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Belle suprise que ce roman noir d'anticipation d'une auteure que je ne connaissais pas.
l'histoire est accrocheuse, riche en rebondissements et en information, le côté social y est aussi très présent .Elle se situe dans un futur proche où un mur a été érigé entre Jérusalem et Tel Aviv. d'un côté les Ultra orthodoxe financés par les Russes et de l'autre les résistants qui luttent contre les radicalisations.
on sent que le auteure est journaliste mais à également un grand talent de conteuse. les chapitres sont courts et alternent avec les 6 personnages principaux qui veulent tous traverser ce mur dans un sens ou dans l'autre.
histoire pationante, personnages attachants... bref une auteure à suivre. d'autant plus qu'il s'agit du dernier roman d'une trilogie, je lirais donc les autres. ils peuvent se lire indépendamment.
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Des quêtes multiples de liberté

Le profil de l'auteur (directrice adjointe de la rédaction de Libération) laissait imaginer un roman de politique fiction. Alors, oui, on peut considérer que l'univers du roman relève d'une certaine anticipation : la séparation entre Jérusalem dominée par les ultra-orthodoxes et Tel-Aviv, refuge des résistants ou indésirables, symbolisée par un mur digne de celui de Berlin. Cependant, à la place des miradors et des tireurs d'élite, il est question de robots tueurs financés grâce à l'aide bienveillante de l'empire russe. Je vous rassure, cependant, tout de suite : malgré cette thématique, on est très très loin d'un roman de science-fiction puisque cet aspect de l'histoire est vraiment plus que minoritaire dans le roman. En effet, ce contexte géopolitique n'est qu'un prétexte pour mettre en avant des personnages particulièrement charismatiques en rébellion contre une certaine vision du monde. Et en cela, Alexandra Schwartzbrod s'en sort plutôt bien.

L'intégrisme religieux, voilà ce qui constitue le point de départ du roman. Si vous n'en êtes pas encore convaincu, l'auteur vous prouve ici combien la folie religieuse est à la fois terrifiante mais également d'une hypocrisie sans nom. En effet, outre l'édification de ce mur de la honte (eh oui ! encore un), on comprend rapidement que, derrière tout cela, se cache surtout l'ambition d'oligarques accros au pouvoir et aux pratiques morales très éloignées des textes sacrés. Cette suprématie d'un petit groupe montre d'ailleurs ses limites dans la mesure où même quelques alliés russes émettent des réserves quand il s'agit de mettre à exécution le plan de ces « fous de Dieu ». le mur n'apparaît plus alors que comme un moyen de garder prisonnier plus que de protéger des « impies ». Une chose est certaine : l'auteur ne fait pas de cadeau à ces traditionalistes aveuglés par leur propre intérêt.

Mais c'est surtout le destin des personnages qui nous intéresse ici. En effet, qu'ils soient d'un côté ou de l'autre du mur, ils ont tous un point commun : le désir de retrouver une certaine liberté ou de la préserver. Cependant, on constate que leurs actions sont avant tout guidées par un altruisme admirable. Ainsi, Eli risquera sa propre liberté pour retrouver la seule femme qui ait jamais compté pour lui, Haïm se découvrira une âme de résistant malgré sa fidélité sans faille à ses croyances. Quant à Isaac, il devra faire un choix qui décidera du reste de son existence. Enfin, Ana, Moussa et Malika tenteront une alliance, malgré leurs origines différentes, pour une vie meilleure. Mais les obstacles seront nombreux sur leur chemin. A travers ses différents héros et héroïnes, Alexandra Schwartzbrod parvient ainsi à insuffler un peu d'espoir dans un monde où l'humanité se trouve, de plus en plus, malmenée et où la folie de certains décideurs internationaux nous laisserait penser qu'un tel scénario n'est finalement pas si inenvisageable que cela. Aussi, croisons les doigts, faute de mieux !

Mes chouchous à moi

Ils sont deux pour une fois : Moussa et Malika, les deux ados palestiniens. Ayant échappé de peu à une véritable rafle, ils tentent de faire leur apprentissage dans un monde qui ne veut pas d'eux. Et ce qu'ils vont devoir affronter n'est vraiment pas de leur âge. Leur destin bouleversant ne laissera en tout cas personne indifférent.

Un roman noir que je recommande, tant il nous dépeint un monde si proche de nous et, pourtant, terrifiant si les limites venaient à être franchies.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Je voulais dans un premier temps remercier l'équipe de Bepolar et les Editions Rivages/Noir pour l'envoi et la découverte de cet auteure.

En premier lieu le roman d'Alexandra Schwartzbrod m'a beaucoup intrigué et le suspense était présent dans la quatrième de couverture.
J'ai retrouvé un peu de ce suspense et de ce intrigue au fil des chapitres mais de manière distancé.
L'histoire qui se découpe en 4 personnages est très intéressante et très attirante bien que l'on n'en apprenne pas trop sur leur personnalité ou leur passé. Certains m'ont tout de même procuré de l'empathie et de la compréhension. J'ai était touché par Eli Bishara, cet ex-commissaire de police à la recherche de son amour perdu.
Ana la jeune femme qui ne rêve que de liberté ma aussi bouleversé et touché par son côté petit oiseau bleu !
C'est dommage mais je pense que ce n'était pas le but premier de l'auteur en écrivant ce récit.
L'histoire est plutôt bien construite cependant j'avais du mal à avancer à cause des chapitres lourds. Pour autant les chapitres étaient courts mais ce sont des gros block et entre les différents lieux et les endroits non développés ça apporte vraiment un côté pesant. Cela apporte ce coté un peu lourd car quand on ne connaît pas Jérusalem ainsi que les endroits alentours on s'y perd et on a envie de sauter les noms tellement c'est délicat à prononcer et à lire...

Concernant l'histoire j'ai beaucoup aimé arpenter les différentes idéologies. C'est un sujet super sensible et super délicat que nous argumente très bien l'auteure. Peut-être un peu trop dirais-je et j'avoue que quelques fois je me suis vraiment perdue entre les différentes instructions.
J'avoue être un peu mitigé et sceptique par rapport à ce roman.
C'était tout de même agréable à découvrir. J'ai passé un bon moment malgré tout !
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Alexandra Schwartzbrod, dans ce troisième roman consacré à Israël, après BalaganAdieu Jérusalem, nous offre une histoire dans laquelle on s'engouffre et on se régale.
Nous sommes en… on ne sait pas trop mais certainement après la fin du XXIème siècle, en Israël, mais dans un pays coupé en deux. Un mur sépare d'un côté le « Grand Israël » habité par des ultra-orthodoxes mais dont les Russes agitent les ficelles, et de l'autre, Tel-Aviv, ou se sont réfugiés Juifs et Palestiniens, vivant ensemble, refusant l'extrémisme quel qu'il soit et qui ont pris le nom de Résistants. Véritable Eldorado, terre d'espoir et de liberté, nombreux sont ceux vivant dans le Grand Israël qui veulent franchir ce mur alors que le 1er ministre israélien, aidé par Moscou, met en place des robots intelligents détectant les fuyards pour les abattre lors qu'ils tentent de franchir le mur. Certains y arriveront, d'autres pas, mais peu importent leurs motivations, ils ne changeront pas de but.
Ce roman est un pur moment d'évasion dans tous les sens du terme. L'évasion, bien sûr, des personnages mais aussi celle du lecteur. L'auteure décrit si bien les couleurs, les odeurs et jusqu'au son du brisant marin, le sable qui s'insinue partout, la chaleur, que le lecteur part là-bas et n'a aucun mal pour visualiser le décor.
Alors oui, c'est un roman engagé, politique mais chargé d'espoir dans la paix, dans la laïcité qui peut permettre de vivre ensemble, de s'accepter dans ses différences qu'elles soient ethniques, religieuses ou culturelles.
C'est aussi un beau roman d'amour et d'amitié entre les personnages mais aussi envers un pays, loin des images de fortunés sur les belles plages, dans des palaces.
Vous l'aurez compris j'ai été vraiment happée par ce roman profondément humain.
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Les Lumières de Tel-Aviv d'Alexandra Schwartzbrod (Éditions Rivages) est un pur roman d'anticipation politique, qui imagine l'arrivée au pouvoir des extrémistes en Israël et la mise en place d'une dictature ultra-orthodoxe, où tous les habitants doivent se consacrer à l'étude des textes sacrés. Empli de culture juive et arabe, le livre dresse, au travers de six personnages principaux, qui veulent tous fuir pour différentes raisons, un portrait complexe des situations et enjeux dans une région où s'opposent religieux de différentes confessions, modérés et laïques, eux aussi en voie de radicalisation – incarné dans le roman par les « Ni voile ni perruque ». À lire en parallèle du visionnage de la série Unorthodox d'Anna Winger et Alexa Karolinski sur Netflix.
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Les personnages sont nombreux et nous n'avons pas le temps de nous y attacher. Chaque chapitre est assez court et peu d'information sont dévoilées à chaque fois, ce qui fait traîner l'histoire. le début du roman est assez long et rempli de descriptions et éléments historiques peu intéressants au niveau de l'histoire. La seconde partie du roman, concernant la fuite des personnages est plus intéressante, car il y a plus d'action, de rebondissement et les destins des personnages se croisent. L'intrigue est simpliste, peu développée, et le suspens serait à développer pour plus d'intérêt. La fin est beaucoup trop rapide et manque de quelques chapitres supplémentaires

Ce roman reste agréable à lire ;)
Bonne lecture
Lien : https://www.purple-rain.fr/2..
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Futur. Nous sommes en Israël devenu le Grand Israël. Les ultraorthodoxes ont pris le pouvoir à Jérusalem. Aidé des nationalistes russes, le premier ministre Arie Golan chasse Palestiniens et musulmans du territoire, interdit aux femmes de sortir bras et jambes nus et impose quatre heures d'études quotidiennes de la Torah. L'électricité, les médias, le réseau et la circulation sont contrôlés. le yiddish refait sont apparition, l'hébreu n'étant plus là langue unificatrice. Dans cette nouvelle dictature, il existe un groupe de Résistants. Ils sont de l'autre coté du mur, à Tel-Aviv. Cette communauté d'Israéliens de gauche veut retrouver l'utopie des pionniers de 1948 en réinventant le mode de vie des Kibboutzim, ces villages collectivistes sionistes. Peu importe l'origine ou la religion, leur but étant de vivre en paix et de s'unir contre le Grand Israël. Mais une nouvelle menace rôde aux frontières du Mur. Une technologie russe très dissuasive pour quiconque veut le franchir. Nous ferons ainsi la connaissance de six personnages déterminés à passer de l'autre côté, au péril de leur vie ...


Sans l'opération bepolar je pense que je ne me serai pas arrêtée sur ce titre. Un roman noir/polar sur les thèmes abordés il fallait oser et pourtant même si j'ai mis du temps à y rentrer je me suis finalement laissée emporter par l'histoire. Je n'ai pu m'empêcher de faire le parallèle avec la série Unorthodox, que j'avais beaucoup apprécié et qui m'avait familiarisée avec les pratiques de la communauté juive orthodoxe.


Cependant je lui ai trouvé tout de même quelques bémols. J'ai eu l'impression d'effleurer les personnages et les situations. Si on ressent par moment l'oppression de cet état totalitaire et l'urgence pour atteindre le mur, il m'a manqué un petit quelque chose pour pleinement appréciée l'histoire. Ce que je retiendrai par contre, ce sont les nombreuses réflexions sur ce communautarisme et les préjugés véhiculés depuis des années entres les peuples. Les réflexions du jeune Moussa sont d'ailleurs assez révélatrices d'un certain conditionnement.

Un roman d'anticipation sur fond géopolitique, identitaire, communautaire et religieux. de l'imaginaire certes mais possiblement réaliste et transposable malheureusement à n'importe quel pays ...
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Je vous le dis franchement, je n'ai pas aimé. Dès le début je me suis enlisé dans les pages et ce de plus en plus, trois pages lues, un retour de deux pages en arrière pour essayer de me replonger dedans, deux pages lues et un retour à la page d'avant, pareil pour les paragraphes et les phrases, et ce jusqu'au tiers du récit, puis j'ai baissé un peu les bras je l'avoue, j'ai lu en diagonale ensuite jusqu'à la moitié du livre pour au final abandonner ma lecture.

J'ai trouvé le style d'écriture bien trop lourd, ce qui m'a empêché de comprendre véritablement ce que je lisais même si le quatrième de couverture était clair et me faisait envie. Je sentais pourtant que c'était écrit avec du coeur, que les personnages avaient de la consistance mais je n'ai pas su aborder cette lecture et j'en suis d'autant plus désolé pour le travail de l'auteure.

C'est un coup dans le vide pour moi, j'espère que vous autres lecteurs et lectrices qui vous pencherez sur ce roman, que vous y trouverez votre bonheur.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Bonjour, aujourd'hui je vous parle de "les lumières de Tel-Aviv" d' Alexandra Schwartzbrod. J'ai reçu ce livre dans le cadre d'un "partenariat" avec BePolar. Je pensais donc lire un policier. Et bien pas du tout s'il y a bien une intrigue, ce n'est en rien un policier. J'ai eu du mal à entrer dans le livre mais passés quelques chapitres (très courts) je me suis attachée aux personnages Haïm, Ana, Eli, et les autres. J'ai adoré les suivre dans leurs aventures dans ce Jérusalem d'ultra orthodoxes. J'ai aimé la dimension politique que l'on peut avoir. Bref une très belle découverte pour moi.
Quatrième de couv.Les ultrareligieux ont pris le pouvoir à Jérusalem pour former le Grand Israël. Les Résistants, composés de laïcs juifs et arabes, se sont regroupés à Tel-Aviv pour vivre selon les préceptes des premiers kibboutzim. Signe de la division, un nouveau mur a fait son apparition, entre Jérusalem et Tel-Aviv cette fois. Un mur surveillé par des robots tueurs fournis par la Russie, le parrain du Grand Israël. Ils sont six à devoir franchir cette frontière au péril de leur vie : Haïm, un ultra-orthodoxe en cavale ; Moussa et Malika, deux jeunes Palestiniens en exil ; Ana, la femme d'un religieux éprise de liberté ; Isaac, un conseiller du Premier ministre en proie au doute ; et Eli Bishara, un ex-commissaire de police à la recherche de son amour perdu. Tous n'y parviendront pas.
Alexandra Schwartzbrod est romancière, essayiste, spécialiste du Moyen Orient et directrice adjointe de la rédaction de Libération. Elle a reçu le Prix SNCF du polar en 2003 pour Balagan et le Grand prix de littérature policière en 2010 pour Adieu Jérusalem, deux romans qui composent, avec Les Lumières de Tel-Aviv, un cycle consacré à Israël.
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Les lumières de Tel-Aviv est un roman d'anticipation sur le Moyen-Orient. Alors pour commencer autant vous dire que je ne savais pas du tout dans quoi je mettais les pieds. Tout d'abord je n'ai jamais vraiment compris ce qu'il se passe en Israël, du coup cela m'est complètement inconnu et ensuite, je lis très très rarement de roman d'anticipation.

Je dois dire que j'ai été un peu déconcerté par ce roman. En terme de géo-politique, je pense que je n'ai pu apprécier pleinement les qualités de ce livre par manque de connaissance et c'est un peu dommage. Par contre, cela m'a donné envie d'en apprendre plus sur cette région du monde, donc c'est positif. Ensuite nous allons suivre plusieurs personnages à travers des chapitres courts et rythmés. L'idée, il y a un mur entre le Grand Israël et Tel-Aviv et plusieurs personnages veulent passer d'un côté ou de l'autre, et comme le dit la quatrième de couverture, il y a des drones tueurs prêts à les en empêcher.

J'ai beaucoup aimé les différents personnages de ce romans, ils sont au final tous réunis par une envie de liberté et de paix, fini le nationalisme ou la religion, fini le fait d'être arabe, chrétien ou juif, fini la différence, leur but à tous est de vivre en tant qu'humain et forcément je ne peux qu'apprécier cela.

J'ai aimé les messages de ce roman, le fait qu'au nom de la religion les puissants sont prêts à tout. Qu'est-ce que je n'aime pas ce fanatisme religieux et malheureusement nous ne retrouvons pas ça que dans des romans d'anticipation. Les messages d'espoir et de liberté sont aussi très important ici.

J'ai beaucoup apprécié ce roman, et chose rare, j'ai été déçu qu'il se termine aussi vite, j'aurais aimé rester encore un peu avec Ana, Moussa et Haim.
Lien : https://readlookhear.wordpre..
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