens a inspiré de nombreux biographes, néanmoins ses dernières années peu ; c'est sur cette période plutôt laissée dans l'ombre que D. Simmons s'est plu à laisser courir son imagination débordante, en prenant pour point de départ le spectaculaire accident de train dont a été victime l'illustre écrivain en 1865.
Tout est vécu au travers des yeux de W. Collins, tout aussi prolixe mais moins reconnu que C. Dickens. Ils sont proches collaborateurs; autant amis intimes (le frère de l'un a épousé la fille de l'autre) au quotidien que concurrents admiratifs dans la vie littéraire. A noter au passage que D. Simmons retrace à merveille l'univers des écrivains à succès, les coulisses d'une revue, d'une tournée, et l'on croise furtivement quelques figures de ce temps-là.
C. Dickens a laissé un roman inachevé, "The mystery of Edwin Drood", ah Drood, c'est lui qu'a choisi D. Simmons pour bouleverser la vie de nos 2 compères. Il apparaît lors de ce fameux déraillement de train, C. Dickens le voit se pencher sur les victimes, les accompagnant au-delà de la mort, il n'a alors de cesse de le retrouver et transmet son obsession à W. Collins. C'est le début d'une poursuite dans les bas-fonds de Londres, jusqu'aux catacombes, on plonge alors dans le fantastique et les hallucinations. Faut avouer que ce cher narrateur est loin d'être du genre sobre, il a une addiction certaine au laudanum (qu'il absorbe par tasses entières) qui brouille ses pensées, ses actes et donc ses écrits. Que reste-t-il de véridique dans ce journal posthume?
"Drood" est un magistral pavé, une belle peinture du milieu littéraire à l'époque victorienne et une réflexion sur l'écrivain, son travail, ses démons intérieurs.
Lien : http://lapetitesteph.blogspo..
Commenter  J’apprécie          30
C'est un livre agréable à lire. Les descriptions de Londres et de son fabulé monde souterrain habité de personnage fantasmagoriques, est digne des meilleurs passage de Dan Simmons. La psychologie des protagonistes est, elle aussi très réussit. le seul regret que j'ai c'est l'histoire un peu plate. C'est un bon livre surtout si vous chercher à passer un agreable moment.
Commenter  J’apprécie          30
INÉGAL : c'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce pavé de 860 pages !

Il me fut très difficile d'entrer dans l'histoire pendant les 300 1ères pages : plutôt ennuyeux ; le personnage de Drood n'avait guère de consistance ; les passages sur Dickens, s'ils étaient sans doute documentés, n'apportaient guère d'énergie à l'ensemble. le seul passage qui m'ait vraiment intéressé dans ce début de livre est la descente dans les égouts de Londres et la recherche par les deux héros de Drood. Ce début finit par une cérémonie égyptienne de mascarade : on est plutôt décontenancé à ce moment-là tellement ça part dans tous les sens...

Le plus intéressant vient après : il faut dire que le véritable héros de cette histoire est Williams Collins, ami et rival de Dickens, narrateur et opiomane. Au fur-et-à-mesure où on avance dans la lecture, on comprend dans quelle folie évolue ce personnage, folie peut-être symbolisée par le scarabée qui lui grignote le cerveau, et l'état second procuré par le laudanum qu'il ingurgite comme du petit-lait ainsi que l'opium. Il croit tellement à l'existence de Drood qu'il en finit par vouloir tuer Dickens (qui aura le mauvais goût de mourir juste avant !).

Les dernières pages sont à nouveau très inégales ; ceci dit, au cas où l'on ne l'aurait pas compris avant, l'auteur nous livre de façon explicite la folie de ce Wilkie, qui attend la mort et qui a complètement sombré dans son monde imaginaire et cauchemardesque.

Il me semble que ce roman aurait gagné à être plus court et à ne pas passer tant de temps à nous décrire les lectures publiques de Dickens (ce qui devient répétitif et lassant au bout d'un moment). Dickens nous apparaît imbu de lui-même, intolérant et grandiose. On s'attache davantage, si je puis dire, à Wilkie, avec ses défauts, sa jalousie, ses obsessions et ses consommations d'opiacés. D'ailleurs, il est souvent question de cette dernière chose dans le livre : Dan Simmons a-t-il voulu faire une mise en abîme dans son propre roman ? Faire voir ce que peuvent provoquer ces substances, puisqu'elles agissent directement sur le narrateur et que ce dernier développe en long, en large et en travers dans ses propres romans, les conséquences d'une consommation excessive ? (+ le mesmérisme, si cher à Dickens apparemment et sur lequel repose en partie l'histoire).

En conclusion, roman éclectique, plus intéressant à la fin qu'au début, même si l'écriture demeure inégale.
Commenter  J’apprécie          30
Ce roman est sans nul doute celui d'un auteur qui a fait de longues et profondes recherches avant de se lancer. On y lit un peu la biographie de Charles Dickens que l'on retrouve 5 ans avant sa mort, suite à un accident de train dont seuls les occupants de sa cabine survivront. C'est lors de ce drame que le très célèbre auteur croise Drood, un homme à l'aspect d'un spectre ou peut-être un spectre ayant l'aspect d'un homme. Dickens plus ou moins remis de son accident se lancera à la recherche de ce mystérieux personnage entraînant avec lui plus ou moins contre son gré, son ami l'auteur Wilkie Collins. À partir de ce moment nous sommes entraînés dans les quartiers de Londres les plus pauvres et les plus dangereux de la fin du XIXe siècle, dans les royaumes de l'opium sous la ville elle-même. L'humain déshumanisé.

Le roman est dans nul doute bien écrit. Mais la narration voulant nous transmettre le plus d'éléments biographiques possible sur Dickens en est parfois trop lourde. Il y a également parfois de la répétition dans les états d'âme de Wilkie Collins.
J'ai aimé ce livre pour l'image moins glorieuse de Londres qui nous y est décrite, pour tout ce que j'ai appris sur Dickens et j'irai sans aucun doute très prochainement lire ses livres ainsi que ceux de Collins, Simmons ayant réussi à éveiller mon intérêt. La lourdeur du texte m'a toutefois empêché d'être tout à fait emballée.
Commenter  J’apprécie          30
D'abord un grand "Ouf" d'avoir terminé ce livre...L'intrigue était bonne au départ mais au fil des pages, rien ne se passe réellement et certains passages auraient pu être condensé, voire totalement évité. Par contre, je me suis bien senti dans l'atmosphère du Londres fin dix-neuvième et dans la peau du narrateur Wilkie Collins mais le final n'était pas au rendez-vous.
Commenter  J’apprécie          20
Voici un roman qui ne m'a pas laissé indifférent, à presque tous les niveaux, me faisant passer du ciel aux enfers, en matière de plaisir de lecture.
Mais d'abord un bref mot sur l'écrivain, Dan SIMMONS.
Auteur protéiforme, capable de verser dans l'horreur, le policier, la S-F, traduit dans plus de 27 pays, Simmons est surtout connu des amateurs de S-F pour sa saga de Space-Opéra Les Chants d'Hypérion.
Ici c'est à un roman aux forts accents historique et fantastique que nous invite SIMMONS.

Pourquoi roman historique, parce que l'action de notre roman se situe en plein siècle victorien, époque de l'apogée de l'Empire britannique, et ce dans tous les domaines : militaire, colonial, maritime, économique, scientifique et littéraire.
Plus précisément l'histoire se déroule entre les années 1865 et 1870, années importantes pour les deux principaux intervenants du roman, deux personnages célèbres : Wilkie Collins, et un illustre parmi les illustres puisqu'il s'agit ni plus ni moins de Charles Dickens.
Un choix plutôt judicieux de la part de l'auteur puisque, du fait de leur existence avérée, ils donnent une sorte de caution réaliste à la fiction qu'il écrit.
Ces deux grands auteurs de leur époque, amis, contributeurs et amateurs de cercles et clubs littéraires, auteurs d'essais, de pièces de théâtres (acteurs parfois); bref ces deux parfaits Gentlemen de la bourgeoisie cultivée victorienne, vont être confrontés au troisième larron de ce roman, l'énigmatique, l'insaisissable, et méphitique Drood (Pour l'anecdote Drood est le nom du dernier roman, non achevé de Dickens : le Mystère d'Edwind Drood )
Ce dernier est l'élément déclencheur de tout le fantastique de l'oeuvre, celui qui fait basculer nos deux célèbres auteurs dans des abimes de perplexités, de questionnements et d'horreur.
En juin 1865 Dickens, qui se déplaçait souvent en train pour donner des représentations théâtrales de ses propres pièces, a un accident de train. Il fit réellement partie des rares survivants de cette catastrophe qui emporta la quasi-totalité des wagons de première classe dans lesquels il voyageait avec sa suite.
Sur le lieu de l'accident il rencontre un homme à l'allure particulière : Drood, sorte de Nosferatu sans nez, aux dents limées en pointes, aux yeux sans paupières..
Voici un portrait peu amène d'une « créature » qui deviendra l'arlésienne de l'histoire, toujours insaisissable, aux desseins obscurs et ésotériques. Les deux personnages sont dès lors liés dans une relation d'interdépendance et de réciprocité qui ne s'expliquera complètement que dans les derniers chapitres de ce long livre.
L'histoire en elle-même est racontée par Williams Wilkie Collins. Auteur populaire de son époque, ayant eu, comme beaucoup de ses contemporains, une très forte dépendance au laudanum puis à la morphine afin de gérer les douleurs de sa goutte rhumatismale. Il en résulta une paranoïa qui lui donnait l'impression d'être observé, suivi, puis même de converser avec son double fantomatique, un Doppleganger, l'Autre Wilkie. Élément qui aura une importance cruciale dans l'histoire, ses rapports avec Dickens et Drood.
Collins est donc le narrateur de l'histoire, il s'adresse au lecteur, le prenant parfois à témoin, comme si il tenait dans ces mains une sorte de manuscrit sorti des ombres et du temps, offrant de nous livrer enfin ce qui serait vraiment arrivé a Charles Dickens, sur ces cinq dernières années de vie fatidique, quel rôle lui-même joua dans cette tragédie, et quelles furent leur relations complexes.

Les quelques 900 pages de l'ouvrage sont une véritable montagne d'informations sur l'époque Victorienne. C'est la première grande force de cet ouvrage, réussir à reconstituer avec véracité cette époque.
Rien n'est oublié, de la façon de vivre et de penser des classes aisées (ces fameux gentlemen à l'anglaise, véritable statut social), leur lieux de rencontres et de villégiature, les demeures où ils vivaient. Mais aussi à l'autre bout de l'échelle sociale, la misère extrême des grandes villes, les conditions de vie épouvantables, les atroces nuisances sanitaires qu'entrainaient la concentration d'autant d'êtres humains et d'animaux dans des lieux exigus sans plan de gestion des déchets.
C'est une période de l'Histoire qui est passé au tamis de la plume de Simmons, il a d'ailleurs dû faire là un long et fastidieux travail de recherche pour nous donner une image si vivante et réaliste.
L'autre Grande force de ce livre c'est cette capacité à préserver presque jusqu'à la fin ce seuil qui existe entre ces deux mondes que sont celui de la réalité et celui de la fiction, distillant par l'entremise du récit de Collins des bribes d'éléments fantastiques au milieu d'une foule de détails crédibles (et pour partie surement vrais) des vies de tous les personnages réels impliqués dans ce récit.

Mais, car il y a un mais, la lecture de ce livre n'est pas toujours aussi aisée et fluide que mes propos le laissent à penser.
SIMMONS opère une telle surabondance de digressions dans l'évolution du récit principal, qu'il en perd le lecteur. Si l'anecdote a l'avantage de fixer les histoires, les caractères, les vécus des personnages dans la mémoire du lecteur, son usage excessif ne fait que l'éloigner de l'intelligibilité du récit. Si Dickens et Collins sont formidablement tangibles, la cascade de descriptions interminables des aléas de leur quotidien fini tout simplement par être soporifique et ennuyer. Des pages, et des chapitres entiers sont ainsi consacrés au futile et à l'inutile, au superflu et l'improductif, ce qui a profondément contribué à plomber ma lecture.

Drood, je le disais dès le début ne vous laissera pas indifférent, soit vous embarquerez avec Collins, jusqu'au bout, malgré les cahots de la route, soit vous resterez sur la bas côté dès le premier arrêt. Au final, je suis plutôt heureux d'avoir été au bout de ce massif de pages, parce que l'idée de base du livre, celle de confronter deux personnages historiques à une réécriture par l'entremise du fantastique d'un évènement de leur vie, possède quelque chose de jubilatoire. En revanche j'espère que vous ne subirez pas, comme moi cette avalanche de description, elles seront peut-être moins rébarbatives et inutiles à vos yeux qu'aux miens.
Mais pour la peinture de cette époque, pour le plaisir de suivre Charles Dickens et Wilkie Collins dans leur lente et longue descente aux enfers, pour l'affreux Drood, ce livre vaut vraiment qu'on lui accorde sa chance.
Commenter  J’apprécie          21
Si vous n'aimez pas Dickens et l'Angleterre Victorienne, ne lisez pas ce livre ! L'idée est très originale et le livre est très bien documenté mais même si vous aimez cet univers (et c'est mon cas), l'intrigue traine en longueur. Lorsque l'histoire commence à bouger et à devenir trépidante, l'auteur fait des apartés historiques et littéraires qui plombent l'action. J'ai été jusqu'au bout mais j'ai peiné.
Commenter  J’apprécie          20
Une fois n'est pas coutume, D. Simmons nous offre un roman à la croisée des chemins, entre biographie romancée et thriller fantastique, Drood n'est pas qu'un pavé de 1200pages ultradocumentées, ni Une succession de digressions sur la bête qu'est un auteur, mais un réel voyage au coeur du Londres victorien, où Charles Dickens est l'auteur mondialement connu, aimé, un monstre de la littérature anglaise que l'on surnomme « l'inimitable ». L'histoire prend place lorsque C. Dickens réchappe à accident de Stapelhurst, quand son train déraille suite à une collision. Au milieu des victimes, il fait la rencontre d'un mystérieux personnage, Drood, dont l'apparence étrange le hante encore. le récit nous est livré au travers des yeux et la plume de son cher ami et collègue, Wilkie Collins. Autant je connaissais C.Dickens et quelques-unes de ses oeuvres (Oliver Twist, David Copperfield, Un chant de Noël et le mystérieux Edwin Drood, que je connaissais que de nom celui-là), Wilkie Collins m'était inconnu. Ainsi Wilkie narre les dernières années de vie de Dickens, du fameux accident jusqu'à sa mort. Entre digressions d'auteur quant à son oeuvre, ses états d'âmes, d'égo et ses confessions d'homme, le mystère Drood empoisonne nos deux auteurs à succès. Wilkie est sournois, imbu, égocentrique et d'une ambition trouble, le tout sous les assauts du laudanum qu'il prend jusqu'à la déraison. Il accompagne Dickens à la poursuite d'un fantômes, dont l'âme sombre hante Londres et ses bas-fonds. Leur quête signé leur perte. Qui est celui qui se fait appeler Drood ? Un égyptien au culte démoniaque ? Un meurtrier sanguinaire ? Un vampire mesmerien ? Ou simplement un fantasme malsain ?
Dan Simmons nous livre une intrigue multisens, au bord de la folie d'un homme envieux et jaloux, mais aussi détestable que soit Collins, qu'en est-il de Dickens, l'inimitable ? Quelle place se faire aux côtés du chêne somptueux qui prend toute la lumière ? Charles Dickens est impitoyable, bourreau de travail et d'exigence, il est aussi un ami fidèle, prompt à la rigolade, enthousiaste et généreux.
Dan Simmons livre avec brio un regard sur sa vie, de sa jeune maîtresse et comédienne, de ses enfants avec son épouse qui a délaissé ; il décrit aussi merveilleusement le Londres victorien, nous glace avec sa pauvreté, ses crimes, ses oubliés. Sur la condition de la femme, des hommes...
J'ai mis du temps à lire cet ouvrage, complexe et retors, j'ai détesté certains tableaux, certains thèmes, pourtant nécessaires. Chaque réflexion est une marche vers le dénouements et avec la psyché malaisante de ces auteurs, nous descendons grâce à eux l'escalier de la folie. Comme celui qui mène sous le cimetière, dans les sous sol de Londres, à la recherche de Drood et de ses enfants cannibales... la fin n'est pas que surprenante, elle nous tiraille, nous effraie, et si.... et si je reprenais depuis le début, j'y verrais la lumière, les réponses étaient là. Encore une fois, Dan Simmons a su me convaincre.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (826) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous les 7 pèlerins allant sur Hypérion ?

Comment s'appelle le poète ?

Martin Silenus
Lénar Hoyt
Sol Weintraub
Paul Duré

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Thème : Le cycle d'Hypérion, tome 1 : Hypérion de Dan SimmonsCréer un quiz sur ce livre

{* *}